des souris

De nos jours, les gens atteints d’une maladie mentale reçoivent tous les soins dont ils ont besoin. Cependant, cela n’a pas toujours était le cas. En effet, il semblerait qu’il n’y a pas si longtemps, au début du XIXe siècle, les personnes nécessitant des traitements particuliers étaient laissées à elles-mêmes. Malheureusement, rares sont les auteurs qui traitent de ce thèmes dans leurs ouvrages, il est difficile de clairement s’imaginer ce à quoi pouvait ressembler l’existence d’un individu qui, en plus d’affronter sa maladie, devait subvenir, au même titre que les autres, à ses besoins et ce, malgré la misère de l’époque.

Heureusement, John Steinbeck, célèbre romancier américain, s’est penché sur le sujet et a écrit Des souris et des hommes, Swip next page une œuvre éditorial atteint de troubles m les prochaines pages, ur:_, marqué plus d’un. Il de l’auteur, d’un résu s principaux est a question, dans _•;-a sur ce livre qui en a ne brève biographie e description physique et psychologique des principaux protagonistes, des thèmes omniprésents tout le long de l’histoire ainsi que mon appréciation personnelle.

Traduit de l’anglais par Maurice-Edgar Coindreau des Éditions Gallimard puis publié en 2005 dans la collection Folio, le livre Des ouris et des hommes a été écrit en 1937 par John Steinbeck. Septième œuvre de l’auteur Sv. ‘ipe to l’auteur, le roman possède quelques caractéristiques tirées de la vie de celui-ci. En effet, ayant lui-même pris naissance dans la ville de Salinas en Californie, il n’est pas rare que les péripéties de ses ouvrages se situent dans cette ville. Par ailleurs, étant né en 1902, M.

Steinbeck est sensible aux événements qui ont touché son état natale. par exemple, il incorpore fréquemment des personnages issus de la classe ouvrière confrontés au Dust Bowl et à la Grande Dépression. D’autre part, John Steinbeck a entrepris des études de biologie marine à l’université Stanford, mais qu’il a cependant abandonnées en 1925 afin de partir s’établir à New York où il a brièvement travaillé pout The American en tant que journaliste pour somme toute retourner en Californie.

Cest en 1929 qu’il réussit à faire publier son premier vrai roman, La coupe d’or (The Golden Cut), le premier d’une longue série d’œuvre de la littérature américaine qui comprend le roman Les raisins de la colère (The Grappes of Wrath) d’ailleurs récompensé par le prix Pulitzer en 1939. En ce qui concerne la vie rivée de M. Steinbeck, ses deux premiers mariages se soldèrent par un échec, mais c’est finalement en 1947 qu’il épouse Elaine Anderson Scott, avec qui il vivra jusqu’à la fin de sa vie.

Il s’installe à New York en 1950 et devient chroniqueur et polémiste. Cest en 1962 qu’il écrit L’hiver de notre mécontentement (The Winter of Our Discontent), son dernier livre. La même année, il reçoit le prix Nobel de la littérature puis La médaille de I 2 livre. La même année, il reçoit le prix Nobel de la littérature puis La médaille de la liberté des États-Unis en 1964. Ultérieurement, l fut reporter de guerre d’abord pour le New York Herald Tribune pendant la Seconde Guerre mondiale puis en 1966 lors de la guerre du Vietnam.

Cest finalement le 20 décembre 1 968 que John Steinbeck décède d’artériosclérose, à New York. Après cette biographie condensée de l’auteur, voici un court résumé du roman. Cest donc l’histoire de George et Lennie, deux ouvriers agricoles liés par une profonde amitié qui parcourent la Californie dans les années 1930. Suite aux nombreux ennuis involontaires causés par Lennie, un géant inoffensif souffrant de troubles mentaux, George ne peux jamais se poser dans un ndroit fixe et avoir une vie normale.

Souvent, George raconte qu’un jour ils auront leur propre ferme ensemble, mais ce n’est qu’un rêve afin d’atténuer leurs tristes existances. Un jour, alors que les deux compagnons avaient réussis à trouver du travail dans un ranch, une jeune dame aguichante essaie de séduire Lennie. Ce dernier, paniqué, l’étrangle en voulant l’empêcher de crier, dans un geste inconscient. Sachant que Lennie va être mis ? mort, George préfère rendre la justice lui-même et abat donc son meilleur ami.

