Cancer de la prostate Le cancer de la prostate est aujourdhui le cancer le plus répandu et la deuxième cause de décès (10%) par cancer chez l’homme dans les pays occidentaux. La plupart des cancers de la prostate se développent chez des hommes âgés et évoluent très lentement. Au début le cancer reste localisé ( ne dépasse pas la capsule qui entoure la prostate). Cependant, certains cancers de la prostate peuvent evolués et se développer rapidement et s’étendre à d’autres organes (métastases)( os , ganglions), causant des symptômes et entraînant parfois le décès. Symptômes – Diagnostic Les différents exam révéler et confirmer de cancer, d’évaluer d’autres organes (so Certains signes cliniq pre org Sni* to vieu ttent de : de et identifier le type a propagation ? révélés un cancer de la prostate même si ils ne sont pas sp ci iques de celui-ci. Symptômes : Certain Signes Cliniques urinaires peuvent révéler un cancer de prostate. Dysurie : difficulté de l’évacuation de l’urine Pollakiurie : Émission trop fréquente de petites quantités d’urine. mpériosité mictionnelle : Difficulté à retenir les urines contenues dans la vessie Hématurie : présence de sang dans les urines Des éjaculations et des troubles de l’érection peuvent également apparaitre. Ces symptômes peuvent orienter le médecin à réaliser un examen vers le bas appareil urinaire avec TR. Diagnostics Le toucher rectal est la première étape dans dans la détection du cancer de la prostate. Il s’agit d’un examen de la prostate.
Le médecin palpe la prostate à travers la paroi du rectum avec le doigt. Cet examen permet de détecter une augmentation de volume de la prostate, une modification de la consistance de la prostate comme un durcissement par exemple t vérifie la présence d’irrégularités à sa surface. L’information clinique apportée par le toucher rectal est limitée. En effet le TR peut être normal ou évoquer une hyperplasie bénigne de la prostate comme expliquer précédemment. Le TR n’élimine pas le diagnostic de cancer de la prostate.
En effet il est nécessaire de réaliser des examens complémentaire tels que le dosage PSA et une biopsie prostatique. Dosage PSA • L’examen de choix dans le diagnostic du cancer de prostate est le dosage sérique du PSA. Le PSA (Prostate Specific Antigen) est une glycoprotéine de la famille des protéines sérases . Il est sécrété par les cellules épithéliales prostatiques et les glandes péri-urétrales. Cette enzyme est présente dans le liquide séminal et permet la liquéfaction du coagulum séminal.
Ce PSA est un marqueur de l’activité de la prostate : il indique qu’elle fonctionne. On peut doser la quantité du PSA dans le sang par une prise de sang. Ce dosage du PSA mesure la concentration de l’antigène prostatique spécifique dans le sang. L’augmentation de la valeur du PSA permet de révéler une anomalie de la prostate. C’est le test de référence pour dépister un cancer de la Cependant, la valeur du PSA peut « lever pour d’autres raisons qu’un cancer. Par exemple, elle est légèrement valeur du PSA peut s’élever pour d’autres raisons qu’un cancer.
Par exemple, elle est légèrement plus élevée que la normale lorsque le volume de la prostate est important, comme dans le cas d’un adénome de la prostate. Elle peut aussi être très élevée lorsqu’il existe une infection de la prostate (prostatite). Une augmentation du PSA n’est donc pas forcément liée à un cancer de la prostate. Le taux sérique (contenu dans le sérum ) normal par les éthodes de dosage classiques est inférieur à 4 ng/ml. Ainsi on peut remarquer que le TR et le dosage PSA ne sont pas spécifiques du cancer de la prostate.
Ainsi dans tous les cas, seul l’examen de biopsie prostatique doit être réalisé afin de confirmer ou d’Inflrmer le diagnostic de cancer de la prostate. Biopsie échoguidés Il s’agit de prélèvement d’un ou plusieurs petits fragments de tissu de la prostate en passant à travers la paroi du rectum. Pour cela , le médecin introduit une sonde d’échographie par l’anus à Vintérieur du rectum afin de bien visualiser la prostate t de mieux guider les prélèvements qui se font a l’aide d’une aiguille spéciale.
