Mon Rapport de stage Sothema 1

Introduction A l’heure actuelle, l’industrie pharmaceutique au Maroc demeure une activité économique à grande valeur ajoutée et à fart potentiel de développement. En effet, le souci d’assurer une bonne prise en charge sanitaire du citoyen marocain ainsi que de bien profiter des opportunités du marché incite tous les laboratoires pharmaceutiques à se renforcer en capital humain, technique et financier, afin d’être pérennes et compétitifs.

D’autre part, le secteur pharmaceutique marocain réunit les filiales de multinationales et les entreprises nationales. Cette encontre de savoirs faire ne fait qu’améliorer la qualité des produits mis à la disposition du consommateur marocain. Cependant, ce conso couverture médicale par ailleurs, le labo l’un des acteurs actif Cette entreprise nati or 18 Snipe to n en quête de portée. OTHEMA constitue Lique marocain. édicaments et de promotion médicale commercialise une multitude de produits touchant à plusieurs spécialités.

La société est en pleine expansion et recherche de nouveaux marchés. A cet égard, les responsables prêtent une très grande attention à la compétence et l’expérience de la ressource umaine recrutée afin que cette dernière puisse suivre et participer pleinement à ce chantier de développement. Au milieu de tout ce mouvement, le département Marketing joue un rôle important voire déterminant dans la réalisation des objectifs stratégiques de l’entreprise.

Il constitue un véritable support de la farce de vente, un œil de l’entreprise sur la concurrence et une cellule de recherches et d’études visant un diagnostic de la situation de la s société et une aide particulièrement utile à la prise de décision… Il s’avère donc que la Direction Marketing Stratégique constitue ne pièce maîtresse au sein des laboratoires SOTHEMA. L’idéal serait que tous les collaborateurs aient un esprit Marketing. un esprit où la satisfaction du patient et du médecin est un objectif suprême ou encore une raison d’être du laboratoire.

Une approche qui ne sera en aucun cas en contradiction avec la rentabilité et la démarche éthique de l’entreprise.. De ma part, mon expérience au sein des laboratoires SOTHEMA avait pour objectif de mieux connaître et approfondir certains acquis relatifs à l’industrie du médicament, en général et au Marketing pharmaceutique, en particulier. C’était une occasion d’évoluer en entreprise dans le cadre d’une mission structurante de stage au sein de la direction Marketing, une mission consistant en l’étude Marketing, une étude de la perception des produits de SOTHEMA au niveau des pharmacies.

Cette étude donnera aux responsables de l’entreprise une idée claire sur le paysage concurrentiel où évoluerait la stratégie. Elle servira également d’aide à la prise de décisions stratégiques et opérationnelles. Enfin, mon stage au niveau de la société SOTHEMA m’a donné la chance d’élargir mon réseau relationnel et ce, à travers des ontacts et des échanges intéressants avec les professlonnels d’un secteur pharmaceutique qui me tient à cœur ! Le présent rapport présente les grands aspects de cette expérience.

En ce qui concerne les grands axes de ce rapport, je ferai d’abord une brève description du secteur pharmaceutique marocain, ses forces, ses lacunes ainsi que ses opportunités. Ensuite, je présenterai les laboratoires SOTHEMA avant de passer à ma mission de stage au sein du service d’accueil, le service Marketing. La de 18 SOTHEMA avant de passer à ma mission de stage au sein du service d’accueil, le service Marketing. La dernière partie de ce rapport sera consacrée à mon étude de marché. . Le secteur pharmaceutique au Maroc 1. L’industrie pharmaceutique au cœur de réconomie L’industrie pharmaceutique marocaine constitue depuis plus de cinquante ans l’un des piliers de l’économie marocaine. Ces dernières années, le secteur a connu un développement soutenu avec un niveau de performance et de savoir-faire reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. En effet, la conformité de la production du secteur aux normes internationales de qualité, et notamment les BPF (Bonnes

Pratiques de Fabrication), lui ont permis d’exporter entre 8 ? de sa production vers des pays européens, arabes et africains. Ces exportations ont atteint, en 2009, près de 548 millions de dirhams. Comptant 35 laboratoires pharmaceutiques, le secteur couvert 70% de la demande nationale. Ces laboratoires investissent, depuis 1998, près de 300 millions de dh, chaque année, pour leurs besoins de développement et de mise à niveau. L’industrie pharmaceutique s’exerce dans un cadre fixé par des textes législatifs.

