Grecs et Romains de l’Antiquité menaient des pérations esthétiques sophistiquées et ont laissé des textes nombreux indiquant reconstitution osseu la circulation du sang Au Moyen Âge, la chi Swipetaviewn htp g de l’activité de s organiques et sur tique a été interdite pour des raisons éthiques, superstitieuses, spirituelles et également physiques car l’hygiène laissait à désirer. Mais la Renaissance, avec la redécouverte des textes de l’Antiquité, a tenté de relancer la chirurgie esthétique ; Cependant erreurs et superstitions persistantes ont eu raison de cette entreprise.
Il a fallu attendre la fin du XVIIIe siècle pour que l’intérêt pour a chirurgie plastique et reconstructrice rencontre à nouveau l’intérêt général. Au XIXe siècle, les progrès en anesthésie, antisepsie et en connaissance médicale ont permis de réaliser avec succès des réparations de nez, de lèvres, des greffes de peau et même des augmentations de poitrine. De nombreuses opérations de chirurgie plastique ont été réalisées pour les soldats des guerres mondiales dont le visage et le corps avaient subi des mutilations.
Diminuer les blessures, redonner l’espoir aux victimes de la première guerre mondiale a rapidement évolué et est devenu un moyen pour tout un chacun de rehausser a beauté : la chirurgie esthétique telle que nous l’entendons aujourd’hui est véritablement apparue alors et la Société Française de Chirurgie plastique a été fondée en 1952. Depuis l’an 2000, le nombre des opérations de chirurgie esthétique a augmenté de 50 % et rien ne laisse envisager une baisse de l’engouement pour l’amélioration physique qu’elle permet. Notre conseil également, tout médecin est à même de pratiquer la chirurgie esthétique.
Néanmoins, pour se déclarer spécialiste, il doit suivre un cursus en internat de chirurgie avec une spécialisation en hirurgie plastique puis obtenir une autorisation délivrée par le Conseil de l’ordre des Médecins. Pour vérifier qu’un chirurgien a bien cette qualification, vous pouvez regarder sur le site Après la 1 re guerre mondiale, les chirurgiens américains se regroupent au sein de sociétés savantes, privilégiant le développement de la chirurgie réparatrice, laissant de coté la chirurgie esthétique pratiquée ainsi par des charlatans.
La chirurgie réparatrice s’est ensuite étendue à l’ensemble du corps après la deuxième guerre mondiale. La Société française de chirurgie plastique est crée en 1952. La chirurgie esthétique connaît un essor dans les années 1950-1960 grâce à la prospérité économique et à l’invention de la silicone. Cette dernière révolutionne la chirurgie des seins. 2 prospérité économique et à Pinventlon de la silicone. Cette dernière révolutionne la chirurgie des seins.
En 1977, le docteur Yves-Gérard Illouz invente la liposuccion pour enlever la surcharge en graisse sans couper la peau. Toutes ces nouvelles techniques furent un succès certes, mais il y a eu de nombreux échecs. Aujourd’hui, la chirurgie esthétique française est très ncadrée par l’état, qui contrôle la validité et la qualité des diplômes des chirurgiens, leurs modalités d’exercice, lieux de travail, etc. La chirurgie esthétique française est reconnue comme l’une des meilleures au monde.
La violence des combats de la guerre de 1914-1918 provoque une avancée considérable de la chirurgie plastique. Le nombre important de « Gueules cassées » nécessite l’intervention de tout les chirurgiens, qui mettent en commun leurs pratiques et leur expérience. Nombres de ces chirurgiens se reconvertiront dans le domaine de la chirurgie esthétique. image soldat blessé Au début du XXe siècle, Suzanne Noël, une chirurgienne française, se lance dans les premiers liftings, remodelage fessier et mammaires.
Elle publie ses travaux dans son livre « La chirurgie esthétique : son rôle social ». Elle est convaincue que la chirurgie esthétique entraîne des améliorations psychologiques. Au Etats Unis, la chirurgie esthétique se popularise à une vitesse extraordinaire. On distingue alors deux types de chirurgiens : les « puristes » qui ne jurent que par la chirurgie réparatrice, et les autres qui sont près à tout pour le profit. Cette popularisation est ccélérée par l’usage massif de publicités. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la chirur 3 l’usage massif de publicités.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la chirurgie esthétique s’intègre encore plus vite dans la société : la recherche de la beauté juvénile augmente le nombre de liftings et d’implants prothétiques mammaires. La liposuccion ( opération consistant à enlever les surplus graisseux ) fait son apparition en 1977 et est très vite popularisée. Le développement des prothèses et de la médecine moderne poursuit la modernisation de la chirurgie plastique au XXe siècle. Chirurgie esthétique : un traitement psychologique ?
