Tu venais de t’installer dans une modeste chambre de l’hôtel que tenait m’a ère : une mansarde avec vue sur les toits, sur les cours des maisons voisines, un sentait la misère. D’ai ici car tu voulais te co génie. Cette prétenti plus de dix mois, ave urs p g acrer unes et sales, qui cidé de venir vivre uadé que tu étais un séduite. Pendant spionné tes mœurs et habitudes. Je me suis alors mise à te servir, et nous avons commencé à établir une relation amicale. Ah ! si tu savais comme je m’inquiétais pour le moindre désagrément qui te touchait.
Et puis, I Swile to vte' » next page le soir où je me suis mise à te compter l’histoire de mon père, ce fut une évidence. J’étais conquise. Tu m’écoutais avec tellement de plaisir que toute barrière s’était évaporée, me confier à toi était si naturel. En offrant ton aide, tu as aussi su redonner espoir à ma mère qui était chagrinée de me laisser sans éducation. Les cours de piano étaient formidables, un contraste entre la misère de ta mansarde et la vie des mélodies. Pendant tout ce temps tes côtés, j’ai fini par percer tes moindres pensées.
Tu niais tes sentiments envers moi par respect pour ma mère et parce que tu t’étais promis de ne voir qu’une sœur en moi. Je sais aussi que tu ne voulais pas vivre dans la misère et donc m’épouser t’était nconcevable. Cependant les regards ne trompent pas : tes yeux posés sur moi n’étaient pas ceux dun frère à une sœur mais plutôt ceux d’un homme amoureux. En 1829, ton chemin a croisé celui de Rastignac. Il t’a fait découvrir la luxueuse société et t’a convaincu de quitter ta mansarde. Dois-je le détester ou le remercier ?
II t’a éloigné de moi, de mon quotidien mais peut-être est-ce grâce à lui que tu m’es revenu. Je revois aussi cette odieuse Feodora. Comment as- tu pu en tomber si follement amoureux ? Indifférente, glaciale, elle a conduit à ta déchéance. Toi dépressif, 2 tomber SI follement amoureux ? Indifférente, glaciale, elle a conduit à ta déchéance. Toi dépressif, moi désespérée, nos routes s’écartent et nous nous perdons de vue. Et puis, hasard ou destinée ? , une bousculade accidentelle nous fait nous retrouver au théâtre des Italiens.
Je peux alors te donner un rendez-vous pour te rendre tes papiers. Oh dieu que j’étais heureuse! Je me souviens encore tous les détails de cette retrouvaille. Dans ton ancienne chambre, alors que je te questionne au sujet de ton départ qui fut si douloureux pour ma mère et moi, je VOIS toujours dans tes yeux cette flamme qui nous unit. Je ressens vec encore plus d’ardeur cette complicité qui nous liait depuis notre toute première rencontre. Je comprends que tu m’aimes encore. Comme ce sentiment est beau ! Comme il m’apaise aujourd’hui où je t’ai perdu !
Un nouveau départ s’annonçait pour nous. Notre relation pouvait éclore. Tu étais là et désormais j’étais riche. En effet, le retour de mon père m’avait apporté l’opulence. Tu avais eu tellement raison en continuant de dire à ma mère de garder espoir. Mes traits se détendent, un sourire spontané illumine mon visage quand je me remémore ces instants de bonheur, ces moments où nous avons échangé nos mots d’amour, nos ensées, nos chagrins… Tu m’as même 3 pensées, nos chagrins… Tu m’as même demandé en mariage pour que nous puissions vivre côte à côte.
J’étais alors comblée. J’étais devenu une autre Pauline. Même si tu ne logeais plus là, je montais tous les soirs dans ta mansarde pour me replonger dans ton univers. Je n’avais qu’un désir : te revoir le plus promptement possible. Mes traits se crispent, la colère monte en moi. C’est la peau de chagrin qui se dévoile à mes yeux. Quel gâchis ! Le désarroi s’est propagé dans mon corps à l’instant même où tu m’as fait part du sortilège dont tu étais victime. Pourquoi avoir fait ce vœux de « me posséder » ?
Tu m’avais déjà et depuis toujours. Pourquoi maintenant alors qu’un avenir meilleur se dessinait pour nous ? Pourquoi n’avoir pas simplement fait le vœu de vivre ? Je te hais, je me hais. Je n’ai même pas eu la force de m’étrangler sur ce canapé. Ma mort t’aurait laissé la vie. Cette peau aurait du se nommer la peau du désespoir, de la profonde souffrance. La réalité me revient en pleine face : tu n’es plus. Comment vivre sans toi ? Un air frais me vient de la fenêtre ouverte. J’ai trouvé ma réponse. Attends moi, je te rejoins.