En décembre 2006, un nouveau code des médicaments et de la pharmacie est entré en vigueur, libérant insi le capital social à la participation étrangère. Aussi, l’adoption, le 4 janvier 2004, de la charte de la mise en œuvre du code de la couverture médicale permettant l’application de la loi 65-00 de l’Assurance Maladie Obligatoire a permis l’augmentation de la consommation individuelle de médicament qui se situe aujourd’hui entre 200 à 300DH par habitant par an.

En vue de donner plus de visibilité our les dix prochaines années, le Ministère de l’I mmerce et des Nouvelles PAGF 18 le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, en collaboration avec l’Agence Nationale de la romotion de la PME (ANPME) et l’Association Marocaine de l’Industrie pharmaceutique (AMIR), a réalisé une étude stratéglque de développement à l’international du secteur pharmaceutique.

Son objectif principal étant de promouvoir le secteur ? l’international et d’identifier les niches pertinentes permettant de moderniser et de positionner l’industrie pharmaceutique parmi les moteurs de croissance de l’économie nationale. 2. Historique du secteur pharmaceutique C’est dans les années soixante qu’est née Pindustrie pharmaceutique marocaine et ce par la volonté politique des plus hautes Instances de l’Etats.

En effet, au lendemain de l’indépendance, le Maroc importait encore presque la totalité des médicaments nécessaires à notre population et cela par l’intermédiaire de simples comptoirs commerciaux qui se chargeaient de leur répartition auprès des grossistes et des pharmacies. Mais cette dépendance à Pégard des importations ne pouvait satisfaire les pouvoirs publics à l’heure où la majorité des pays recherchaient la maîtrise et l’autosuffisance en matière d’approvislonnement en médicaments.

C’est ainsi que l’Etat décide d’abord d’encadrer de manière rigoureuse l’exercice de a pharmacie sur notre territoire par la mise en place du Dahir de février 1960 qui définit les conditions d’exploitation d’un médicament, qu’il s’agisse de son importation, de sa fabrication ou encore de sa distribution en gros et de sa délivrance au détail. D’autre part dès 1965, une circulaire du Ministère de la Santé impose la fabrication locale progressive des différentes formes pharmaceutiques.

Le Ministère n’autorise à l’importation que les produits ne représentant que des faibles quanti 8 Le Ministère n’autorise à l’importation que les produits ne représentant que des faibles quantités consommés ou écessitant une technologie sophistiquée et trop coûteuse. Le résultat est plus que satisfaisant, alors que le Maroc ne comptait que 8 unités industrielles en 1965, il en est à plus de 25 dans les années 80. Tous les grands groupes internationaux adhèrent à cette politique en ‘installant à leur propre compte ou en association avec des partenaires locaux.

De même, alors que la fabrication locale des médicaments ne couvrait en 1960 que 15% de nos besoins, elle atteint dans les années 80 près de 80% de la consommation locale. La croissance du secteur a été régulière et relativement élevée. Sur la période 1980-1995, son développement est resté vif, avec un taux de croissance de plus de par an en moyenne. Le marché doublait presque tous les cinq ans. L’investissement a suivi cette courbe ascendante.

Après un rythme annuel de 25 millions de dirhams à partir de 1985, celui-ci atteint 100 millions en 1990, 250 millions en 1995 et 259 millions en 2009. Les industriels se sont alors engagés dans un programme d’investissement permanent afin d’améliorer leur outil de production et la qualification de leurs personnels. Les résultats ont alors été au rendez-vous : l’industrie harmaceutique marocaine se place désormais au 2ème rang en Afrique, juste après l’Afrique du Sud.

Chaque années, près de 300 millions de DH sont investis dans nos usines. 3. Investissements Pour assurer une croissance soutenue et durable, l’investissement est un passage obligé. Il n’est pas d’entreprise qui enregistre une quelconque performance sans intégrer les investissements dans son processus d’évolution à long terme. L’industrie pharmaceutique marocaine a fait sienne ce principe de croissance. Certes PAGF s 8 long terme. L’industrie pharmaceutique marocaine a fait sienne ce principe de croissance.

