économie

‘avènement de la subjectivité e sujet : Il suppose conscience et liberté. Le sujet est susceptible dinitiative ( être responsable)/ le sujet d’imputabiliser ( imputer : me rapporter cette responsabilité comme auteur de ses actes) CAD une personne qui assume la responsabilité de ses actes. Conscience et liberté : c’est elle qui articule la distinction entre suet et objet. BERKELEY (philosophe anglais de la fin du 17eme siecle , immatérialiste) disait : « être c’est être percu ou percevoir Etre percu : c’est être objet et percevoir : c’est le propre du sujet.

Une est à la fois sujet et o eduire à son statut moi) et en meme te D’où l’ambyvalence d 3 Swipe v tte analyse. Autrui ue je ne peux pas alter ego ( un autre i autre que moi). ‘un coté la tentation de réduire l’autre à l’état de chose ou de moyen, de l’exploiter à l’état d’objet , de le « posséder » propriété : esclavage / physique : viol / mentale : possession psychologique. Et cema induit des rapports de domination , de pouvoir , la violence ( le mal que l’Homme fait à I’Homme). De l’autre coté autrui est un miroir de moi même en quelque sorte , grâce à lui le monde est habité , je ne suis pas seul au monde.

Cela nourrit des relations de respect voire d’estime ou d’amour ( amour ou amitié). Le Sv. ‘ipe to rapport est objectif, la relation ( du verbe lier et relater ) est subjective. Toutefois , c’est peut être parce qu’il me ressemble qu’il m’est insupportable (frères ennemis : Abel et Cain, Romus et Romulus). Ce qui est insupportable c’est la concurrence, la rivalité : l’autre me vole la prétention à l’exclusivité. On ne haie pas ce qui nous indiffère CAD que la haine est un renversement de l’amour.

D’où la stratégie de diabolisation propre à l’ethnocentrisme, au racisme ui consiste à rejeter l’autre du coté de l’autre que l’Homme ( tout autre chose que l’Homme) : l’infrahumain ou le monstrueux. L’infrahumain est le sous Homme ( animal/objet) ex : Marco Polo prétend avoir rencontrer des Hommes à tetes et à queues de chien. PLINE a vu aussi des Crétures fabuleuses : Blemmyes aracéphales ( sans têtes) et sternophtalmes ( avec la tête au milieu de la poitrine) on enlève la spécificité humaine. Il s’agit de dénier l’autre de son humanité. On craint qu’il ait une autre intelligence que nous.

Cest de réaliser qu’un autre peuple peut ecliner l’humanité autrement que moi. En acceptant la différence de l’autre j’accepterais la contingence de mon système de valeur ( remettre en cause mes valeurs : on aurait pu faire autrement). HEGEL : la conscience ne peut être reconnue que par une autre conscience. S’engager dans un duel à mort : chacun veut prouver à l’autre son sujet de conscience : son statut de conscience. Duel à mort : rien ne me retient même pas la vie. Dans ce duel la con 20F 13 conscience : son statut de conscience. Duel à mort : rien ne me retient même pas la vie.

Dans ce duel la conscience esclave est elle qui va chavirer dans la peur. Dans l’affrontement , celle qui a craquée c’est la conscience esclave. Avant d’être attachée au maître il était attaché à la VIe . Il a consenti d’être objet animé. La mort de l’esclave eu été un drame _ Il faut qu’il conserve un minimum de conscience pour être le miroir de la gloire du maître , sa conscience va évoluer alors que celle du maitre va se figer. Bientôt le maître est en train de mourir sur place oisiveté. Ceux qui ont besoin d’être maître des autres ne seront jamais maître d’eux mêmes.

L’esclave apprend à maitriser des echniques, des matières, des lois renversement : de fait le maître est devenu esclave de l’esclave et l’esclave , le maitre du m aître. Le sujet à la faculté d’apercevoir, d’avoir conscience de ce qu’on vite et non pas seulement de percevoir. Ceci est montré par LEIBNIZ ( grand carthésien de la fin du 17eme et debut de 18eme, c’est aussi un Homme des Lumières). Il fait la différence entre perception et aperception comme on peut faire la distinction entre entendre et écouter ou encore voir et regarder. Cette distinction est abyssale.

Il n’y a pas de subjectivité sans conscience : cumscire ( avec- avoir) : le savoir qui accompagne , ex : je ne me contente pas d’agir , je pense à ce que je fais / je pense et je pense à mes propres pensées ( je refléchls). Ce dédoublemement est 30F 13 pense et je pense à mes propres pensées ( je refléchis). Ce dédoublemement est la marque de la subjectivité car le sujer est capable de se prendre comme objet de représentation. Il est capable de se dédoubler : Je suis à la fois auteur, acteur et spectateur de ce que je fais. Ma reflexion désigne cette capacité d’accompagner tout acte de penser par la pensée de cet acte.

