LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE EXPRIMÉE DANS

Dépister précocement la souffrance psychlque Intégrer les soins psychiatriques dans l’organisation des soins du 1er recours (amélioration du relais entre le médecin traitant et le psychiatre : intervention de professionnels de santé mentale dans les maisons de santé) Améliorer l’accès au CMP : pourront accueillir des médecins libéraux sur la base du volontariat Répondre aux urgences et prévenir la récidive des tentatives de uicide Développer les PEC à temps partiel (HDJ, accueil thérapeutique) Rapprocher les unités d’hospitalisation des populations (contre la désertification).

Il y a des zones géographiques où il n’y a rien pour hospitaliser les personnes présentant des troubles psy. Renforcer le suivi et la PEC à domicile (infirmiers libéraux ou de secteur, compétences dans les équipes mobiles) Formaliser des conventions entre établissement médico-sociaux et sanitaires Développer des formations croisées des équipes sanitaires, sociales et médico-sociales Améliorer la continuité des soins en milieu de vie ordinaire

Favoriser le retour et le maintien à l’emploi PATHOLOGIE MENTALE ET LIEN AVEC LA PRÉCARITE ET L’EXCLUSION L’exclusion et la précarité participent à la fragilisation de l’équilibre mental. Elles peuvent révéler des troubles latents. La précarisation sociale peut aussi être consécutive de troubles psychiques traités ou non. Une personne schizophrène qui passe « à la trappe » de différents contrôles, décompense un Jour ou l’autre et s 2 schizophrène qui passe « à la trappe » de différents contrôles, décompense un jour ou l’autre et se retrouve à vivre parfois dans de la précarité.

ENSEMBLE DE MANIFESTATIONS POSSIBLES Isolement, échecs répétés, conduites à risque (comportements sexuels non régulés, relation de dépendance à autrui, etc. ), conduites addictives, violence, angoisse et détresse, dévalorisation. Une souffrance psychique peut être directement liée à des déterminismes sociaux : chômage, maladie, ruptures. Il s’agit cependant d’un processus réversible. Ex : la dépression – la personne dépressive qui acquiert un emploi peut voir sa dépression se résorber.

ATTENTION ! Pas dans le cas de la schizophrénie. Une souffrance psychique peut aussi prendre origine dans des arences affectives, des ruptures dans l’enfance, des violences, des traumatismes (peut être dans le ressenti et pas seulement de l’image). Û Ces situations prolongées peuvent induire d’authentiques troubles mentaux caractérisés. La violence peut parfois être ressentie mais pas forcément prouvée (ex : le harcèlement moral). Il faut aider la personne exprimer ce ressentit.

Le facteur du temps est important : plus la personne est prolongée dans un état de détresse, plus le traumatisme sera long à réparer. LE ROLE DU TRAVAILLEUR SOCIAL Restaurer l’identité (recouvrement des droits) Soutenir les liens familiaux et sociaux Développer un travail d’ancrage aux points de repère Proposer des pistes concrètes Dans ce cas le travail social a des effets sur le psychisme. II peut prévenir Haggravatlon des troubles ou le basculement dans la pathologie.

LA RELATION D’AIDE Comporte plusieurs 3 troubles ou le basculement dans la pathologie. Comporte plusieurs dimensions : ‘accueil : être très attentif à ce que le patient dit, comment il le dit, à son comportement L’écoute sociale : se base sur la compréhension d’autrui. Elle n’est pas psychothérapeutique dans la mesure où elle ne prend pas n compte les processus inconscients. Mais à partir du moment où fon prend le temps d’écouter une personne, cela a un effet psychothérapeutique même si l’AS n’est pas un professionnel en la matière.

La relation de confiance (lien) La prise en compte globale de la personne et non pas uniquement d’une symptomatologie. L’utilisation des ressources de l’usager Cinstauration d’un cadre : périodicité des rencontres, durée de l’entretien L’encrage dans la réalité : vérifier la demande, les moyens, les outils, le rappel à la loi ‘acceptation des éventuelles mises en échec du travail social ou es ruptures du travail engagé. LES VIOLENCES AU TRAVAIL Û Violence exprimée par les usagers et adressée au travailleur social censé représenter une institution. Violence engendrée par certains paradoxes de la pratique. LIMITER LA VIOLENCE Faciliter l’accès des publics Aménager un espace d’accueil Repérer les situations d’urgence S’il le faut, différer la rencontre LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE (ATTENTION ! * DÉPRESSION) Recouvre à la fois des états d’âme douloureux, des réactions tristes à des déceptions des comportements déviants de mise en danger de soi ou des autres et des troubles mentaux. Une seule personne sur 7 soins adaptés. Il existe un 4 accepte des soins adaptés.