Certes pour renforcer son rôle et mieux répondre aux besoins des marchés, mais aussi pour préserver l’indispensable qualité qui doit accompagner la production de médicament. Ainsi les programmes d’investissements n’ont jamais manqué à une industrie qui appartient au cercle des pays dont l’OMS reconnait la conformité aux standards internationaux. Depuis la fin des années 90, ces programmes d’investissements se sont accélérés afin de mieux inserer le secteur dans la performance.

Ils gravitent en moyenne chaque année autour de 300 millions DH et son affectés autant à la modernisation de ‘outil de production qu’a la formation des personnels. Parce qu’elle s’inscrit dans la durée, [‘industrie pharmaceutique marocaine reste fermement engagée dans ses programmes d’investissement lesquels, ne manqueront pas de s’amplifier dans les années à venir pour répondre aux exigences toujours croissantes des marchés.

Pour s’engager dans ce nouvel avenir, l’industrie pharmaceutique exige de notre part le déploiement de mesures inédites afin de lui permettre de survivre dans un environnement concurrentiel résolument hostile caractérisé par des restructurations, des fuslons. ,. , autant de mouvements ui imposent des refontes de stratégies allant du renforcement de l’action commerciale au développement des programmes d’investissement. Il ne fait aucun doute que la clé du succès futur réside dans la modernisation de l’outil de production afin de réussir une qualité toujours meilleure à des coûts toujours plus compétitifs. . La réglementation du secteur pharmaceutique la loi no 17-04 portant code de médicament et de la pharmacie et faisant objet du Dahir no 1-06-151 du 30 chaoual 1427 (22 novembre 2006) a été publiée 6 8 pharmacie et faisant objet du Dahir no 1-06-151 du 30 chaoual 427 (22 novembre 2006) a été publiée dans le bulletin officiel na5480 du 15 Kaada 1427 (07 décembre 2006) après avoir été adoptée par le parlement avec ses deux chambres et ce conformément à la constitution du Royaume.

Ce code permettra • De doter le secteur d’outils juridiques et organisationnels nécessaires pour la protection du consommateur, du pharmacien et du fabricant, d’actualiser et de développer l’arsenal juridique ? même d’ouvrir l’industrie pharmaceutique aux nouveaux capitaux et d’étendre son champ d’activités.

A l’industrie pharmaceutique d’augmenter le niveau des nvestissements en s’introdulsant en bourse et en recherchant des bailleurs de fond nationaux et étrangers, les opportunités de développement à l’international étant importantes ; ce code permettra également l’installation de nouveaux investisseurs souhaitant créer des filiales pharmaceutiques au Maroc. 5. Différents acteurs du secteur pharmaceutique La Maroc compte aujourd’hui 36 laboratoires pharmaceutiques concentrés sur le Grand Casablanca.

Ceux-ci sont réunis, pour la plus part, au sein de l’association Marocaine de Pindustrie pharmaceutique (AMIP), créée en 1 985 avec pour mission de eprésenter et de défendre les intérêts de la profession. Sur les 36 laboratoires, 8 sont exclusivement à capitaux marocains, les autres dépendent de firmes multinationales, sans pour autant être des filiales à part entière. 6. PARTS DE MARCHE DU SECTEUR Le secteur de l’industrie pharmaceutique fait ressortir trois leaders, SANOFI-AVENTIS au 1 er rang, avec des parts du marché suivi par sa filiale MAPHAR, avec 9,3%.

Ce groupe représente donc au total du marché. LAPROPHAN, 1er opérateur national occupe le 3ème rang avec 8,6% et COOPER PHARMA, occu 7 8 LAPROPHAN, 1er opérateur national occupe le 3ème rang avec t COOPER PHARMA, occupe le 4ème rang avec L’analyse de la répartitlon des ventes en valeur, par segment thérapeutique, montre la prédominance nette des médicaments de l’appareil digestif et du métabolisme (18%). Les médicaments anti-infectieux utilisés par voie générale occupent le 2ème rang avec 17% ; suivent les médicaments du système nerveux avec 7.

