Analyse de poème l’Ennemi de Baudelaire

représente pour Bau aire u particulièrement sa valeurs bourgeoises i Sens général du poème : Analyse de poème l’Ennemi de Baudelaire Premium By aylaskergatll OeapanR 02, 2015 7 pages L’Ennemi : poème qui se trouve dans la section Spleen et Idéal qui est la plus importante par le nombre de poèmes qu’elle contient. Elle décrit un état intenable et lion remarque que les poèmes présents dans cette section représentent un va et vient entre ce Spleen et Idéal représentant la double postulation du poète.

Il est déchiré entre le bien et le mal, entre cette aspiration à l’élévation et la chute. Le poète aspire à l’infini, à l’IdéaI mais il est cloué dans ce monde matériel où il ne se sent pas à sa place. Par ses poèmes on remarque parfois qu’il connaît des moments d’élévation en évoquant la beauté mais très vite le Spleen reprend le dessus. Baudelaire : 9 avril 1821 -31 août 1867. Alors qu’il nia que 6 r lui une jeunesse I Aupick qui t ce qu’il aime, plus opposition aux son beau-père.

Le poème est construit sur une métaphore filée entre la vie et les saisons, par laquelle le poète rapporte, dans un déroulement chronologique, les épisodes de sa vie. Les épisodes de sa vie sont eprésentés symboliquement par des saisons. Ce poème pose une nouvelle figure du poète d dans son rapport au temps. Le poète nous démontre que le temps est l’une des plus obsédantes composantes de ce qu’il appelle le Spleen. Il est omniprésent, étouffant, il se révèle être douloureux à chaque étape de la vie puisqu’il y impose un bilan désespérant.

Premier quatrain : La jeunesse est comparée à un été bouleversé par les vicissitudes du temps. Deuxième quatrain : Le bilan négatif de la maturité, qui est comparée à l’automne. On note l’annonce de la mort. Premier tercet : Espoir d’un renouveau qui s’apparente au rintemps. Deuxième tercet : La présence destructrice du temps s’oppose ? tout développement et à toute croissance nouvelle (=l’hlver). On peut donc remarquer que de multiples thèmes se retrouvent dans ce poème : la mort, les étapes de la vie, les saisons, la douleur, le temps.

Structure du poème : Ce poème est un sonnet que l’on peut qualifié d’irrégulier puisqu’il ne suit par les règles de construction d’un sonnet classique. sa versification est la suivante : ABAB CDCD EEF GFG. Etant un sonnet ce poème est donc divisé en deux quatrains et deux tercets et les vers contiennent tous 12 pieds, donc sont tous n alexandrins. On a la présence de rimes pauvres tout au long du texte ce qui signifie que les mots rimant ensemble n’ont qu’un seul son en commun.

Repérages, analyse et interprétation . Premier quatrain : Le poète évoque un passé révolu («fut» et verbes au passé), celui de sa «jeun 2 verbes au passé), celui de sa «jeunesse», puis il en fait un bilan décourageant, la strophe se composant ainsi de deux parties complémentaires (vers 1-2 et vers 3-4), nettement délimitées par une forte ponctuation. Sa jeunesse est présentée comme un été (orages – brillants soleils – tonnerre – pluie – fruits) tumultueux et ourmenté.

Il subit des atteintes ( ténébreux orages – tonnerre – pluie – ravage) mais il y a aussi des moments agréables quelques fois ( ça et là – brillants soleils – fruits vermeils). Présence d’antithèses qui montent la dualité entre espoir désespoir, Idéal Spleen événements météorologique le montent. On voit que le poète hésites dès son plus jeune âge entre cette dualité espoir désespoir. On le remarque également par des sons alternant douceur et agressivité –> allitération en « je » « l » « s » s’opposent aux allitérations en « r » et « t » qui marque une certaine dureté et agressivité.

Champ lexical de la ruine et de la désolation : ténébreux orage, tonnerre, pluie, ravage Tristesse marquée au dernier vers de la strophe qu’il reste, bien peu En mon jardin = son imagination Dans cette fin de strophe on remarque que la poésie devient nourriture spirituelle, « fruits vermeils » Et sa jeunesse est représentée par une récolte des émotions qui sont balayées par les pluies et les tempêtes dévastant et saccageant en lui et dans son art c 3 émotions qui sont balayées par les pluies et les tempêtes dévastant et saccageant en lui et dans son art ce qui restait de rillant et de l’ordre du don « bien peu de fruits vermeils = ses poèmes » Par conséquent, le poète nous donne ici une image très négative du temps qui a détruit toute sa production (poèmes) Deuxième quatrain : s’ouvre sur une constatation qui apparaît comme la conséquence de la première strophe (‘Voilà que ») .

