Dissertation e chec de la Troisie me re publique

Dissertation . L’échec de la Troisième république Introduction : La Troisième République est proclamée le 4 septembre 1871 alors que la France a perdu la guerre contre la Prusse et que l’empereur Napoléon Ill a été fait prisonnier le 2 septembre. A premiere vu il semble curieux de parler d’échec à propos de ce régime si l’on prend République que la Fr aussi curieux de défi puisqu’il est né dans latente.

L’Assemblée u Swipe View next page ce ré git de la plus longue Mais il est tout nt une République tion monarchique vait pas pour objectif à terme la mise en œuvre d’une République à proprement arler et c’est pourquoi il ny a pas eu de réelle Constitution telle que la IVème et Vème République ont pu avoir. Ainsi il semble paradoxal qu’un régime ait débuté ainsi, duré aussi longtemps et aboutit à la démocratie.

Ainsi la question elle est la suivante : Le décalage entre Vesprit des institutions et la pratique fait il de la Troisieme République un échec I apparaît pertinent d’expliquer le contexte dans lequel a émergé cette Troisième République et en quoi les lois constitutionnelle arrivées tardivement ne peuvent garantir que partiellement la érennité de ce régime (l).

Ensuite, la pratique constitutionnelle a clairement fait prendre à la Troisième République un tournant qui fait échouer l’esprit du régime initialement voulu par les constitutionnelles elles-mêmes Le décalage entre la volonté des constituants et la pratique constitutionnelle sous la Troisième République s’explique d’abord par le fait que le terme République a été attribué à un régime qui n’avait pas de constitution à proprement parler. Dès lors, le Président de la République a tenté de définir ses prérogatives comme il l’entendait (A).

Les lois constitutionnelles de 1875 ont tenté de pallier à ce problème mais elles furent trop faibles pour stabiliser l’exercice du pouvoir A/ « La République des Ducs » sans constitution à proprement parler A ses débuts, la Troisième République était surnommée République des Ducs car les élections du 8 février 1871 sous contrôle allemand ont donné la majorité aux royalistes ? l’assemblée constituante. Thiers avait été désigné comme chef du pouvoir exécutif de la République française dans le gouvernement provisoire.

Dès lors sans texte a proprement parlé pour fixer les ègles d’organisation et de fonctionnement des organes, il n’en fut que plus aisé pour Thiers de prôner sa responsabilité face ? l’Assemblée. Le 31 août 1871 est adoptée la loi Rivet qui crée le titre de Président de la République (on parle de République alors qu’il n’y a toujours pas de Constitution). Néanmoins cette loi ne change rien au fait que Thiers impose sa dictature aux députés. Il faut attendre la loi du 13 mars 1873 (aussi appelée « constitution de Broglie ») pour que cette responsabilité soit clairement limitée au profit des ministres.

Ainsi, on peut dire qu’il y a échec dès les débuts de la Troisième République puisqu’aucune loi ne contraignait les pouv 2 qu’il y a échec dès les débuts de la Troisième République puisqu’aucune loi ne contraignait les pouvoirs en place. 3/ Les lois constitutionnelles de 1875 comme semblant de règles d’organisation et de fonctionnement de la République Les lois constitutionnelles de 1 875 dues au député Henri Wallon ont pour but de fixer les règles d’organisations et de fonctionnement des institutions ce qui permet de fonder véritablement la Troisième République.

Néanmoins ces trois lois ui font office de constitution souffrent de faiblesses qui font qu’elles ne seront que difficilement respectées. Première faiblesse : le contexte. Tandis que la majorité royaliste qui espérait une restauration sentait que Thiers évoluait en faveur d’un régime Républicain, elle décide de le renvoyer le 24 mars 1873. Mac Mahon, royaliste affirmé lui succède pour un septennat présidentiel. Ce dernier dispose pour ainsi dire de l’exclusivité des pouvoirs de rexécutif et peut dissoudre la Chambre des députés conformément à l’article 5 de la loi du 25 février 1875 (élue au uffrage universel direct).

Néanmoins, il n’est pas très légitime puisqu’il est nommé par l’Assemblée nationale composée de la Chambre des députées et du Sénat qui lui est élu au suffrage indirect. La deuxième faiblesse c’est le fait que ce système bicaméral attribue les mêmes pouvoirs aux deux assemblées ce qui fut la cause d’instabilités ministérielles notamment dans les cas où la majorité n’avait pas la même couleur politique d’une chambre ? l’autre. Transition : Ce qui a été établi par les lois Wallon (servant de Constitution à la Troisième république) ne permet manife 3