La motivation

La motivation Dans une perspective plus complexe, ce chapitre présente l’utilisation des principales approches de motivation visant optimiser le comportement des employés. Dans un premier temps, il s’avère nécessaire de bien définir la notion de motivation, dont les significations sont multiples. 1 -Motivation et besoins individuels Avant d’expliquer ce qu’est la motivation, il convient de préciser ce qu’elle n’est pas. Il est en effet courant, mais erroné ; d’affirmer qu’il s’agit d’un trait de personnalité ; donc que certaines personnes font preuve et d’autres pas.

Dans la pratique, cette attitude correspond à celle d’un manager qui accuserait définitivement tel ou aucune motivation. L OF4 démontrent cependa qu’ , _ ‘Vipe next page les gens. On sait que résulte des interactio équipe de n’avoir les dans ce domaine e cataloguer ainsi ne donnée ; elle ituation à laquelle il est confronté. Si chaque personne diffère par son dynamisme, il n’en demeure pas moins que la motivation d’un individu varie en fonction de chaque situation rencontrée.

Pour bien analyser ce concept, rappelons que le niveau de motivation dépend à la ois de l’individu concerné et, pour chaque individu, du moment considéré. La motivation professionnelle se définit comme la volonté de fournir un effort important afin d’atteindre les objectifs fixés par l’entreprise, volonté conditionnée par la capacité dudit effort satisfaire un besoin personnel. Plus simplement, la mo Swige to vie' » next page motivation est fonction de trois éléments clés : l’effort, les objectifs de l’entreprise et les besoins.

Bien que la not ion de motivation puisse s’appliquer, dans son sens le plus général, toutes sortes d’objectifs, l’attention particulière accordée ici aux comportements des individus dans le travail explique qu’on s’intéresse uniquement aux objectifs de l’entreprise. L’idée d’effort correspond à une mesure d’intensité. Lorsqu’une personne se sent motivée, elle travaille plus dur, plus longtemps. Elle s’implique davantage dans sa tache. Pour autant, ce surcroit d’effort a peu de chances de profiter à l’entreprise s’il n’est pas canalisé.

Par conséquent, il faut prendre en compte non seulement l’intensité des efforts, mais aussi leur qualité, et rivilégier ceux qui s’accordent avec les objectifs de l’entreprise et s’orientent vers leur réalisation. La notion doit enfin être envisagée comme un processus de satisfaction des besoins (voir document). Le besoin, dans le cadre de notre définition, désigne un état interne qui éveille le désir d’atteindre un résultat donnée. Un besoin non satisfait crée une tension qui va pousser l’individu dans une direction particulière.

Cette pulsion génère un comportement de recherche visant à découvrir les objectifs particuliers qui, leur réalisation, combleront le besoin et réduiront a tension. Besoin : état interne dynamique qui éveille chez l’individu le désir d’atteindre un résultat donné. On peut dire des employés motivés qu’ils se trouvent dans un état de tension. Pour soulager cette dernière. Si cet effort permet de combler leur besoin, il réduit alors simultanément la tension.

Mais 2 Mais dans une optique professionnelle, cet effort tensio- réducteur doit correspondre en outre aux objectifs de l’entreprise. La définition de la motivation exposée précédemment implique donc nécessairement que les besoins ndividuels se montrent compatibles et cohérents avec les objectifs organisationnels. Sils ne le sont pas, les efforts fournis par les individus risquent de se retourner contre les intérêts de l’entreprise. Les situations de ce genre s’avèrent bien plus fréquentes qu’on ne le croit.

Pour satisfaire leurs besoins sociaux, certains employés peuvent ainsi passer beaucoup de temps à discuter avec leurs collègues, consulter sur internet et leurs sites favoris ou jouer sur leur ordinateur. Ces activités exigent d’importants efforts mais demeurent, du point de vue de ‘entreprise, totalement improductives. 2-La motivation ressemble-t-elle à une pyramide (A. Maslow) ? La plus célèbre théorie de la motivation reste probablement celle du psychologue Abraham Maslow, basée sur la définition d’une pyramide des besoins.

Pour Maslow, l’être humain connait cinq grands types de besoins, que l’on peut classer de manière hiérarchique. 3-Théorie de la pyramide des besoins : Développée par Maslow, elle propose un classement hiérarchique des cinq besoins de l’être humain : besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime et d’auto-accomplissement. Chacun ne s’exprime qu’à partir du moment où le précédent a été comblé. Ce sont : Les besoins physiologiques : Nourriture, logement et autres impératifs corporels.

Les besoins de sécu 3 besoins physiologiques : Nourriture, logement et autres Les besoins de sécurité : Protection contre les douleurs physiques et morales. Les besoins d’appartenance : Affection, inintégration au sein d’un groupe, acceptation et amitié. Les besoins d’estime : Sur le plan interne : respect de soi- même, indépendance, réussite ; sur le plan externe : statut social, onsidération, attention. Les besoins d’auto-accomplissement : Développement personnel, exploitation de son propre potentiel, envie de se réaliser.

Dés lors qu’un besoin se trouve globalement satisfait, il cède la place au suivant. Le document montre clairement que l’individu est ainsi amené à gravir peu à peu la pyramide. La théorie affirme qu’un besoin suffisamment satisfait n’apporte plus aucune motivation, même s’il n’est jamais totalement comblé. Pour motiver quelqu’un, Maslow explique qu’il faut d’abord comprendre à quel niveau de la hiérarchie cette personne se itue, puis s’attacher à satisfaire les besoins correspondant à ce niveau, ou ceux du niveau immédiatement supérieur.

La théorie des besoins de Maslow a bénéficié d’une très large audience, en particulier auprès des professionnels du management. Sa logique intuitive et sa facilité de compréhension expliquent sans doute son succès. En règle générale, l’expérience n’en a malheureusement pas permis la validation. Maslow ne s’est d’ailleurs jamais soucié de prouver empiriquement sa théorie, et aucune des nombreuses études qui sy sont employées n’a réellement convaincu.