L AUDIT FINANCIER

‘audit financier CONCEPTS ET DEFINITIONS n NORMES D’AUDIT FINANCIER DÉMARCHE GÉNÉRALE D’AUDIT L’APPROCHE PAR LES RISQUES CONTROLE INTERNE D CAS DE SYNTHÈSE Concepts et Définitions LI Auditer : vient du verbe « audire » (écouter) D Audit : Jugement (appréciation) d’une réalité par un professionnel sur la méthodique par réfé 4 La réalité auditée p têt Swip Io View next page système, une entrep LI Caudit peut viser plusieurs objectifs définis par le commanditaire de la mission L’audit est un processus en pleine évolution L’audit est aussi ancien que la comptabilité dont es enjeux étaient (et sont) très importants ( gérer des comptoirs agricoles, lever des Impôts, évaluer des fortunes… ) Il a évolué suivant l’évolution des organisations et des systèmes de gestion Jusqu’au 18eme siècle : Audit assimilé à l’«art» de découvrir Familles d’audit D L’audit stratégique : Vise la direction et la stratégie menée par celle – ci. Il porte sur les systèmes mis en place par la direction pour définir et piloter l’entreprise et sur leur performance . plan de développement et politique générale) û Les audits opérationnels : L’examen de la manière dont ‘entreprise ou certaines de ses entités, par rapport aux objectifs fixés, obtiennent, préservent, allouent et consomment les ressources nécessaires a la réalisation des dits objectifs (audits d’efficacité) D L’audit financier : L’examen de la régularité et de la sincérité de l’information financière et comptable et de sa fiabilité eu égard aux normes comptables de référence Familles d’audit : Audits de conformité Règle, Norme… OUI conformité? NON Constats, risques,lmpact, Recommandations… Familles d’audit : Audits d’efficacité Objectifs Pertinence 24 spécificités . A. Légal : vérifications et informations juridiques Û A.

Contractuel : prestations contractuelles variées LES OBJECTIFS DE L’AUDIT FINANCIER Toutes les opérations sont enregistrées EXHAUSTIVITE Les opérations enregistrées sont réelles sont correctement enregistrées et présentées REALITE/EXISTENCE DROITS/PROPRIETE Comptabilisées dans la bonne période RATTACHEMENT Correctement présentées dans les comptes annuels évaluées Enregistrées dans un compte approprié confie des travaux ont une compétence appropriée à la nature et la complexité de ceux-ci. Norme 2: Indépendance La loi, les règlements et la déontologie, font une obligation à l’auditeur d’être et de paraître indépendant. Il doit non seulement conserver une attitude d’esprit indépendante lui permettant d’effectuer sa mission avec intégrité et objectivité, mais aussi être libre de tout lien réel qui pourrait être interprété comme constituant une entrave à cette intégrité et objectivité. Il s’assure également que les auditeurs ou collaborateurs auxquels il confie des travaux respectent les règles d’indépendance.

Norme 3: Qualité du travail Cauditeur exerce ses fonctions avec onscience professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux d’atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique et ses responsabilités. L’auditeur s’assure que ses collaborateurs respectent les mêmes critères de qualité dans l’exécution des travaux qui leur sont délégués. Norme 4: Secret professionnel L’Auditeur est astreint au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont il a pu avoir connaissance en raison de ses fonctions. Il s’assure également que ses collaborateurs sont conscients des règles concernant le secret rofessionnel et les respectent. Norme 5: Acceptation et maintien de la mission 4 24 l’image fidèle des comptes de rentité auditée.

DNorme 1 : Définition de la stratégie de révision et plan de mission LINorme 2 : Evaluation du contrôle interne DNorme 3 : Obtention des éléments probants ÛNorme 4 : Délégation et supervision NORMES DE TRAVAIL (suite) Norme 5 : Tenue des dossiers de travail Û Norme 6 : Utilisation des travaux des auditeurs internes Norme 7 : Utilisation des travaux de l’expert comptable û Norme 8 : Coordination des travaux entre les auditeurs Norme 9 : Application des normes de ravail aux petites entreprises Norme 1: Définition de la stratégie de CAuditeur doit avoir une connaissance globale de l’entreprise lui permettant : d’orienter sa mission et d’appréhender les domaines et les systèmes significatifs. Norme 1: Définition de la straté ie de révision et plan de missio s 4 le traitement des données afin d’en déduire un programme de contrôle des comptes adapté. Norme 3: Obtention des éléments probants L’auditeur obtient tout au long de sa mission les éléments probants suffisants et appropriés pour fonder l’assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa ertification. A cet effet, il dispose de diverses techniques de contrôle, notamment les contrôles sur pièces et de vraisemblance, l’observation physique, la confirmation directe, l’examen analytique.