Reflexion à prendre au sens littéral : dédoublement d’une chose en sa représentation. Chez l’Homme il y a du jeu (je peux jouer avec ce que je suis/vie) dans son comportement. PASCAL a dit : « L’homme n’est qu’un roseau le plus faible de la nature mais c’est un roseau pensant. Et il ne faut pas ( -pas la peine) que l’univers entier s’arme pour le tuer . Une goutte d’eau suffit pour l’écraser. Et quand (z même si) l’univers l’écraserait l’Homme serait encore plus digne que ce qui ke tue car il sait qu’il meurt et (z il sait aussi) l’avantage que l’univers à sur lui b.

Je suis rien mais je le sais . ? Par l’espace, l’univers me comprend et m’englouti comme un point par la pensée je le comprend La conscience réalise ce paradoce de l’englobé-englobant . « Je suis compris mais je comprends… — objection à ceci : le sujet est aussi un être affecté (sujet ? qquechose : affecté par, en proie à). De fait , le sujet subit un corps/ le monde/ des passions et peut être aussi des pensées non consciente qui échappent à la fois à mon entendement et ? ma volonté ( l’ivrogne, le bavard… Tout ce qui se passe en nous n 4 3 fois à mon entendement et à ma volonté ( l’ivrogne, le bavard… Tout ce qui se passe en nous ne vient pas forcément de moi. Ca agit en dépit de moi. Et pourtant cela n’en fait pas moins sens : ex= Le rêve échappe à tout contrôle/à la raison mais il n’en est pas moins signifiant/intriguant/fascinant . Même mieux il me renseigne sur le sujet non plus comme homme mais comme l’individu singulier que je suis (universel/individuel) I/ La personne, invention du christianisme (? GAUCHET ( philosophe chrétien) : « le christianisme comme la religion de la sortie de la religion » ( qui sort de la religion) Etymologie de « religion » : ? religore » : relier, ce qui relie les Hommes « relingere » : attendre, craindre (respect, crainte reverencieuse envers le divin) Rupture avec le christianisme : le Christ est le Dieu fait Homme. Il est le « très bas » CAD le Dieu mendiant, le Dieu qui épouse la condition humaine jusqu’à assumer la souffrance et la mort. Et du coup la situation va dans les deux sens : « Ce que vous faites au plus petit d’entre vous , c’est à moi que vous le faites » JESIJS.

II se compare au plus humain des humains. Chaque Homme porte en lui une part de divinité. « L ‘Homme est à l’image de Dieu et voici ue Dieu se fait à l’image de l’Homme » Ancien testament. Et puis le dédoublemement du monde en une cité terrestre et céleste : mon royaume n’est pas de ce monde CAD que tout Homme d’un coté participe à la cité terrersre et doit s’acquitter de ses Ob 3 de ce monde CAD que tout Homme d’un coté participe à la cité terrersre et doit s’acquitter de ses obligations scientifiques. ? Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » 1ères formulations du principe de laïcité. Tout Homme est relié au royaume céleste. Tout Homme est fils de Dieu : promotion ans précédents ! tous les Hommes sont égaux devant Dieu. I n’y a plus de différence entre homme et femme ou esclave et Homme libre. Chacun est reconnu en tant que personne. Qu’est ce qu’une personne ? Per-sona : sonne à travers = c’est le masque (personnage de théatre) donc le représentant d’une identité abstraite.

Eichmann est méprisable en tant qu’individu mais respectable en tant que personne humaine : il mérite le proces pas la condamnation directe. N. B. : La persona » autorise le decalage entre l’acteur et le personnage. Cest un drame et une chance. Un drame : cela ermet le double je, la duplicité, l’hypocrisie, les faux semblants, la Comédie humaine, le paraître, les jeux de rôle… « L’essentiel est de garder la face » GOFMAN : opacité des rapports humains (on ne sait pas ce que les autres ensent véritablement).

Une chance : ce dédoublement préserve le secret/intimité/for intérieur du moi et en un sens la liberté : célèbre paradoxe du comédien chez DIDEROT : « Nous croyons qu’il s’implique psychologiquement dans son jeu, il n’en est ruen , il se préserve, préserve son quant ? soi, il pleure sans être ému, tout est jeu/mécanique/millimétré. Si son J 6 3 réserve son quant à soi, il pleure sans être ému, tout est jeu/ mécanique/millimétré. Si son jeu était tributaire de sa psychologie il serait très inégal. Nous, nous sommes émus , en larmes, lui seulement fatigué et par là même il se préserve. ? MONTAIGNE qui était aussi maire de Bordeaux disait : « Le maitre et Montaigne ont toujours été deux. » 2/ L’humanisme de la Renaissance La renaissance , constitue a plus d’un titre un nouvel âge d’or. Comment dater cette Renaissance ? 1453 : chute de Constantinople elle produit la fin de l’empire romain d’orient et cela signe le retour de noumbreux intellectuels ui affluent en Europe et qui vont revivifier les valeurs de l’antiquité ( la pensée grecque ou romaine comme MONTAIGNE) et ce la signe aussi la decouverte du nouveau monde : les Indes depuis Marco Polo et l’Amerique avec Colomb.

