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Cependant, nous constatons que nous sommes sur la bonne voie car le revenu oyen des femmes a augmenté plus rapidement que celui des hommes au cours des dernières années. En fait, en 2003 le revenu des femmes était de 13% plus élevé qu’en 1997 et celui des hommes avait augmenté seulement de pour la même période période. En 2000, le salaire hebdomadaire des femmes était de 482,86 $ et est passé à 577,97 $ en 2006, nous pouvons noter une augmentation de 19,7%.

Pour les hommes, durant cette même période, le salaire était de 666,11 $ en 2000 et de 760,81 $ en 2006 pour une augmentation de Nous constatons donc que les gains des femmes augmentent plus rapidement que ceux es hommes, mais que les femmes doivent performer beaucoup plus pour arriver à ce point. On sous-estime souvent les emplois de femmes donc les salaires sont moins élevés. Je ne suis pas surprise de constater que le revenu des femmes augmente selon leur niveau de scolarité.

Prenons par exemple, toujours en 2003, les femmes ayant un diplôme universitaire, qui ont travaillé à temps plein durant toute l’année, ont gagné en moyenne 53 400 $ alors qu’aucune femme des autres groupes n’a gagné plus de 35 000 $ cette année-là. Mais gardons en mémoire, quel que soit leur niveau de scolarité, les ains des femmes sont bien inférieurs à ceux des hommes. Ce qui m’amène à vous parler du principe de l’équité salariale qui dit: « un salaire égal pour un travail égal ».

Il s’agit ici de reconnaître la valeur des emplois occupés traditionnellement ou majoritairement par les femmes. En 1996, l’adoption de la loi 25 sur l’équité salariale constituait un grand pas pour les femmes sur le marché du travail. À ce jour, quelques lacunes sont toujours soulevées, mais en général les femmes ont obtenu de bons gains et sont de plus en plus traitées également aux hommes. En 2007, elles détiennent encore la majorité (plus de 70 %) 2 également aux hommes.

En 2007, elles détiennent encore la majorité (plus de 70 %) des postes du secteur de la santé, de ceux du personnel en finance, en secrétariat et en administration, du personnel de bureau et de supervision du travail de bureau et du personnel de soutien familial et de garderie. À l’inverse, les femmes comptent toujours pour moins du quart des personnes en emploi dans les professions traditionnellement masculines. II s’agit des professions liées aux sciences naturelles et appliquées et à la production de biens. http://emploiquebec. et/publications/pdf En 1976 le taux de mères à l’emploi était de tandis qu’en 2001 il était passé à Durant les années soixante-dix les mères travaillaient souvent à temps partiel et après que les enfants soient entrés à l’école. Nous notons par exemple qu’en 2001 ces dernières travaillaient davantage à temps plein. À l’heure actuelle les femmes assurent la plupart des tâches ménagères et ce sont elles qui s’occupent le plus des enfants. Quand la journée de travail se termine le « 2e quart » débute, le souper, les devoirs, les bains etc.

Cest aussi les femmes ui s’absentent le plus souvent du travail pour les obligations familiales et lorsqu’il y a séparation c’est la plupart du temps la femme qui a la garde des enfants. Avons-nous des moyens concrets proposés pour concilier travail et famille? Certaines entreprises ont trouvé des solutions pour aider les femmes en ce sens tel que : garderie en milieu de travail – horaire flexible – télétravail – droit de s’abse 3 ce sens tel que : garderie en milieu de travail – horaire flexible – télétravail – droit de s’absenter pour des rendez-vous possibilité d’amener les enfants au travail si elles n’ont pas de ardienne.

Ainsi pour les femmes qui doivent concilier travail et famille certains avantages sont constatés comme la diminution du stress, un meilleur rendement au travail, plus de sentiment de satisfaction dans la vie générale, un taux d’absentéisme plus bas. Est-ce si difficile la conciliation travail-famille pour les femmes? Une étude démontre qu’en 1999 46,2% des femmes interrogées disaient trouver la conciliation moyennement difficile ou très difficile par rapport à 26,7% en 1989 et de plus en plus considéraient ne pas passer assez de temps avec leur famille.

Les entreprises sont de plus en plus ouvertes à cette conciliation, mais nous ne devons pas oublier que concilier travail et famille c’est aussi passer du temps de qualité avec celle-ci! Je crois finalement que la société a évolué depuis les années soixante-dix sur plusieurs plans. Les femmes sont de plus en plus reconnues pour leurs compétences et traitées de manière égale. Même si certains points sont encore au stade embryonnaire, je crois que notre société est sur la bonne voie et que les femmes auront la place qui leur revient en y mettant les efforts et en se battant pour cette équité.

Données tirées de: LINDSAY, C. et ALMEY, M. (2005), Femmes au canada, Rapport statistique fondé sur le sexe, Statistique Canada, cinquième édition, Canada. TRÉBAOL, G. (2006), La conciliation travail-famille, plus difficile po 4 cinquième édition, Canada. TRÉBAOL, G. (2006), La conciliation travail-famille, plus difficile pour une femme ? , www. carrefourfamilles. com. TREMBLAY, D. G. (2004), Économie du travail, Les réalités et les approches théoriques, Québec, Éditions Saint-Martin.

Question 2 La présence des femmes dans les organisations est maintenant pratique courante depuis plusieurs années. Bien que celles- ci se soient frayé un chemin dans les organisations et la GRH, il n’en demeure pas moins qu’elles occupent beaucoup plus d’emplois à temps partiel ou dans des secteurs qui sont réservé habituellement aux femmes. Les hommes pour leur part, sont depuis toujours partie intégrante du milieu du travail, ils ressentent moins les problèmes reliés à l’emploi.

