299 2012 Rapport

MANAGEMENT ET GESTION DES ENTREPRISES (épreuve no 2 99) ANNEE 2012 Epreuve conçue par HEC Voie Technologique RESULTATS GLOBAUX NBRE CANDIDATS MOYENNES ECARTS-TYPE 916 10,58 3,38 337 11,72 3,35 VOIES OF p g Rapport de correction de l’épreuve de management et gestion de l’entreprise CCIP 2012 Page 1 Le sujet présente : un contexte permettant d’identifier les caractéristiques de l’entreprise et de son marché ; des dossiers (quatre dans le sujet de 2012) ; des annexes regroupant les différentes informations utiles ? l’étude.

Les questions peuvent être classées en deux catégories, des uestions nécessitant la mise en œuvre de techniques de gestion (auxquelles sont associées des écritures de requêtes en informatique) et des questions à vocation rédactionnelle visant ? produire une analyse à partir des résultats obtenus ou des informations mises à disposition des candidats. Les réponses attendues sollicitent une bonne maitrise des méthodes et techniques de gestion appliquées avec pertinence à des situations concrètes et des qualités d’ordre rédactionnel et analytique.

Si les dossiers sont indépendants, il est pourtant fortement conseillé de commencer par le remier dossier, puisqu’il permet de comprendre le contexte et de produire des éléments d’analyse qui pourront être réinvestis dans la rédaction de réponses des dossiers suivants et l’enrichir. Sur ce sujet, la mise en évidence des variations saisonnières et des contra 4 provisoirement inachevé sur lequel le candidat aurait à revenir. 2. Commentaires du jury. évolution de la moyenne par rapport à l’année dernière (9,81 en 2011) s’explique essentiellement par une augmentation du nombre des excellentes copies (notes>=17) et par une élévation du mode (10 en 2011, sur l’intervalle [1 1, en 01 2), La répartition des notes apparaît dans le graphique suivant Les correcteurs soulignent avec une grande satisfaction un nombre significatif d’excellentes copies (notes soit 91 copies) produites par des candidats démontrant une capacité ? gérer le temps tout au long de l’épreuve, de remarquables qualités organisationnelles, une ccp 2012 Page 2 maîtrise des outils techniques et une capacité à exploiter les informations et à produire une réflexion soutenue. De bonnes copies se caractérisent par le traitement approfondi de la plupart des dossiers, mais avec un dossier, voire deux peu ou mal traité(s). Elles ont été nombreuses cette année. Dans une troisième catégorie, on trouve des copies dans lesquelles, le nombre de dossiers non ou insuffisamment traités devient rédhibitoire, ou alors par un traitement très incomplet 30F 14 nécessite de la part des candidats la capacité à mettre en œuvre des outils suggérés ou qu’ils ont à choisir en fonction de leur pertinence dans un contexte donné.

De fait les résultats obtenus par l’utilisation de techniques de gestion doivent être interprétés en référence à ce contexte ; autrement dit, une étude de cas n’est pas une suite d’exercices, mais ien un ensemble cohérent structuré en dossiers certes indépendants, mais dont l’analyse sera enrichie par une étude globale du contexte et notamment du premier dossier , La gestion du temps est un élément essentiel de l’épreuve. Nombreux sont les candidats qul ont traité un ou deux dossiers (en perdant souvent du temps en mettant en œuvre des outils redondants ou en proposant des développements inutiles voire hors sujet eu égard aux questions posées).

Les candidats ont effectué ces développements au détriment de tous les autres dossiers se privant ainsi de points précieux. Nous rappelons que le sujet est susceptible de couvrir l’ensemble des modules du programme. Il est donc vivement déconseillé d’opérer des choix consistant ? éluder certaines parties telles l’étude des systèmes d’information et de communication. Enfin, nous rappelons que les correcteurs cherchent à apprécier • La capacité à bien appréhender le contexte et à hiérarchiser l’information. • La rigueur de la démarche dans le traitement des questions et dans l’utilisation des méthodes et techniques de gestion. ?? La clarté dans la justification des résultats présentés. ?? La pertinence et le réalisme, par rapport au contexte, des solutions préconisées. • Les efforts de structurati ntation des réponses. 4 14 Les qualités rédactionnelles et de présentation générale du travail. 3. Commentaires sur chacun des dossiers Dossier 1 : L’entreprise et son environnement Ce dossier introductif permettait de dégager le contexte de l’étude à partir des documents fournis en annexe. Il a été traité dans quasiment toutes les copies ; dans quelques cas après d’autres dossiers. La plupart des candidats ont relevé avec pertinence les éléments essentiels du contexte.