Le médecin réalise six à douze prélèvements voir plus en fonction de la taille de la prostate. Ils sont réalisés dans différentes parties de la prostate permettent d’analyser l’apex, la partie médiane et la base de la prostate. Les fragments prélevés sont examinés au microscope par un médecin pathologiste = examen anatomopathologique. L’analyse des fragments de biopsies de la prostate permet d’affirmer de façon définitive le diagnostic de cancer. Si cette biopsie révèle des cellules cancéreus e façon définitive le diagnostic de cancer.
Si cette biopsie révèle des cellules cancéreuses d’autre examens peuvent être réalisé pour préclser l’extension du cancer. C’est- à-dire locale, ganglionnaire ou métastasique. Cependant ces examens ne sont pas réalisés de façon systématique c’est le cas pour les cancers de « bon pronostics Les examens les plus fréquents sont les suivants Un scanner (également appelé tomodensitométrie ou TDM), qui permet de réaliser une succession de photographies en tranches horizontales.
II a pour but de rechercher si la maladie a touché es ganglions lymphatiques puisqu’il est réalisé autour de la pelvienne Une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) pelvienne, qui permet d’obtenir des images très précises du contour de la prostate et de déceler si le cancer s’est étendu ou non au-delà de la prostate et de rechercher si la maladie a touché les ganglions lymphatiques. Une scintigraphie osseuse : permet la détection de métastases osseuses d’origine prostatique. ) Traitements Différents traitements coexistes certain permettent de traiter les cancers localisés et d’autres permettent de traiter les cancers qui e sont propager dans l’organisme(métastasiques ) 1) Traitements en cas de cancer localisés On entend par cancer localisé de la prostate, une tumeur intra- capsulaire, sans envahissement ganglionnaire. La prostatectomie totale : est une intervention chirurgicale qui a pour but d’enlever toute la prostate.
C’est un traitement de référence du cancer localisé de la prostate. Le traitement agit directement sur la prostate pour enlever la tumeur. PAGF localisé de la prostate. Le traitement agit directement sur la prostate pour enlever la tumeur. Certaine complications peuvent apparaitre tels que des émorragies pendant la chirurgie. D’autre complications fonctionnelles peuvent avoir lieu après l’opération comme l’incontinence ou l’impuissance.
La radiothérapie externe (RTE) C’est une autre alternative au traitement local du cancer qui a pour but de détruire les cellules cancéreuses localisées au niveau de la prostate au moyen de rayons ionisant (photons) Certaines complications fonctionnelles peuvent apparaitre après une radiothérapie Pollakiurie modeste Incontinence, Hématurie Impuissance La curiethérapie C’est également un traitement très localisé du cancer qui consiste ? mettre en place de façon définitive des implants (grains iode 125) radioactifs à l’intérieur de la prostate dont le nombre est dépendant du volume de la prostate.
Ces implants émettent des rayonnements qui détrulsent les cellules cancereuses de la prostate. Cest un traitement qui est indiquée en alternative à la chirurgie et à la radiothérapie externe dans les tumeurs de bon pronostic. Cependant c’est un traitement moins efficace que la chirurgie et la radiothérapie externe. 2) Traitement en cas de cancer avancés On entend par cancer localement avancé de la prostate, une umeur extra-capsulaire . Le traitement de référence des tumeurs localement avancées sont . La prostatectomie total mais elle est utillsé de façon moins importante.
Le traitement le plus utilisés est l’association de l’hormonothérapie et de RTE. 3) Traitement en cas de ca pac;F Sique de la l’association de l’hormonothérapie et de RTE. 3) Traitement en cas de cancer métastasique de la prostate Le traitement de première ligne du Cancer de la prostate métastatique (ganglionnaire ou à distance) est l’hormonothérapie. L’Hormothéraphie Le cancer de la prostate est un cancer dit hormonosensible, c’est- ?-dire que la croissance des cellules cancéreuses est stimulée par une hormone spécifiquement masculine : la testostérone qui est une hormone androgène.
