Texte 1 – Séquence 1 : « Correspondances » de Baudelaire Intro : – Correspondances » Baudelaire (1821-1867) – 19ème siècle Baudelaire appartient aux mouvements du symbolisme et du romantisme Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au beau et non à la vérité. Principales œuvres : Les Fleurs Du Mal, Le Spleen de paris, Les Paradis artificiels Ce texte est le quatri e Sni* to Dans ce sonnet en al correspondances qui Texte publié en 1857
Lecture du poème Annone pb/plan Développement • plique la théorie des Desie moderne. 1- La structure du poème et la théorie des correspondances Le poème présente la théorie des correspondances dans les deux quatrains en la mettant en pratique dans les deux tercets. A) 1er quatrain Métaphore filée « La nature est un temple où de vivants pilliers » V. I : la nature (comparé) est par métaphore un temple échos m. ‘. 5 ; « les parfums m. ‘. 9 etc) aboutit ? « l’unité »v. 6 c’est à dire au monde spirituel parfait. Donc les correspondances erticales aboutissent aux correspondances horizontales.
C) 1er tercet : Le vers associe à certains parfums 3 types de sensations différentes (toucher, musique, vision) à travers 3 comparaisons (v. 9;v. lO). Le tiret au v. 11 marque la rupture, l’opposition avec « d’autres »v. 11 parfums, qui, se caractérisent par leur puissance, leur sensualité. D) 2ème tercet : Ces parfums ont pour Baudelaire une analogie avec « les choses infinies »v. 12, c’est à dire le monde spirituel. II s’agit d’une correspondance verticale, opérée par le biais de la métaphore ? ayant l’expansion des choses infinies »v. 2 2- Les correspondances horizontales • A) Les synesthésies : Les synesthésies sont évoquées au v. 8. Dans le premier tercet, B utilise sa théoriee des correspondances, qui évoquent les parfums à partir des images des « chairs d’enfants »v. 9, des « hautbois « v. 10, des « prairies »v. 10. On a ici trois comparaisons introduites par « comme ». Ces comparaisons sont rendues possibles par la polysémie des adjectifs utilisés, « frais « doux » et « verts On aboutit à une impression de fraîcheur.
Cette impression de fraîcheur est renforcée par norités, puisqu’on a au v. 9 d’échos : La personnification du v. 8, opérée grâce au verbe « se répondre qul est un verbe de parole, et la comparaison des sensations à des « échos » rendent concrète l’idée de correspondance. Ces échos sont eux-mêmes soulignés par des reprises de sonorités, comme au v. 5 les assonances en « on » longs » ; « confondent On peux parler ici d’harmonie imitative car les sonorités imitent ce dont le poète est en train de parler.
C) Vers les correspondances verticales : Cette confusion, évoquée au v. 5, née du mélange d’élements divers renvoie en définitive à l’unité. La diversité est visible ? travers les pluriels et l’énumération du v. 8 (4 citer). Pourtant on voit ici queles deux mondes ne s’opposent pas puisque dans le deuxième quatrain, la diversité mène à l’unité au v. 6. 3 – Les correspondances verticales Le monde sensible, concret renvoie à une réalité supérieure, un peu comme la théorie de Platon où les représentations du monde ensible renvoient aux vérités du monde intelligible.
A) Un monde idéal : Il s’agit d’une réalité assez vague et abstraite. Les mots abstraits qui s’y rapportent sont : « unité »v. 6, « choses infinies »v. 12, « transports de l’esprit »v. 14. Les concepts qui la définissent « l’unité b, « la clarté » sont au singulier, ce qu’il montre qu’il s’agit d’un tout, de quelque chose d’unique, de parfait On voit aussi cela car cette unité semble opérer une union des contraires, avec l’antithèse du v. 8 dans la comparaison « comme PZGF3CFd