CAMUS L Tranger

Lecture analytique: L’étranger, CAMUS, 1942 Camus: 1913-1960 ; philosophe, écrivain, journaliste ; il a connu la pauvreté, la maladie et la guerre LECTURE intro: Le texte présenté est extrait de L’Etranger de Albert Camus, paru en 1942. L’œuvre de Camus se caractérise par deux thèmes principaux: celui de l’absurde qui naît du décalage entre un besoin d’idéal et le monde réel et celui de la révolte crée par le spectacle des crimes engendrés par l’humanité.

Dans L’Etranger, Camus présente un homme que des circonstances extérieures ont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, ? son procès et à sa co ce que Camus appell c ors ranger fait parti de Qu’est-ce qui fait l’ori • to nextÇEge l- L’écriture de plan: Il-Meursault : un hér L’écriture se fait à partir de la première personne du singulier, « je ». Nous avons quelques marqueurs temporels et les temps utilisés sont le passé composé, le présent et le futur. L’intériorité du personnage se dévoile ainsi.

Le discours n’est pas très élaboré, il est peut construit, « c’était vrai »,  » toujours ? cause de l’habltude ». Le lecteur pénètre dans une réalité dont les évènements sont relatés très simplement à l’aide d’une construction grammaticale basique. Nous pénétrons la réalité sans pouvoir mettre e Swipe to vlew next page en cause la véracité des faits. Les actions semblent mécanisées ainsi que le suggèrent les asyndètes qui donnent une impression inhabituelle. Nous sortons des codes traditionnels du roman. exemple ligne 23 « L’asile est à deux kilomètres du village. J’ai fait le chemin à pied.

J’ai voulu voir maman tout de suite ». Nous n’avons pas de descriptions. Nous savons que la mère vient de mourir et pourtant nous n’en n’avons aucune description, les actions se succèdent purement et simplement. Cette absence de description renforce l’absence de subjectivité de Meursault. Exemple ligne 21-22: « J’ai dit « oui » pour ne plus avoir à parler D. On ne sait donc pas pourquoi il ne veut pas parler. La focalisation est interne, c’est-à-dire que les évènements sont vus par les yeux du narrateur, Meursault. Il ne s’implique pas personnellement et tout est raconté sur le même ton neutre.

On ne laisse transparître ucune émotion, la mort de la mère est racontée sur le même ton que la sieste du militaire. Nous avons l’image d’un héros désincarné et atypique, totalement indifférent à la mort de sa propre mere. Rien ne semble le bouleverser, les faits s’enchainent les uns à la suite des autres sans que les émotions aient une place quelconque. Les sentiments ne sont pas exprlmés. L’habitude domine : exemple: lignes 13-14 J’ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme dhabitude Au contraire, certains sentiments s’expriment chez Céleste : exemple: lignes 14-1