EPITAPHE VILLON Objectif : Améliorer la rédaction du commentaire composé en Retrouvant les citations qui correspondent aux procédés repérés (partie l) Identifiant les procédés qui correspondent aux citations proposées (partie Il A et B) Rédigeant le II,C Analysons en premier lieu le caractère touchant de la prière que formule François Villon Il convient tout d’ab biographiques néces dernier s’ancre en eff plei poésie de Villon est meurtrier, voleur, il e sl éléments n du poème.
Ce e de l’auteur. La s troubles : reprises et ira jusqu’à blesser mortellement un prêtre au cours d’une rixe. La allade des pendus est ainsi considéree comme le testament du poète et aurait été écrite en prison lorsque Villon s’attendait ? être pendu après sa condamnation. Sa peine aurait ensuite été commuée en peine d’exil. Notons que le poème prend la forme d’une ballade c’est-à-dire un poème de 3 strophes -des dizains ici- suivies d’un envoi égal à une h strophe.
Chacune des strophes comporte le nombre de vers égal au mètre utilisé et se termine par un même vers appelé refrain qui ajoute encore de la musicalité au texte. Signalons également la dimension surnaturelle de l’épitaphe dans laquelle Villon donne la parole aux endus via une prosopopée. Ce procédé stylistique consiste ? faire parler une personne morte ou absente, un animal ou un élément per personnifié ou abstrait. Il s’agit dans le cas présent des suppliciés. Abordons maintenant la situation d’énonciation. Nous constatons d’emblée que la prière s’adresse à un double destinataire.
En effet, Villon s’adresse essentiellement et d’abord aux hommes. Il ouvre ainsi son poème par une apostrophe « . Le substantif pluriel renvoie à la fois aux vivants contemporains mais dépasse également la temporalité et peut désigner les lecteurs des générations futures auxquelles fait référence la ubordonnée relative. Il attend d’eux qu’ils puissent intercéder pour les pendus comme le montrent les refrains des vers 10, 20, 30 et 35 « … avec l’impératif « . » que rend plus criant la ponctuation expressive.
Cet appel à la miséricorde réitéré avec un nouvel impératif « »n’est pas une démarche personnelle égoïste mais concerne tous les hommes comme en atteste l’emploi du pronom personnel 1 ère personne du pluriel « Villon invoque ensuite Jésus Christ qu’il assimile ? un garant de l’au-delà avec une autre apostrophe dans la dernière strophe » dont la structure est similaire. Détaillons enfin le fort ancrage dans la religion. Nous constatons en effet que le lexique religieux parcourt le texte jusque dans le refrain. Nous pouvons par exemple relever l’impératlf « la présence de la périphrase « . es noms ou encre les subjonctifs d’ordre propres « Les motivations proposées aux vers 2 à 4 reposent sur une conception relative à la rédem PAG » OF d traduite par le présent « Les motivations proposées aux vers 2 à 4 reposent sur une conception relative à la rédemption. L’attitude sur terre le » conditionnera la suite « . » avec le futur. Nous repérons également des llusions à la mort avec les termes « . » et le champ lexical du jugement dernier « . Villon demande à la fois le pardon (impératif « y) mais formule également une mise en garde destinée aux vivants » avec un nouvel impératif.
Pour ce faire, il articule son texte grâce à de multiples connecteurs logiques , . , et confère une tonalité pathétique à sa démarche argumentative basée sur la persuasion. Intéressons-nous dans un second temps au tableau macabre destiné à frapper le lecteur Commençons par étudier le spectacle de l’horreur que nous livre Villon. Le plus frappant dans ce poème est la fiction mise n place : Villon cherche à attirer la compassion en évoquant sa mort et celle de ceux qui, comme lui, sont pendus.
De nombreux termes du . y font référence « occis, somme transis, nous sommes morts Il donne une image très concrète de sa mort et annonce cette description très crue dès le vers 5 avec Le corps est envisagé avec le . « vous nous voyez » lexique du corps « chair, os, yeux, barbe, sourcils etc » mais il détaille le phénomène de décomposition qui se produit sous les yeux du lecteur horrifié « elle est pieça dévorée et pourrie, desséchés, noircis, cendre et poudre ». Les — pluie no