Est-il juste de dire que l’erreur est humaine?

Est-il juste de dire que l’erreur est humaine ? Introduction En quoi l’erreur est-elle humaine ? D’où viennent nos erreurs ? Selon Descartes, toute erreur est par définition une erreur de jugement et doit être attribuée à la volonté qui juge. Il est naturel de se tromper, faire des erreurs fait partit la condition humaine. Après tout nous sommes tous humains et nous avons remarqué dans nos propres expériences que nous faisons chacun des erreurs. Seuls les humains semblent pouvoir se tromper puisque l’erreur dépend de la fé soi.

Nous verrons les dépendance de l’erre à lac l) Différentes définiti t de la conscience de u mot erreur, la erreur est évitable. L’erreur vient du mot latin errare, « errer » qui définit une affirmation fausse, c’est-à-dire en contradiction, soit avec les règles de la logique, soit avec les données de l’expérience. Selon Descartes, c’est un usage de la liberté humaine (ou libre arbitre) en dehors des limites de la raison, usage qui n’est possible que parce que l’homme est un être imparfait.

On fait une erreur ? partir du moment où on n’atteint pas un certain idéal ou que l’on n’arrive pas à faire quelque chose correctement. Une erreur c’est ussi rater quelqu Swipe to Wew next page quelque chose ou se tromper et ne pas atteindre le but attendu, d’un point de vue abstrait c’est aussi ne pas être conscient de ce que l’on fait et du coup faire une erreur car on n’est pas éclairé par la sagesse. La cause principale de l’erreur est lorsque l’on se prononce sur des objets inconnaissables. ne erreur désigne une opinion, un jugement ou une parole non conforme à la réalité, ? la vérité ; lorsque l’acte est conscient, il ne s’agit plus d’une erreur mais d’un mensonge. Plusieurs personnes arrivent à confondre -une erreur- et -une aute- or ces deux termes sont très opposé l’un de l’autre. Nous distinguons erreur et faute dans l’intention (la conscience) et le choix (la liberté d’agir) de son auteur. Selon Freud, ce n’est jamais par hasard que nous faisons une erreur. Une erreur serait de l’ordre de l’accidentel, causée par un manque d’attention, la fatigue, le stress ou une émotion passagère.

Cette erreur peut être plus ou moins grave mais elle n’est ni voulue ni préméditée tandis qu’une faute relève d’un acte Intentionnel, son auteur est conscient de ce qu’il fait et des conséquences possibles de ses actes. Il y a une question de responsabilité et d’imputabilité dans les deux cas mais la responsabilité est plus grave lorsqu’il s’agit de la faute car l’auteur d’une faute était être conscient des conséquences de ses actions et qu’il était libre de ses 2 faute était être conscient des conséquences de ses actions et qu’il était libre de ses choix. L’erreur est aussi une grande étape dans la recherche de la vérité. ? La vérité a besoin de l’erreur pour apparaitre « Ne se trompe que celui qui cherche la vérité » donc celui qui ne cherche pas la vérité ne se trompe jamais. C’est ce que l’on aperçoit dans un raisonnement mathématique, on déduit la vérité d’une proposition à partir de la fausseté de son contraire. Cerreur peut donc être positive mais en quoi peut-elle l’être ? Le fait qu’une expérience échoue prouve qu’une hypothèse ou qu’une théorie était erronée. Ce n’est pas l’erreur par elle-même qui est positive, mais la démarche qui consiste à chercher l’erreur. Cest parce que l’homme fait des erreurs qu’il progresse.

Il) Dépendance de l’erreur à la conscience Nous disons que l’erreur est humaine car l’homme est le seul ? ouvoir se cultiver et perdre du jour au lendemain ses connaissances puisqu’elles résident dans la mémoire seulement et qu’elles ne sont pas que pures reconnaissances génétiques comme l’animal. Car l’homme comparé à l’animal est le seul ? pouvoir avoir des connaissances/un savoir qui ne soient pas génétiques (l’animal ne possède que la conscience spontanée avec l’instinct animal) mais qu’il acquiert grâce à sa capacité de perfectibilité qu’invente Rousseau.

