Dans les trois extraits, la description occupe une part importante, car elle participe à la création d’un personnage réaliste. Contrairement aux œuvres des artistes du mouvement romantique qui privilégiaient la beauté, ici, « le vrai » est une otion dominante, en témoigne la minutie des descriptions.
En effet, Flaubert déc moindres détails, en à la ligne 22 : « elle p ait dos par une épingle détails des blessures Félicité dans les va de la ligne 21 ienne fixé dans le ‘Vipe next page i signale tous les ue la citation : « la plante s’était couverte d’ampoules, dont la peau arrachée se collait à ses bas » (lignes 14-15) ou encore Maupassant qui décrit avec précision la mère de Georges Duroy, la citation suivante le confirme : « vieille rustique aux doigts usés, aux membres déformés » (lignes 7-8). Le point de vue du narrateur est externe.
L’utilisation de la troisième personne du singulier permet une dist Swige to next page distinction entre l’auteur et son œuvre et par conséquent, elle donne une plus grande impression d’objectivité. De cette manière, on signale dans Un cœur simple la citation : « elle faisait » (ligne 4). II y a également la citation : « elle eût » (ligne 1) dans Au bonheur des dames et pour finir, la citation : « la mère Duroy » dans Bel-Ami. Le vocabulaire employé est à la fois précis, concret et adapté ce qui crédibilise les personnages.
En effet, les xpressions « tablier à bavettes » (ligne 24), « brider un cheval » (ligne 5), « battre le beurre » (ligne 6) du texte de Flaubert, « brodequins » (ligne 33), les « fatigues du rayon » (ligne 2) du texte de Zola et enfin celles du texte de Maupassant « paysans » (ligne 1), « rustique » (ligne 7) et « besognes » (ligne 8) reflètent la condition sociale et renseignent sur les personnages. Félicité, Denise et la mère de Duroy, respectivement les personnages de Un cœur simple, Au bonheur des dames et Bel- Ami, sont, comme nous l’avons prouvé précédemment, décris avec soin. r leur caractère quelconque et banal, ils deviennent accessibles à tous et le lecteur peut s’identifier en eux. Il s’agit de personnages qui s’inscrivent dans la vie de tous les jours : une servante, une vendeuse et une mère. Effectivement, Flaubert écrit : « sa servante Félicité » (ligne 2), on devine que Denise est une vendeuse grâce, entre autre, au groupe nominal « paquets de vêtements » (ligne 2) et Maupassant parle de « la m 2 entre autre, au groupe nominal « paquets de vêtements » (ligne 2) et Maupassant parle de « la mère de Duroy » (ligne 4). Leur activité est tout aussi commune.
Félicité s’occupe de toutes les tâches ménagères, je cite : « elle faisait la cuisine, le ménage des autres servantes » (lignes 4 à 17). Elle est décrite par Flaubert comme étant « une femme en bois, fonctionnent de manière automatique » (lignes 30-31), cette automatisme est traduit dans le texte par des énumérations : elle faisait la cuisine, le ménage et resta fidèle à sa maîtresse » (lignes 4 à 7) qui donne l’impression que cette femme répète les mêmes nombreuses tâches en boucle. La servante est donc un personnage tellement ordinaire qu’elle devient presque une automate.
Denise est une endeuse Insatisfaite de sa vie professionnelle qui la fatigue énormément, je cite : « les paquets de vêtements lui cassaient les bras » (lignes 1-2), la mère de Duroy, quant à elle, travaille dans les campagnes. Ces deux cas touchent une grande partie de la population, ils sont donc très communs et en conséquence réalistes. Finalement, les personnages Félicité, issu d’Un cœur simple, Denise, Issu de Au bonheur des dames, et la mère de Duroy, issu de Bel-Ami, sont des personnages réalistes avec une description minutieuse et précise de leur physique et leur attitude, aux caractères communs et banals.