Opportunités et contraintes du secteur pharmaceutique Opportunités Contraintes Démarche qualité avérée Depuis une trentaine d’années, est instauré au Maroc un système crassurance qualité conforme aux exigences des Bonnes Pratiques de Fabrication et des textes réglementaires en vigueur ; Extension vers le marché étranger : Export de 109E de la production vers des pays européens, arabes, asiatique ou encore africains ; Industrie réglementée ; Outil industriel performant ; Secteur pourvoyeur d’emplois 40. 00 emplois directs et indirects. Concurrentielles : forte présence du privé ; Législative : Bioéquivalence 1, Biosimilaires2 Technique : suivi de l’évolution scientifique, technologique et normative , Economie : évolution permanente des normes internationales en matière de médicament et essentiellement pour la qualité, éorganisatlon du marché marocain suite à l’ouverture engagée par la Maroc. 8 commercialisés par SOTHEMA sont des marques phares dans les officines du Maroc.

Ce sont aussi des marques connues au niveau de plusieurs marchés internationaux tels que le Maghreb, l’Afrlque subsaharienne et l’Afrique de l’ouest, le Golf persique ainsi que dans certains pays européens. La politique dinternationalisation de SOTHEMA concerne aussi bien la mise en place de filiales sous forme d’usines de production de médicaments dans les pays d’accueil que Pouverture de bureaux de représentation. SOTHEMA se présente également comme un artenaire serieux dans le cadre de la sous-traitance industrielle.

Sa maitrise des technologies industrielles les plus récentes, son site industriel performant, sa grande capacité de production ainsi que les compétences des sothémiens lui permettent d’offrlr une prestation de façonnage de haut niveau à des tarifs extrêmement compétitifs. par ailleurs, SOTHEMA est cotée en bourse depuis février 2005. 15% de son capital y est ouvert. Son objectif : confirmer sa transparence et son engagement dans la croissance durable. SOTHEMA est le premier laboratoire pharmaceutique marocain ayant été introduit en bourse 2.

Fiche technique Laboratoire pharmaceutique à capital entièrement Marocain (180 Millions de DHS) ; Site industriel de Bouskoura : 6 hectares de terrain avec 85. 000 M2 couverts Capacité de production : 150 Millions d’unités par an pour une équipe de 8 heures ; Nombre de produits : 260 produits ; Nombre de partenaires : 33 commettants laboratoires commettants ; Effectif total : 1000 dont 120 cadres. 3. Historique de SOTHEMA L’histoire de SOTHEMA est celle d’une véritable Success Story.

Le projet SOTHEMA a démarré en 1976 avec comme principale activité la fabrication d’un dentifrice et d’un bain de bouche. En 1980, SOTHEMA bâtit sa premièr a fabrication d’un dentifrice et d’un bain de bouche. En 1980, SOTHEMA bâtit sa première véritable usine de 2. 600m2 couverts dans la zone industrielle de Bouskoura située à environ 20 km de Casablanca. parallèlement à cet investissement, SOTHEMA a développé des partenariats avec des prestigieux laboratoires internationaux leaders dans la recherche scientifique.

Grace ? ces partenariats, elle est parvenue à lancer des médicaments pionniers au Maroc et s’est forgé un positionnement de spécialiste dans plusieurs activités. En 1983, SOTHEMA a démarré la fabrication des sérums en poche souple et des collyres. Son site industriel a connu de nombreuses extensions pour atteindre la surface de 6 hectares de terrain avec 85. 000 rn2 couverts et avec 5 unités de fabrication en l’occurrence funité des céphalosporines et celle des injectables. 4.

Missions Dans sa signature « Des énergies unies pour la vie Y, SOTHEMA exprime son projet d’entreprise qui vise à privilégier la vie de l’homme sur la terre. Malgré le développement économique et thérapeutique, la vie de l’homme reste toujours en proie aux maladies. Le monde économique actuel apporte son lot de défis aux personnes malades qui, en plus de ne pas trouver les édlcaments nécessaires pour certaines pathologies lourdes, se trouvent incapables de supporter des dépenses de soins souvent onéreuses.

Depuis sa création en 1 976, SOTHEMA s’est assignée comme mission de permettre au Maroc ainsi qu’aux pays de l’Afrique subsaharienne d’être autonomes en matière de fabrication des médicaments. II s’agit pour SOTHEMA d’aider les populations à accéder plus facilement aux soins nécessaires. SOTHEMA s’engage à apporter à la médecine les produits pharmaceutiques qui lui sont nécessaires pour combattre les maladies là où elles peuvent apparaitre. En réalité, S