Cest un résultat donné en deux étapes successives voil? que « et que vers 5 et6). Cette strophe représente l’automne et représente le présent, le moment de la constatation (verbe au présent et passé composé). Il fait donc apparaitre une suite chronologique (l’automne après ‘été). L’automne des idées est une métaphore qui représente l’esprit. ‘image du jardin qu’on avait dans la première strophe est prolongée et aggravée (dévastation « inondées » + réparations « rassembler à neuf « nécessaires). Par l’utilisation de termes concrets (« pelle », « râteaux ») et l’accumulation des images, on a une illustration visuelle des désastres du temps dans cette strophe.

Mais si les trois premiers vers sont encore tournés vers la vie, avec la possibilité de planter et donc de produire encore, de « rassembler à neuf le dernier vers du quatrain glisse doucement vers la mort. La comparaison du vers 8 comme des tombeaux ») suggèrent en effet la mort avec le champ lexical d 4 vers 8 (« comme des tombeaux ») suggèrent en effet la mort avec le champ lexical de l’enterrement (pelle, terre, creuse, trous, tombeaux) : la vie et l’inspiration sont ravagées par le temps et la mort est redoutée et peut être attendue. Présence d’une métaphore du poète qui est assimilé à un fossoyeur. Il creuse pour rencontrer la mort ou l’inspiration. Premier tercet : Il suggère une hypothèse (« et qui sait ») qui apparaît comme un élan d’espoir dans le futur (emploi du futur : trouveront).

Cet espoir apparait également brièvement avec l’emploi du conditionnel vers 11 Cet élan d’espoir prend appui sur les images des strophe précédentes dans le cycle des saisons, l’automne, puis l’hiver associé à la mort, font espérer le renouveau du printemps fleurs nouvelles vers 9). « fleurs nouvelles « rêve », se positionne ainsi en possible renouveau, que l’on peut mettre en parallèle avec l’Idéal opposé au Spleen. L’enchaînement des symboles, donc des saisons qui représentent les étapes de la vie, conduit à considérer les « fleurs nouvelles » comme le printemps des idées, c’est à dire un renouvellement de ‘inspiration. Le « mystique aliment » a une valeur religieuse avec le mot mystique et c’est une association entre les éléments, une correspondance entre le sol et le ciel, entre l’en-bas et l’en-haut. ? les fleurs » s’apparentent au titre. Deuxième tercet: L’expression de la souffrance dans le premier hémisti S fleurs » s’apparentent au titre. hémistiche du vers 12 est un double cri du désespoir, invocation suppliante. Cette double apostrophe est une personnification de la douleur Ô douleur . ô douleur ! Cespoir dun renouveau s’envole par le constat de la douleur du poète. Le retour à l’utilisation du présent montre que le désespoir et l’obscurité l’emportent. On remarque l’action dévorante et irrémédiable du temps. Le temps est assimilé à un monstre. Il est personnifié et encore plus mis en avant avec la majuscule qui fait de ce mot une allégorie.

Le Temps occupe une place dominante puisqu’il est sujet des différents verbes d’actions alors que le mot vie est un simple complément d’objet direct. Alors qu’il était omniprésent dans la métaphore des saisons , il est enfin nommé puis désigné par une périphrase l’obscur Ennemi vers 13) qui insiste sur son hostilité et sur le caractère aché de son action. Cette périphrase est exprimée sous forme d’images réalistes et horribles puisqu’on dit qu’il (« mange la vie « ronge le cœUr. Le temps est alors véritablement présenté comme un vampire qui, pour assurer son immortalité, « mange », « ronge », « croît » et « se fortifie » du «sang que nous perdons», le sang étant symbole des forces de l’être humain.

Par ce tercet on remarque très clairement la destruction de cette « aliment mystique » cité au terce tercet on remarque très clairement la destruction de cette « aliment mystique » cité au tercet précédent et qui entraîne la estruction de toute possibilité d’une inspiration nouvelle. Plus généralement : Au début du poème et jusqu’à la troisième strophe on observe la présence du « je » donc de l’implication personnelle du poète, de l’exposition de sa vie et de l’impact du Temps sur lui-même. Au dernier tercet on remarque le passage ? un nous qui généralise le poème à tous les hommes. Cela montre donc que le Temps est l’ennemi de tous. Champ lexical du travail de la terre : jardin, fruits vers 4 – pelle, râteaux vers 6 – terres, creuse vers 7 et 8 – sol vers 10 – croît vers 14.

Champ lexical de la nourriture : fruit vers 4 – aliment vers 1 1 ange vers 12 – ronge vers 13. Champ lexical de la vitalité : vermeils vers 4 – vigueur vers 11 – vie vers 12 – cœur vers 13 – croit, se fortifie vers 14. Champ lexical de l’eau : pluie vers3 – inondées vers 7 eau vers 8 – lavé vers10. Conclusion : Dans ce poème qui est révélateur du Spleen Baudelairien, on peut remarquer l’influence du Romantisme puisqu’il y a le thème de la conscience du temps, de l’angoisse et de la mélancolie. Le temps apparaît donc comme la grande limitation de l’être humain mais il est possible pour Baudelaire de lutter contrer cet ennemi grâce à sa poésie.