Pensons par exemple à un travail égal en une femme et un homme, la femme reçoit en majeure partie du temps un salaire inférieur à celui de l’homme. De plus, les hommes occupent beaucoup plus de postes de haut niveau par rapport ux femmes. Pourtant, il est bien connu que les femmes qui occupent des postes de gestionnaires ont des qualités que les hommes ont pas. Malheureusement, la présence des femmes sur le marché du travail soulève des problématiques complexes liées au harcèlement sexuel, de la discrimination et les congés parentaux.

L’attraction et la rétention des femmes sont des préoccupations auxquelles les organisations sont confrontées. Comme dans plusieurs domaines, les entre rises doivent être en mesure d’attirer les meilleures can doivent aussi pouvoir les S les meilleures candidates, mais doivent aussi pouvoir les onserver au sein de l’organisation. Les efforts de rétention et d’attraction des femmes doivent être mis à contribution afin de réduire les coûts élevés que cause le roulement de personnel.

Comme pour l’ensemble de la population , les femmes recherche des conditions de travail favorables à leur bien-être. La rémunération directe ou versée en espèce (salaire, bonus, prime, allocations) et indirecte (assurances collectives, avantages sociaux et congés fériés, régime de retraite, pratiques favorables à la conciliation travail-famille) aident évidemment à l’attraction des mployés, mais ne peuvent qu’à eux seuls se démarquer (devenir un employeur de choix) de ses concurrents.

Quelques autres facteurs peuvent aider à la rétention des employés tels que: • L’avancement de carrière (la progression au sein de l’entreprise) • La formation offerte • Le style de gestion (l’attitude du supérieur immédiat et la relation avec celui-ci) • La description du poste (stimulant, offre des défis) • La reconnaissance de l’entreprise envers l’employé Concernant les femmes, les valeurs de l’entreprise, l’ambiance de travail et le dynamisme de celle-ci sont des facteurs importants a rétention.

Les femmes obtiennent en majorité des diplômes universitaires, mais pourtant elles n’occupent pas la majorité des postes de cadres. L’évolution des femmes canadiennes depuis la dernières décennies est marquante. En 2009, les postes dans la vente et services et dans les affaires, la finance et l’administration étaient majoritairement occupé majoritairement occupé par des femmes. La portion était cependant proportionnelle (minime majorité des femmes) entre les deux groupes (hommes et femmes) dans les secteurs des services sociaux, enseignement, administration publique et de la anté.

Cependant, les hommes étaient beaucoup plus nombreux dans les secteurs du transport, de la construction en gestion et la fabrication/transformation des matières. Entre 1996 et 2006, les femmes sont passées majoritaires dans des secteurs tels que la gestion des ressources humaines, dans des postes de directrices d’administration, dans la fabrication de produits textiles, dans le domaine de l’immobilier et dans le domaine de l’assurance. Une percée importante pour les femmes qui est en constante évolution à ce jour.

L’organisation du travail pour les femmes est un domaine aussi très important. Au cours des dernières années, les entreprises ont amélioré la vision de l’organisation du travail afin de permettre aux femmes d’occuper un emploi et gére adéquatement vie personnelle et familiale. Les horaires comprimées, les horaires flexibles, le télétravail, les garderies sur les lieux de travail et plus encore. Afin de permettre aux femmes, qui sont plus souvent impliqué dans la gestion familiale, les entreprises n’ont aucun autre choix que d’offrir de telles conditions et ainsi rester concurrentielles.

Question 3 Étant employée d’un hôpital, je fais partie prenante d’un milieu ccupé majoritairement pas des femmes (infirmières, secrétaires, préposées aux b prenante d’un milieu occupé majoritairement pas des femmes (infirmières, secrétaires, préposées aux bénéficiaires). Les hommes sont de plus en plus présents au sein de l’organisation, mais il en reste pas moins que 9 infirmiers sur 10 sont des infirmières. Les femmes sont majoritaires chez les infirmiers. Cette proportion est stable depuis près de 20 ans.

Elles représentent 85, 1 % des effectifs en 2000 et 84,6 % en 2006. vert: femmes bleu: hommes Une étude menée par Santé Canada qui tente d’établir un lien ntre la santé physique et psychologique des infirmières et les conditions de travail nous amène a croire que: l’état de santé général passable ou mauvais déclaré par les infirmières est lié au stress au travail, notamment le degré élevé de tensions et de contraintes, le manque de soutien de la part du superviseur ou des collègues et les exigences physiques excessives.

La probabilité d’une absence du travail de 20 jours et plus est alors plus élevée. Nous savons que les compressions budgétaires et le manque en santé est un problème majeur ces dernières années, qu’est-ce que la GRH pourrait bien faire afin d’aider les nfirmières? Celles-ci sont malheureusement dans l’obligation d’effectuer du temps supplémentaires obligatoires dans la moitié du temps, est-ce normal? L’employeur a malheureusement les mains liées. Le gouvernement doit faire quelque chose.

Dans le meilleur des mond tion du travail des 8 à ces dames (qui sont majoritaires dans ce type d’emploi) des conditions plus saines et du matériel plus adéquat afin de les aider (par exemple de la machinerie plus disponible afin de soulever les patients plus « gras ») pour éviter les accidents de travail. II existe des horaires estivaux 7/7 (été seulement), ourquoi ne pas les introduire tout au long de l’année. Les conditions de travail sont difficiles pour ces dames qui donnent corps et âmes pour leurs patients.

Les soins sont donc laisser de côté un peu afin de pouvoir arriver dans le temps. Les heures supplémentaires sont restreintes au maximum et les demandes de supérieurs augmentées. Les budgets sont coupés, mais la demande (population vieillissante, cancers etc. ) augmente dannées en années. Tel que dit plus haut, le gouvernement doit faire quelque chose si nous voulons que les conditions de travail des infirmières s’améliorent.