La chirurgie esthétique semble impossible, par son principe même, à intégrer dans le principe de la médecine. En effet, si la technique est la même que pour la chirurgie réparatrice, elle implique d’opérer des corps sains, ce qui n’a pas de sens dans le domaine médical. De nos jours, il semble de plus en plus ancré dans la société la beauté procure le bien être. Ainsi, on pourrait justifier la chirurgie esthétique en médecine comme un traitement psychologique. ne intervention pourrait par exemple être utile dans un cas de U complexe d’infériorité.
Cependant, aucun test ou sondage ne prouve l’effet bénéfique supposé, ni que l’action soit plus efficace qu’un traitement psychologique « classique ». De plus, même dans l’éventualité de l’acceptation de la chirurgie esthétique, dans un but de traitement psychologique, un autre problème est soulevé : comment juger quand il est nécessaire d’en arriver à la chi urgie ? Une vision psychologique de la chirurgie esthétique semble donc être la seule façon d’intégrer cette dernière à la médecine.
Cependant, il est pour l’instant impossible de juger précisémen 4 d’intégrer cette dernière à la médecine. Cependant, il est pour l’instant impossible de juger précisément ses effets sur l’état psychologique de l’être humain. Le problème de la religion Les différentes religions ont des points de vue relativement flous au sujet de la chirurgie plastique. En effet, autant dans la religion chrétienne, musulmane ou juive, il est mal toléré de modifier » l’oeuvre du créateur Cette « profanation » est souvent accompagnée d’un « châtiment divin » d’après les livres saints.
Il est cependant mentionné que la chirurgie peut être tolérée dans le cas d’une réparation, bien souvent pour mieux se éintégrer à la société. Le problème est : où est la limite entre « l’oeuvre du créateur » et l’accident ? Comment juger, par exemple, le cas d’un individu aux oreilles particulièrement décollées ? Dans ce cas le corps est sain et naturel, cependant il peut être un problème pour l’intégration de l’individu. La limite entre nécessité et esthétique est-elle là même pour la religion que pour la médecine ?
Même dans le cas d’un accident, comment juger ou s’arrête « la volonté de Dieu » et le hasard de l’accident ? Ainsi, il est difficile pour nombre de croyants de pratiquer la hirurgie plastique sans se confronter aux principes religieux, la limite fixée par les livres saints étant particulièrement floue. La greffe de visage La greffe de visage est une innovation majeure du XXIe siècle dans le domaine de la chirurgie plastique. Cest une opération de chirurgie réparatrice qui vise à rendre à un individu un visage « décent » qui lui permettrait à l’individu de retrouver « une apparence humaine ».
S permettrait à l’individu de retrouver « une apparence humaine ». ne greffe partielle de visage est une greffe, depuis un même individu décédé, d’une ou de plusieurs parties de visage sur n individu dont le visage a été gravement déformé. C’est une opération très lourde. La greffe totale de visage est un concept encore abstrait. On peut considérer qu’une greffe de visage est » totale » quand elle implique de greffer, depuis un même individu, plus de du visage. En 2010, en Espagne, a été réalisée une opération qui est revendiquée comme la première greffe totale de visage au monde.
Il a été greffé : toute la peau et les muscles du visage, ainsi que le nez, les lèvres, l’os maxillaire supérieur, les dents, le palais et les pommettes. Cependant, certaines opérations imilaires ont été réalisées, en France, au Etats Unis et au Royaume Uni, qui sont eux aussi revendiqués comme les premières greffes totales. La greffe du visage est singulièrement plus différent qu’une greffe d’un organe tiers, comme un rein ou un foie. Le visage représente l’identité même de la eprsonne, très différent des autres organes qui sont quasiment « identiques » pour chaque individu.
Ainsi, la question de limite éthique est particulièrement importante, car Popération implique de rendre à un individu le visage d’un défunt. Des simulations par ordinateur ont cependant ontré que la famille du défunt ne pourrait pas reconnaître le visage du mort sur la personne opérée. La greffe de visage implique également de hauts risques de rejet, jusqu’à 30% de chance de rejet les dix premières années. Elle implique également la prise à vie de médicament anti-rejet, impliquant dix premières années. Elle implique également la prise à vie de médicament anti-rejet, impliquant des effets secondaires sur l’organisme.
La greffe de visage est donc une opération très lourde, qu implique un « transfert » de visage et des opérations qui ne peuvent garantir des résultats parfaits, compte tenus de la dureté es déformations nécessitant ces greffes. Il est donc nécessaire, dans le cas de ces opérations, que chaque acteurs ( chirurgiens, patients, familles des donneurs ) soient conscient qu’ils participent à une avancée majeur de la chirurgie, qui implique de hauts risques médicaux et dont les effets ne sont peut-être pas encore tous déterminés.
CONCLUSION La Chirurgie Plastique divise les médecins et autres pratiquants. Bien qu’elle soit indispensable à la médecine; dans une optique de guérison psychologique et physique des blessés; et résultante d’une volonté innée et intemporelle de modification de son hysique, on perçois aujourd’hui avec, l’essor de la chirurgie esthétique, l’urgence de répondre à une question fondamentale : ou s’arrête le soin, ou commence l’esthétique « pour le loisir » ?