Devouverte ce qu’on découvre c’est la relativité de nouveaux horizons des civilisation et l’universalité de la culture. On découvre que l’Homme est partout pareil : Humanisme et en même temps dans le regard de l’autre on découvre sa propre étrangeté : il y a plusieurs manière de faire l’Homme/ de decliner IHumanité. Cela s’accompagne d’un renouveau du sceptisisme , d’un ffondrement des certitudes et au fond aggravé par la découverte de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.

A la suite de KEPLER (astronome de la Renaissance) , la Revolution copernicienne nous fait passer « du monde clos à l’univers infini » KOYRE sur toute chose au f Revolutlon copernicienne nous fait passer « du monde clos ? l’univers infini » KOYRE sur toute chose au fond nous n’avons jamais qu’un point de vue culturel ou individuel. MAUSS ( fin 19è eme siecle , maître de Levi Strauss) dans Les techniques du corps montre que tout est technique chez l’Homme que tout est ppris : il n’y a aucune facon naturelle de manger, de dormir, de marcher… chez les Massai on dort debout sur un pied) Dans Les essais sur les cannnibales, MONTAIGNE montre qu’une coutume en vaut bien une autre et il accuse les colons portugais d’avoir enterrer vivant leurs ennemis alors que le cannibalisme rituel : manger ses ennemis mort pour garder leur vertu est plus comprehensif. « Chacun nomme barbare ce qui n’est pas de son usage N’oublions pas non plus l’invention de l’imprimerie (1450) qui remet les individus face aux textes originaux, sacrés + grande diffusion de la Bible.

Elle va servie la réforme protestante qui renvendique le face à face de l’Homme avec Dieu ( grand déchirement de la chrétienté). LUTHER (il est contre la raison « la raison est la putain du diable » et CALVIN vont se dresser contre la papoté. Ils sont eux mêmes les heritiers des fameux pénitents ( ils se reclament de la pauvreté du Christ) : les ordres millénaristes. WEBER L’esprit du protestantisme et la naissance du Capitalisme . rivé de commentaire , le fidèle protestant vit dans l’angoisse du salut aussi selon Calvin il attend les signes de Dieu : le signe evident/obvi B3 u salut aussi selon Calvin il attend les signes de Dieu : le Signe evident/obvie de sa bénédiction c’est la prospérité/la réussite. I s’agit alors de faire fructifier/repolndre à la bénédiction et en même temps rester sobre, ne pas jouir. Les guerres de religions s’en suivent et seront interrompu par l’Edit de Nantes (1598 aussi appelé Edit de tolérance) et qui sera revoqué par Louis XIV.

Lors de la révolution francaise les protestants reclame non plus la tolérance mais la liberté CAD les moyens. MONTAIGNE est très sensible à ces boulversements, à tout changements en général. ? Le monde n’est qu’une branloir perenne Il pose la Q d’identité de toute chose bateau de Thésée ( Les grecques entretiennent la mémoire de Thésée en conservant son beateu qui se dégrade. Si on change une planche du navire est ce encore le bateau de Thésée ?

Si lion retire toutes les planches est ce encore le bateau de Thésée? Combien faut il de planche pour que ce ne soit plus le MONTAIGNE se fait le spectateur de son propre changement. pour lui la vie et la mort s’entrelace « Le premier jour de notre mort nous achemine à mourir » « Vieillir cest mourir par morceau ». Le moi est pour lui le théâtre d’un changement permanent : s’il écrit c’est parce qu’il part à la recherche de celui ci. ? Entre ce moi de 20 ans et ce moi d’ajd’hui combien de fois ce n’est plus moi C’est pareil pour les autoportraits des peintres ( REMBRANDT avec plus de 40ans d’autoportaits et aussi chez C pareil pour les autoportraits des peintres ( REMBRANDT avec plus de 40ans d’autoportaits et aussi chez COURBET et Van GOGH) Comme s’il s’agissait de fixer le mouvement, de saisir l’insaisissable CAD que pour un moi en devenir , le vrai portrait c ‘est le dernier : il est toujours périmé, il faut toujours le refaire u comme dit MONTAIGNE « nous ne sommes jamais chez nous nous sommes toujours au dela de nous » dans Les Essais Chap 2.

Le moi est travaillé par l’altérité interne (je deviens autre) et social( je suis monstre : il parle du vivant mais aussi du paysage). II est disjoint entre l’être et le paraître. Il est très soucieux , il se met en représentation , se perd dans ses roles et il faut constamment le rappeler à l’autre « ne pas confondre la peau et la chemise » doù la distance ironique , l’intervalle de jeu qui doit se glisser entre le vrai moi et le paraître social.

Cest particulierement le as dans le Chap : Cart de ménager sa volonté : « Mon opinion est qu’il faut se preter à autrui et ne se donner qu’à soi même. » L’homme ne se confond pas avec sa fonction , pas comme celui qui s’y croit. MONTAIGNE plaide pour un conformisme modéré, contrairement à LAROCHEFOUCAULT (moraliste). MONTAIGNE ne méprise pas les devoirs sociaux, les offices : il faut rendre ce qu’on nous à donner « je ne veut pas qu’on refuse aux charges, l’attention (le sang, la sueur) qu’elles méritent L’essentiel étant de préserver cette identité personnelle/ le retour sur soi qui sont 0 3