Si nous enlevons l’homme du con 3 acquiert grâce à sa capacité de perfectibilité qu’invente Rousseau. Si nous enlevons l’homme du concept, et que nous prenions un animal, les chats par exemple, font- ils des erreurs ? Si un chat saute d’un bureau à un lit et qu’il rate son saut et tombe sur le sol, même si le chat n’avait pas connaissance de la situation dans laquelle il s’est mit, quelque chose lui a permit de penser qu’il pouvait réussir à sauter de l’autre côté mais qu’il s’est trompé. Ou encore lorsqu’un oiseau se pose sur la route et qu’il se fait écraser, celui-ci à mal anticipé la voiture.

Mais le fait que le chat ait mal anticipé son saut, il est sûr qu’il ne l’essayera pas sur le Grand Canyon car il possède une conscience qui est animale. Canimal peut alors lui aussi commettre des erreurs dans ses estimations et adopter une mauvaise stratégie. Ce qui différencie l’homme de l’animal c’est donc la conscience. L’homme possède une conscience, un savoir et des connaissances qu’il déploie pour s’élever au-dessus de sa condition originelle (La perfectibilité selon Rousseau), tandis que celle de l’animal est spontanée. pour faire une erreur il faut être conscient de l’avoir fait, d’où le rôle de la conscience.

Toutes les rreurs sont peut-être toujours dues à la conscience, Bergson en déduit que l’intensité de la conscience est fonction de la quantité de choix qu’il y a dans nos actes. Lorsque l’on 4 de la conscience est fonction de la quantité de choix qu’il y a dans nos actes. Lorsque l’on dit que deux et deux font cinq, c’est une erreur de calcul. Lorsque nous disons « II neige aujourd’hui » c’est une erreur, un jugement qui est contraire à la réalité des faits. Nous pouvons tirer de ces exemples que l’erreur est une privation de connaissance, ce qui est un phénomène humain.

L’erreur vient aussi du fait que l’homme reconnait le sentiment du vrai bien et du mal d’où d’écoule le sentiment de rater quelque chose. Ill) Peut-on éviter l’erreur ? pour éviter l’erreur, nous devons prendre parti de l’erreur pour éviter son renouvellement et tout d’abord en utilisant la méthode de Descartes qui consiste à utiliser la façon des mathématiques c’est-à-dire commencer par le plus simple et le plus évident et enchaîner les énoncés par des chaînes de raison. Il faut surtout éviter la prévention et la précipitation c’est-à-dire juger avant de avoir suffisamment d’un sujet que l’on connait peu.

La mise en place de procédures permet, théoriquement, de diminuer les possibilités d’erreurs. un mécanicien peut par exemple éviter l’erreur en suivant un protocole donné. L’absence de procédures ne garantit pas que l’on ne fera pas d’erreur, elle empêche même de savoir exactement s’il y a une erreur possible. Celles-ci furent mises en place pour supprimer ou limiter les erreurs, S y a une erreur possible. Celles-ci furent mises en place pour supprimer ou limiter les erreurs, l’erreur existe, que peut-on aire pour en limiter ces conséquences ?

Il existe des erreurs sans conséquence, il n’est donc pas utile de les rectifier. Mais, il existe des erreurs aux conséquences importantes, il convient de les éviter avant qu’elles surviennent. Nous pouvons retrouver divers moyens pour éviter l’erreur comme l’entraînement par exemple qui permet en cas d’erreur de ne pas infligé de lourdes conséquences mais de nous enrichir pour ne pas la reproduire d’où l’expression « on apprend de ses erreurs Il ne faut donc pas éviter l’erreur mais simplement les réduire pour en apprendre. Conclusion .

L’erreur semble Inhérente à la nature humaine. Des êtres automatiques ne feraient pas d’erreur. L’erreur est inévitable sous peine que le monde soit parfait. « Cerreur est humaine » peut être distinguée par trois sens, seul l’homme fait des erreurs, [homme fait nécessairement des erreurs ou faire des erreurs est excusable. Or nous avons vu que l’animal peut commettre des erreurs dans ses estimations et adopter une mauvaise stratégie. Néanmoins, l’homme fait et fera toujours nécessairement des erreurs puisqu’il ne peut atteindre un niveau de conscience supérieur.