La Colonie est une comédie en prose qui amorce les mouvements féministes qui agiteront la société deux siècles plus tard. Marivaux (1688-1763) écrivain français e été l’un des précurseurs de la libération de la femme. La Colonie est une comédie en prose publié par Marivaux en 1 750 dans le Mercure de France. C’est une représentation sarcastique d’une île au milieu de nul part où les femmes ont l’idée de prendre le pouvoir. Dans cette satire l’auteur dénonce les institutions de la société de son époque. Nous verrons tout d’abord quels sont les ressorts du genre littéral ans ce passage. uis nous étudierons les revendications des femmes. I. une argumentation Dans la Colonie, Mari appuyer les revendic A La mise en scène Swipetaviewn htp g igue théâtrale pour La scène se passe sur une île ou les personnages ont dû se réfugier suite à un naufrage. Marivaux choisit une ile comme cadre principal de l’action. Ainsi il place les personnages dans un lieu clos ou toutes les expérimentations sociales sont possibles mais où les relations avec le monde extérieur sont impossibles. De cette manière, l’auteur met en scène une confrontation entre es hommes et les femmes.
Ces dernières veulent jouer un nouveau rôle dans la société. Cest pourquoi elles se révoltent en apprenant que Sv. ‘ipe to que les hommes sont entrain d’établir une constitution à leur Insu. B. La progression de la scène Dans cette scène, les femmes sont plus que jamais déterminées à se faire entendre afin d’obtenir les mêmes droits que les hommes. On constate une allitération en « ou’ (ligne 13 àl 5) qui accentue le sentiment d’insistance. De plus l’utilisation de l’infinitif «exercer» (ligne 14) montre un sentiment de séparation.
Ainsi ‘autorité et la revendication des femmes sont de plus en plus forts au fur et à mesure de la scène. Les hommes, quant à eux, traitent les femmes comme des moins que rien: « A rien, comme à l’ordinaire» (ligne 4), «c’est votre lot » (ligne 7)… Au fil de la scène les hommes montrent quel point ils sous-estiment les femmes et ,e veulent pas les voir partager le pouvoir. Toutefois lorsqu’Arthénice utilise la condition «si», les hommes sont intimidés puisqu’il s’agit d’un ordre: «si vous ne vous rendez pas» (ligne 42-43).
Grâce à leur ton ironique, les femmes sont prises au sérieux et ntimident les hommes. Elles réussissent donc à exécuter leur plan comme convenu et parviennent à leur fin. C. La répartition de la parole Au cours de la scène XIII, Marivaux montre des femmes déterminées qui argumentent avec justesse. Au fur et à mesure de la confrontation entre les hommes et les femmes, l’auteur donne majoritairement la parole aux femmes. A l’inverse le discours des h 2 les femmes, l’auteur donne majoritairement la parole aux femmes. A l’inverse le discours des hommes est très pauvre.
Ils ne savent pas quoi répondre aux arguments solides des femmes. A chaque argument de celles-ci, ils font un comique de répétition en répétant la fin de la réplique précédente sous la forme interrogative. par exemple, à la ligne 16, Hermocrate se contente de répondre le dernier mot d’Arthénice à la forme interrogative: (‘D’épée, Madame? ». Ainsi, il montre que les hommes sont démunis faire aux arguments des femmes. Toutefois, Marivaux se moque légèrement des excès des femmes. Il oppose Arthénice qui utilise un langage soutenu Madame Sorbin qui utilise un langage populaire.
Alors que tous les hommes sont indifféremment ridicules Madame Sorbin est onc le pendant comique d’Arthénice qui elle assure l’argumentation sérieuse. Marivaux répartit habilement les rôles conformément aux classes sociales et de manière à ne pas ennuyer le lecteur. Arthénice assure l’argumentation et Madame Sorbin la plaisanterie. Par exemple ligne 20-21 : «je veux que dans un mois, nous maniions le pistolet comme un éventail je tirai ces jous passés sur un perroquet». Dans son texte, Marivaux utilise une argumentation théâtrale pour appuyer les revendications des femmes. Ces dernières veulent être égales aux hommes.