Il existe un délai, d’environ 10 ans en moyenne, entre les premiers symptômes d’une psychose et la première prise en charge thérapeutique ciblée. RECONNAÎTRE UNE DÉPRESSION Ennui, désintérêt perte de goût pour les plaisirs Culpabilité et auto-dépréciation Association de symptômes somatiques : perte d’appétit, troubles du sommeil, douleurs erratiques. S’inscrit dans un ralentissement psychomoteur (lenteur des gestes, difficultés à fixer son attention) Saccompagne d’idées noires Etat devant être durable : au moins deux semaines

LA CRISE SUICIDAIRE Processus qui peut durer de 6 à 8 semaines (peut différer d’une personne à une autre). PLUSIEURS PHASES Phase d’idéation : l’idée de se suicider Phase de l’intention Phase de programmation avec scénario : organisation de la mise en scène du passage à l’acte La relation de confiance engagée avec le travailleur social permet de parler directement de la mort et d’éviter bien souvent le passage à l’acte. Différents types d’urgences URGENCE FAIBLE : La personne désire parler, recherche la communication La personne cherche des solutions à ses problèmes

La personne n’a pas de scénario suicidaire précis La personne maintient ses projets pour les prochains jours La personne pense à des moyens et a des stratégies pour faire face à la crise La personne n’est pas anormalement troublée mais psychologiquement souffrante URGENCE MOYENNE : La personne a un équilibre S envisage un scénario suicidaire mais son exécution est reportée La personne ne voit que le recours au suicide pour cesser de souffrir La personne exprime directement son désarroi URGENCE ELEVEE : La personne décide où, quand, comment et le passage à l’acte est révu pour les jours qui viennent La personne semble être occupée de ses émotions, elle rationnalise sa décision ou, au contraire, paraît très émotive, agitée La douleur est omniprésente ou complètement absente La personne a un accès direct et immédiat à un moyen de se suicider : médicaments, lames de rasoir… La personne a le sentiment d’avoir déjà tout essayé Evaluation du potentiel suicidaire 3 PARAMETRES : Le risque L’urgence La dangerosité ‘évaluation doit être complétée par l’identification d’un évènement précipitant. ETAT D’AGITATION Peut survenir dans 3 contextes :

En dehors de tout contexte pathologique (réaction) En tant que cause psychiatrique : dans ce cas, l’agitation peut être due L’anxiété Une phase délirante Une phase maniaque (dans le cadre d’une psychose maniaco- dépressive, conduite addictive, état de manque) En tant que cause organique : peut résulter d’une maladie somatique (trauma crânien, encéphalite) LA PERSONNE AGITEE Face à la personne agitée, la première mesure est d’éviter d’être blessée ou que le sujet agité ne se blesse. Il faut évaluer le degré de représente le suiet faut faire appel à l’équipe et demander de l’aide. LA CRISE D’ANGOISSE Ces crises nécessitent le plus souvent une intervention médicale (comprendre l’origine). MANIFESTATIONS ANXIEUSES • Palpitations Sueurs Nausées Sensation d’étouffement avec oppression thoracique Vertiges et peur de mourir ou de perdre la raison Ces manifestations vont disparaître spontanément en une ou deux heures.

CE QU’IL FAUT FAIRE PENDANT LA CRISE D’ANGOISSE : Isoler le sujet (la présence de monde autour est un facteur d’aggravation) Parler avec la personne en la questionnant sur ce qu’elle ressent RECONNAITRE UN TROUBLE PSYCHOTIQUE Fléchissement de l’activité, modification de l’activité, hostilité ontre les proches, modification marquée et brutale du caractère Dysmorphophobie (crainte sur l’intégrité corporelle) : appréciation erronée de son propre corps – la personne se regarde et se trouve toujours trop grosse, trop maigre, moche (souvent l’adolescence) Comportements étranges, ésotériques Impulsions violentes rationalisées de manière bizarre Désorganisation de la pensée et du langage (notamment le « barrage » c’est-à-dire la suspension du cours du discours en milieu de phrases sans raison apparente. La personne reprend la parole sur un autre sujet sans donner d’explication) L’ÉTAT DÉLIRANT Lorsqu’on est confronté à une personne délirante, il convient d’adopter une attitude relativement neutre mais empathique Eviter de donner Pimpression que ron souscrit à ses dires sans qu’elle se sente totalement désavouée Le recours psychiatrique e est nécessaire RECONNAITRE UN TROUBLE ADDICTIF Il convient de distinguer [‘ABUS de la DÉPENDANCE (consommer beaucoup est différent d’être dépendant de la consommation).

La dépendance se repère par : La nécessité du produit tous les jours La présence de symptômes de manque : tremblement, sueur, irritabilité La nécessité de consommer au réveil TRAVAILLEURS SOCIAUX ET PSYCHIATRIE Peur d’accentuer la stigmatisation des publics accueillis AJUSTEMENT DES PRATIQUES Organisation d’action d’information et de sensibilisation Echanges interprofessionnels permettant la reconnaissance réciproque des expertises et savoir-faire. Soutenir les travailleurs sociaux en difficulté L’ORIENTATION Pour réaliser une orientation ciblée, le travailleur social doit pouvoir reconnaître les préconisations concernant le sujet.