Dans le meilleur des cas, les candidats ont proposé une structuration de la réponse qui donne une cohérence et une lisibilité importantes pour cette partie rédactionnelle, ont recherché les points essentiels et en ont effectué un classement. Dans ces copies, sur la première question, les candidats distinguent clairement les opportunités et les menaces, ? partir de la mobilisation d’outils d’analyse stratégique (PESTEL, PORTER, notamment) et ont recherché les éléments pertinents dans les annexes. Les candidats ne visent pas alors à une exhaustivité mais à produire une analyse construite grâce aux éférences conceptuelles et rendue pertinente par les références au contexte. S’agissant du diagnostic externe, certains candidats sont allés jusqu’à envisager les conséquences de certaines des principales caractéristiques de l’envir les organisations.

Ainsi, envisagée pour ses conséquences sur la politique de prix, sur la mse en place d’un système d’information fiable ou encore la gestion de la production. Sur les autres questions, les références aux outils d’analyse sont récurrentes pour la question 2 (DAS) et la question 3 (distinction entre corporate strategy et business trategy, par exemple). La logique de ce dossier reposait sur le principe suivant : le diagnostic stratégique aboutit pour l’entreprise à l’identification d’un ou plusieurs avantage(s) concurrentiel(s) sur lesquels les choix stratégiques reposent. Malgré la diversité des stratégies observables, il était possible de les regrouper autour de quelques stratégies types sans viser à une exhaustivité.

Sur cette question trois, les meilleures copies ne traitent que des décisions stratégiques (c’était le sens de la question) sans chercher ? y intégrer les décisions opérationnelles. Cette confusion a ouvent été rencontrée dans les moins bonnes copies, traduisant soit des approximations conceptuelles soit une lecture trop rapide des questions. Certaines copies proposent de longs développements issus du cours et donc hors contexte. Elles ne répondent donc pas aux consignes, ni même à la définition de l’épreuve. Cela a été particulièrement le cas sur la quatrième question (mais pas seulement) portant sur le lien système d’information et stratégie. Les candidats ont souvent procédé à une définition longue mais sans lien avec le contexte.

Si cela démontre des qualités conceptuelles t des connaissances certaines, il est nécessaire de rappeler qu’il est demandé aux candidats de produire un raisonnement Viter le piège de la 6 4 piège de la référence qui n’est pas adaptée au cas étudié. Ainsi, dans un nombre significatif de copies, des propos sont fortement hors-sujet sur la question 1 avec la construction d’un diagnostic interne et la question 3 avec un long recensement de décisions dont la portée reste opérationnelle (construction d’un entrepôt, lancement de nouvelles gammes, par exemple), alors que les décisions stratégiques restaient éludées. Enfin, dans un dernier cas presque opposé à la situation précédente, les candidats effectuent une quasi-paraphrase des annexes, visant le plus souvent à une exhaustivité.

Le candidat ne répond pas alors à la question posée, ne démontre pas les capacités d’analyse souhaitées et perd un temps considérable. Nous conseillons aux candidats de lire « rapidement » les annexes afin d’identifier les traits saillants du contexte puis de construire leur analyse en les prenant en compte grâce à des concepts et outils adaptés. Dans cette partie, une présentation sous forme de tableaux est tout à fait envisageable. Dossier 2 : Ce dossier a été traité par la quasi-totalité des candidats. Ce dossier était découpé en deux parties bien distinctes. Partie A Page 4 valeur ajoutée par rapport au chiffre d’affaires) permettraient de vérifier la justesse des résultats.

Le lien entre l’EBE et l’ETE est ignoré par un nombre significatif de candidats. Concernant le commentaire sur les ratios, le candidat ne peut pas se contenter de constater si un ratio est plus élevé ou plus faible que celui du secteur. Une conclusion intégrant une réflexion sur le coût et la productivité des salariés était attendue. Enfin, pour la dernière question de la partie A, le candidat devait commenter la situation. Nous rappelons qu’une réponse structurée est impérative : secteur d’activité de l’entreprise, commentaire sur le compte de résultat commentaires sur le bilan fonctionnel (équilibres fonctionnels), conclusion et pistes d’amélioration.

Les meilleurs prestations s’appuyaient sur les calculs demandés lors des questions précédentes, sur les éléments de contexte mais reposaient également sur des outils (ratios, variations) supplémentaires. Partie B Les candidats, dans leur ensemble ne démontrent pas une aitrise suffisante de l’algorithmie ni des formules de calcul sur tableur. Les copies corrigées ont bien montré qu’un nombre non négligeable de candidats n’a pas traité les questions. Cest pourtant une constante dans ce type dépreuve. Le seuil de rentabilité, quant à lui, a été abordé par de nombreux candidats. La détermination charges fixes/charges variables est souvent incomplète mais les outils (marge de sécurité, et indice de sécurité) sont connus. Toutefois, de nombreux candidats ont déterminé un oint mort sans tenir compte d sonnier de l’activité. B4