Bien qu’ils voyagent ensemble, George et Lennie sont très ifférent l’un de fautre et ce, autant physiquement que psychologiquement. Le premier, bien plus responsable que l’autre, est «petit et vif, brun de visage, avec des yeux inquiets et perçants, des tr 3 responsable que l’autre, est «petit et vif, brun de visage, avec des yeux inquiets et perçants, des traits marqués. des mains petites et fortes, des bras minces, un nez fin et osseux. ?l De plus, psychologiquement, celui qu’on pourrait appeler le «meneur» est quelqu’un de très loyal puisque dès que la tante Clara, la tutrice de Lenny, est morte, George a pris sous son aile son mi qui n’avait nulle part où aller et l’a ramené partout où il partait et ce, en plus de toujours veiller sur lui en le protégeant du monde extérieur. Par ailleurs, George est souvent qualifié de malin puisqu’il doit généralement parler à la place de Lennie étant donné que celui-ci risque continuellement de s’attirer des embêtements en s’exprimant en toute innocence.

Aussi, le plus intelligent doit non seulement s’occuper du plus faible, mais aussi de lui-même. De ce fait, il a, pour ainsi dire, deux âmes à gérer et ce, sans négliger la déficience intellectuelle de Lenny qui le ontraint donc à agir comme un enfant et qui, par conséquent, amène bien des responsabilités. Quant à Lennie, il est tout le contraire de George : «LJn homme énorme, à visage informe, avec de grands yeux pâles et de larges épaules tombantes. ?2 De plus, bien qu’il souffre de problèmes mentaux, il n’est pas méchant pour autant. Au contraire, il est plutôt complètement inoffensif et ce, malgré sa force herculéenne dont il est inconscient et porte une confiance aveugle envers son meilleure ami. Il fait donc tout ce que celui-ci lui dit de faire et demande 4 son meilleure ami. II fait donc tout ce que celui-ci lui dit de faire et demande même la permission de parler ou d’agir. À présent, voici une courte description des principaux thèmes présents dans l’histoire.

Tout d’abord, il est clairement visible que le thème dominant du roman porte sur l’entraide puisque ron assiste a diverse démonstrations de fraternité et de camaraderie et ce, tout le long du livre. Que se soit entre George qui est prêt à tout abandonner pour sauver son ami mal pris dans toutes sortes d’embrouilles ou que ce soit Slim, puissant adjuvent qui défend à mainte reprise ses nouveaux collègues et en utilise on autorité afin de les aider tout en leur portant de judicieux conseille.

Par ailleurs, on constate que le racisme est présent dans rhistoire et même ancré dans l’état d’esprit des personnages principaux puisque ceux-ci trouvent cette discrimination tout ? fait normal. En effet, on lit que lorsqu’il est en colère, le patron du ranch a pris comme habitude de crier et de se défouler sur le palefrenier puisque celui-ci est noir. De plus, on apprend plus tard dans l’histoire qu’il n’a pas le droit de se mêler aux autres ouvriers et ne peut donc pas participer à leurs occupations quotidiennes.

Aussi, on voit que l’espoir est un aspect assez présent dans le roman étant donné que l’on a l’impression que c’est ce qul permet aux personnages principaux de continuer leurs vies, en espérant un jour réaliser leur rêve, bien que celui-ci est plus un échappatoire qui leurs permets de s’évader de leu S réaliser leur rêve, bien que celui-ci est plus un échappatoire qui leurs permets de dévader de leurs quotidiens difficiles.

Quant à mon humble avis, je ne puis qu’admettre que ce livre ne m’a pas laissée indifférente et que, bien au contraire, il m’a bien marqué. En effet, c’est entre les personnages que je trouve plus qu’attachants et avec qui on se prend d’amitié, la lourde ambiance de tristesse que l’on sent bien dès le début ainsi que l’écriture très simple et épurée de John Steinbeck, que je me suis retrouvée successivement émue, triste, révoltée et attendrie tout le long de ma lecture.

Par ailleurs, il est de mon avis que les thèmes abordés se complètent et s’abordent magnifiquement bien afin de créer cette histoire d’une grande sobriété qui m’a laissé aux larmes. Ainsi donc, ce document vous a présenté la biographie e l’auteur, la bibliographie du roman, un bref résumé de l’histoire, une courte description physique et psychologique des personnages, un léger compte rendu des principaux thèmes abordés ainsi que mon appréciation personnelle.

Finalement, je crois que si je devais décrire le roman en un mot, se serait inoubliable. Inoubliable, car je ne crois pas l’oublier de sitôt. De plus, comme la si bien dit Joseph Kessel dans la préface, «Ce livre est court, mais son pouvoir est long»3. Je crois donc que c’est en cette phrase que l’on puisse se résumer toute la puissance que ce livre possède.