Il indique dans ses dossiers les raisons des choix qu’il a effectués. Il lui appartient de déterminer les conditions dans lesquelles il met en œuvre ces techniques ainsi que l’étendue de leur Norme 4: Délégation et supervision Copinion constitue un engagement personnel de l’auditeur. Cependant, l’audit est généralement un travail d’équipe et l’auditeur peut se faire assister ou eprésenter par des collaborateurs ou des auditeurs indépendants. L’Auditeur ne peut déléguer tous ses travaux et exerce un contrôle approprié des travaux qu’il a délégués de façon à s’assurer que l’exécution des programmes de travail a permis d’atteindre les objectifs fixés.

Norme 5: Tenue des dossiers du travail Des dossiers de travail sont tenus afin de documenter les contrôles effectués et d’étayer les conclusions de l’auditeur. Ces dossiers permettent par ailleurs de mieux organiser et maîtriser la mission et preuves des 6 4 l’adéquation de leurs travaux et de leurs onclusions avec les objectifs de sa mission ; Û Et conserve une documentation suffisante de leurs travaux. Norme 7: Utilisation des travaux de l’expert comptable Cauditeur prend contact avec l’expert comptable pour s’informer des travaux que ce dernier a effectués. Il apprécie dans quelle mesure ceux-ci peuvent servir les objectifs de sa mission et être pris en considération.

Norme 8: Coordination des travaux entre les auditeurs Les auditeurs, étant chacun responsable de l’opinion formulée sur les états de synthèse, se concertent afin de planifier en commun la mission, s’informent utuellement de leurs travaux et confrontent leurs conclusions notamment par l’examen réciproque de leurs dossiers de travail. Norme 9: Application des normes de travail aux petites entreprises es objectifs de l’auditeur sont indépendants des caractéristiques des entreprises et notamment de leur taille. Les normes ont un caractère général qui permet ? l’auditeur d’atteindre ses objectifs quel que soit le contexte dans lequel il exerce sa mission. Il applique donc les même normes quelle que soit la taille de l’entreprise. ux petites entreprises (suite) Par contre, il adapte son ap roche sa démarche et e choix de ses techniques mpte des 4 préambule introductif et une formulation de l’opinion (formes unifiées et obligatoires) Cet une partie libre consacrée aux réserves ? formuler en fonction de chaque cas) Opinion de l’auditeur L’opinion de l’auditeur a pour objet de garantir aux actionnaires et aux tiers qu’un professionnel qualifié, après s’être conformé aux normes professionnelles, a acquis rassurance que les états de synthèse annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de l’exercice, ainsi que du résultat de es opérations et de des flux de sa trésorerie pour ce même exercice. NORMES DE RAPPORT Opinion de l’auditeur : Types d’opinion Û Opinion sans réserve û Opinion avec réserve(s) û Refus de certifier Notion de réserves Réserve pour limitation û Réserve pour désaccord LI Réserve pour Incertitude Opinion de l’auditeur (suite) copinion sans réserve Une opinion sans réserve doit être exprimée lorsque l’auditeur estime que les états de synthèse donnent une image fidèle dans tous leurs as ects significatifs, conformément au référen identifié. qu’elle entrainerait une opinion défavorable.

A préciser clairement la nature des erreurs, limitations ou incertitudes qui l’ont conduit à formuler des réserves A chiffrer Pimpact dans la mesure du possible Refus de certification: Dans ce cas, l’auditeur : LI Constate des erreurs, anomalies ou irrégularités dans l’application des règles et principes comptables qui sont suffisamment importantes pour affecter la validité d’ensemble des comptes annuels ; ou n’a pas pu mettre en œuvre les diligences qu’il avait estimées nécessaires et les limitations imposées par les dirigeants ou les circonstances sont telles qu’il e lui est pas possible de se former une opinion sur l’ensemble des comptes annuels ; DRefus de certification: ou a constaté des incertitudes affectant les comptes annuels dont la résolution nements concerne un nombre important de rubriques que l’auditeur estime qu’une réserve ne suffirait pas à qualifier la nature incomplète ou trompeuse des états de synthèse. ?Refus Il devra dans ces diverses situations, donner le même type d’information sur la nature des désaccords, limitations, et incertitudes et sur leur incidence chiffrée que dans le cas de l’opinion avec réserve. C’est en général l’importance relative de ces incidences, chiffrées ou potentielles, qui permettra à l’auditeur de décider, s’il y a lieu, de faire des réserves ou de refuser de certifier. RETOUR Dans le cas où il y a des limitations et des incertitudes, l’auditeur exprime l’impossibilité où il se trouve d’apprécier si les comptes donnent une image fidèle. Dans le cas de désaccord sur l’application de la réglementation comptable et des principes comptables, l’auditeur indique qu’à son avis les comptes annuels ne donnent pas une image fidèle. DEMARCHE GENERALE D’