Plus tard, en 1 907, Hubertine Auclert réussit à faire adopter par le Conseil général de la Seine une résolution en faveur du vote des femmes. Mais en autres mouvements avec les partis républ ini , Swape v plates-formes qu’une civique de la femme. t pas suivie par les s et dont les liens erdisent d’autres otion sociale et mes heurte trop un certain traditionalisme pour qu’il puisse être envisagé. Nommée par le gouvernement de Vichy, Madame Bouchemousse sera, à Vigeois, en Corrèze, la première femme maire. Par la suite, le 23 mars 1944, l’Assemblée consultative d’Alger adopte le principe du droit de vote des femmes.
Cest le 21 avril 1944 que le gouvernement provisoire du Général de Gaulle promulguait une ordonnance organisant les pouvoirs publics en France après la Libération. Celle-ci donnant po Sv. ‘ipe to pour la première fois aux femmes françaises le droit de voter et d’être élues, ainsi que celui de prendre part à un jury de Cour d’assises. Cette ordonnance qui stipulait dans son article 17, que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » marquait le premier acte législatif égalitaire et paritaire.
Elles voteront pour la première fois les 29 avril et 13 mai 1945, ates de l’application véritable du suffrage universel en France, puis les 23 et 30 novembre 1945 aux cantonales, et le 21 octobre 1945 pour élire l’Assemblée constituante. Pour célébrer ce 60e anniversaire, la ministre de la Parité et de l’Egalité professionnelle, Nicole Ameline, a réuni mercredi 21 avril 2004 à Paris les femmes ministres, ainsi que des élues, des intellectuelles et plusieurs des premières électrices de 1945.
L’occasion pour lire un message du Président de la République, Jacques Chirac, dans lequel il a rappelé que « malgré les progrès récents, nous avons beaucoup à faire » et a fixé trois priorités : La lutte contre toutes les formes de violences, contre le sexisme, contre les discriminations, contre les tentatives de remise en cause du principe de mixité sont autant de combats essentiels pour les valeurs de la République ». C’est évidemment l’égalité professionnelle. Dans les domaines de l’égalité de rémunérations et de promotion professionnelle, nous devons rattraper notre retard ». « Notre troisième combat doit être celui pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie publique. Il faut aller plus loin, notamment en ce qui concerne la représentation des femmes au Parlement ». 2 OF s aut aller plus loin, notamment en ce qui concerne la représentation des femmes au Parlement ».
Le 29 avril 2005, soixante ans jour pour jour après le premier vote des femmes, les femmes se sont rassemblées à Paris, sur le parvis des droits de l’Homme, à 18h, place du Trocadéro. La manifestation a eu lieu en présence de Simone Veil, et a été organisée à l’initiative de Nicole Ameline, ministre de la Parité et de l’Egalité professionnelle, de Claudie Haigneré, ministre déléguée aux Affaires européennes, et de nombreuses personnalités dont Blandine Kriegel, Nicole Notat, Fadela Amara, t d’associations de tous horizons.
La ministre de l’Egalité a souhaité célébrer deux événements importants dans l’évolution des droits des femmes : le droit de vote des femmes en France, et la construction européenne, qui a fait de l’égalité l’un de ses piliers. Les femmes et la politique Bien que les femmes possèdent le droit de vote et d’éligibilité depuis 1944, elles demeurent sous-représentées dans les assemblées locales, comme dans l’ensemble du monde politique. Pour la première fois, les Françaises prennent part à un scrutin à l’occasion des élections municipales d’avril 1945.
Dans le ontexte de l’après-guerre, cet événement suscite assez peu de commentaires et les journaux de l’époque n’y consacrent que quelques lignes : « quant aux femmes, promues enfin au même rang que les citoyens elles ont montré que l’exercice de leur nouveau droit leur apparaissait comme un devoir » Dès cette première consultation, et même s’il est difficile d’en connaître le nombre exact en raison d’un recensement qui reste 3 OF s consultation, et même Sil est difficile d’en connaitre le nombre exact en raison d’un recensement qui reste très approximatif usqu’en 1959, plusieurs femmes sont élues maires.
On en compte environ 250 en 1947 (ce qui représente moins de 1 % du nombre total de maires). Il apparaît cependant que les femmes sont mieux représentées dans les instances locales qu’au niveau national et leur participation est en constante progression. En 40 ans, la place qu’elles occupent à l’échelon municipal et départemental a fortement augmenté. Les femmes représentaient % des membres d’un conseil municipal en 1959, elles en représentaient 21,8 % en 1999.
De même, elles occupaient 0,8 % des sièges dans les conseils généraux en 1958, elles en occupaient 9 % en 2001. our autant, leur accès à la tête d’un exécutif local reste très minoritaire. Aux dernières élections municipales, seules 4000 communes ont choisi de désigner une femme pour exercer les fonctions de maire. On constate néanmoins une progression puisque le nombre de femmes appelées à diriger les affaires d’une municipalité est passé de 1 % dans les années 1950 10,8 % en 2001.
En outre, depuis l’élection de Catherine Trautmann à Strasbourg en 1989, les femmes accèdent à la présidence des conseils municipaux dans les villes de plus de 100 000 habitants. Aujourd’hui, quatre agglomérations de cette importance sont irigées par des femmes : Aix-en-Provence, Caen, Lille et Strasbourg. Au niveau départemental, l’élection d’Evelyne Baylet dans le Tarn-et-Garonne, en 1 970, marque l’accession des femmes à la présidence d’un conseil général. Quant aux c 4 OF S l’accession des femmes à la présidence d’un conseil général.
Quant aux conseils régionaux, il faut attendre 1992 pour voir Marie-Christine Blandin et Lucette Michaux-Chevry prendre respectivement la tête des régions Nord-Pas-de-Calais et Guadeloupe. Actuellement, seule la région Poitou-Charentes est administrée par une femme. Les premières femmes députés Le 21 octobre 1945, ont lieu les premières élections législatives de l’après-guerre : depuis le 21 avril 1944, les Françaises sont non seulement électrices mais éligibles et les partis politiques ont réservé des places sur leurs listes à celles qui ont courageusement participé à la Résistance. 3 d’entre elles sont élues et font leur entrée au Palais Bourbon le 6 novembre 1945. Le président d’âge, Paul Cuttoli, salue « l’Assemblée sans doute la plus hautement représentative de la communauté française qui ait jamais existé, puisque les femmes françaises, les Français e l’étranger et nos populations coloniales y sont largement et justement représentés ».