L’hormanothérapie consiste ? empêcher l’action stimulante de la testostérone sur les cellules cancéreuses. Elle permet ainsi d’empêcher le développement de la tumeur et ses éventuelles métastases. C’est un traitement de première ligne qui est indiquée en cas de cancer métastatique ou en association thérapeutique avec la chirurgie ou la radiothérapie dans certains cas de tumeurs loco- régionales. Il existe différentes méthodes qui permettent de diminuer les hormones mâles d’origine testiculaire et/ou surrénalienne. La castration chirurgicale (ablation des testicules).
Il s’agit d’une intervention simple, irréversible qui supprime environ 95% des androgènes (d’origine testiculaire) mais n’agit pas sur les androgènes d’origine surrénalienne. Traitement médicamenteux appelés des analogues de la LH-RH. Ils entraînent dans un premier temps une stimulation de l’axe hypothalamo-gonadique avec augmentation du taux sérique de LH et de testostérone. En 2 à 4 semaines, un épuisement ar stimulation continue (modification du cycle circadien hypothalamo-hypophysaire) entraine un effondrement des taux de LH et de testostérone.
Anti-androgenes stérol hypothalamo-hypophysaire) entraîne un effondrement des taux Anti-androgenes stéroïdien , ont une action centrale hypothalamo-hypophysaire et périphérique par un mécanisme compétitif au niveau des récepteurs à la dihydrotestostérone (DHT) *Médoc racétate de cyprotérone (Androcur@) Anti-androgènes non stéroidiens agissent par mécanisme compétitif. C’est-à-dire ils prennent la place de la testostérone au iveau des récepteurs hormonaux des cellules et donc empêche l’action de la testostérone.
Les molécules disponibles sont le flutamide (Eulexine@), le nilutamide (Anandron@), le bicalutamide (Casodex@) Les traltements sont prescrits en continu ou de façon intermittente. Les effets secondaires sont nombreux, majo itairement liés à la baisse de la testostérone Tableau VI Prostate et Sexualité A cause de l’apparition d’un cancer de la prostate ou de développement d’une hypertrophie bénigne de la prostate. Les traitements médicamenteux ou chirurgicaux de ces deux aladies peuvent avoir des conséquences sur la sexualité.
Les principales complications possibles sont les troubles de l’érection, de l’éjaculation, de l’orgasme, de la libido, de la continence urinaire et la diminution de la taille du pénis. Les difficultés de l’érection : surviennent dans 30 à 80 % des cas, mais quatre patients sur cinq parviennent alors tout de même à obtenir une érection suffisante, généralement grâce à des traltements, pour avoir un rapport sexuel avec pénétration.
Problème d’éjaculation : notamment survient l’éjaculation étrograde (le sperme remonte dans la vessie au lieu notamment survient l’éjaculation rétrograde (le sperme remonte dans la vessie au lieu d’être expulsé, un phénomène inoffensif et indolore), ce qui gêne un homme sur deux. Certains estiment aussi que cela diminue leur plaisir. Orgasmes : 4/5 patients éprouvent un orgasme d’intensité diminuée, voire absent. Mais l’intensité de l’orgasme peut s’améliorer au moins dans les quatre années qui suivent l’intervention chirurgicale. Une perte d’urine est parfois observée au moment de l’orgasme, ce qui peut être gênant.
La libido : est diminuée pour la moitié des patients opérés, inchangée pour l’autre moitié (et, dans quelques cas, augmentée l). Taille pénis : Plus de la moitié des patients opérés observent une diminution de plus de 1 cm de la taille de leur pénis en érection. Elle semble toutefois moins fréquente lorsque l’homme est jeune et/ou que le chirurgien a pu préserver les bandelettes neuro- vasculaires lors de l’intervention. http://medidacte. timone. univ-mrs fr/webcours/Comite-etudes ‘Items EN C/sitelocal/disciplines/niveaudiscipline/niveaumodule /ltem 1 56/1econimprim. pdf Figure 1 biopsie