L’argent ne fait pas le bonheur

Autrement dit, acheter une multitude de biens matériels non essentiels ne contribuerait pas l’augmentation de la Notez ici que dans bi correspond grossière un article du Wall Str S. wp next page du bonheur désirés. Or, selon ent, le lien entre la satisfaction et l’argent serait expliqué davantage par la « façon » dont on dépense plutôt que le « montant » gagné (cliquer ici pour le lien). En résumé, il existerait trois grandes catégories définissant le mode de dépense. La première réfère à l’achat de biens matériels. Vous souhaitez une plus grande maison?

Le fait de l’obtenir contribuera certainement à une plus grande satisfaction, du moins, à court terme. Il y a autre chose que les biens matériels Quant à la deuxième catégorie, elle comprend les dépenses dans mentionne dans l’article la découverte à l’effet que les expériences apportent davantage de bonheur que le matériel, malgré la perception moins favorables des gens initialement. Comme un bien matériel dure plus longtemps, le réflexe consiste à lui attribuer une valeur supérieure. Par exemple, avec 5000$, on eut s’offrir un voyage en Asie ou un bel ensemble de meubles pour sa maison.

Lorsque le voyage est terminé, il n’existe plus, alors que les meubles sont encore là. Il s’agit d’un réflexe erroné, car bien que le voyage soit terminé, il demeure dans notre mémoire. Une expérience enrichissante change les perceptions de la vie, augmente les connaissances et se partage avec d’autres individus. Discuter de voyage entre amis s’avère souvent plus intéressant que de comparer les biens matériels de l’un et de l’autre. La troisième catégorie de dépense désigne les dons et les projets hilanthropiques.

Comme vous vous en doutez, ces trois types de dépenses ont été énumérés en ordre croissant d’apport au bonheur. Ainsi, aider les autres avec son argent constituerait l’activité la plus enrichissante sur le plan de la satisfaction personnelle. Soulignons également qu’il n’est point nécessaire d’être riche ou très riche pour s’y adonner. Selon des études menées par Elizabeth Dunn, professeur en psychologie de l’Université de la Colombie-Britannique, faire don de son argent produisait un impact similaire autant chez les personnes pauvres que chez les personnes riches.

Par conséquent, lorsque l’on évalue le taux de satisfaction chez les mieux nantis, il faut tenir compte de leur mode de vie. Dépensent-ils à outranc 2 satisfaction chez les mieux nantis, il faut tenir compte de leur mode de vie. Dépensent-ils à outrance sur des biens matériels pour leur propre consommation, ou participent-ils à des projets d’envergure pour améliorer le sort de leurs semblables? Sous cet angle, la valeur nette totale ou les revenus gagnés ne revêtent plus autant d’importance que ce que bien des gens imaginent.

Se priver pour mieux apprécier Selon une des expériences menées par Elizabeth Dunn, le fait de se priver temporairement d’un bien ou d’une expérience accroît substantiellement le taux d’appréciation. Cela ne surprendra probablement personne! Si vous vous rationnez sur la quantité de chocolat que vous mangez, vous apprécierez davantage chaque tablette que vous vous permettrez. C’est pourquoi on suggère donc dans l’article d’exploiter cette réalité en prêtant certains de nos biens afin de mieux jouir de leur possession par la suite.

Il nous est donc difficile de ne pas songer au principe de ‘épargne, qui consiste à repousser à plus tard la consommation en mettant de côté une partie de nos revenus. Nous avons si souvent entendu le vieil adage à l’effet qu’il faut profiter de la vie au moment présent et que l’épargne est fréquemment perçue de manière péjorative. Notons que cet argument est très prisé par les individus qui détestent épargner. Si, outre les rendements produits par le capital, économiser conduisait à davantage d’appréciation et de bonheur? N’est-ce pas là une bonne raison dadopter une certaine discipline à cet égard?