SQ 2nde comedie

Jean-Pierre GROSSET-BOURBANGE Lycée Schuman Haguenau 2NDE 2004/2005 Le personnage de comédie mise en scène d’un type humain I- Déroulement de la séquence Objet d’étude : le théâtre Perspective dominante : genres et registres Perspective complé Corpus : groupement Lectures cursives : B Molière ‘école re et culturelle 2 Swip next page de Séville Séance 1 : Entrée dans la séquence ; questionnement sur les comédies étudiées au collège ; examen du parcours proposé par le manuel.

Séance 2 :(module) à partir des extraits du manuel, caractérisation d’un genre : la comédie – catégorie sociale des personnages, iveau de langue-. Lire les extraits que votre manuel propose dans le chapitre sur la comédie Séance 5 : (module) Lecture de l’image analyse d’une mise en scène du Bourgeois Gentilhomme Ill, 2 et 3 (Comédie-Française m. s. Jean Meyer avec Louis Seigner). Qu’est-ce qui dans la représentation ajoute au ridicule du personnage ? L’esthétique du ridicule. Lecture cursive complémentaire : exposition du Voyage de Monsieur Perrichon d’Eugène Labiche.

Séance 6 : Commenter un texte de théâtre (1) étudier la relation entre dialogue et didascalies. Texte : Marivaux Le Jeu de l’amour et du hasard Ill, 8 Rédigez un paragraphe de commentaire montrant comment le jeu entre dialogues et didascalies détermine le registre de la scene. Séance 7 : Commenter un texte de théâtre (2) étudier la composition d’un dialogue et l’enchaînement des répliques. Texte : Molière Les Femmes savantes III, 3 ; v ; 988 à 1018 (Vadius/Trissotin) Quelles sont les étapes du dialogue ? Quel est Pintérêt de cette composition ?

Répondez dans un paragraphe de commentaire, rédigé et argumenté. Séance 8 : Commenter un texte de théâtre (3). Texte : Marivaux La double Inconstance I, 1 (tirade de Silvia). A partir de aragraphes de commentaire entièrement rédigés où manquent certains termes techniques et certaines citations. Restitution des citations et des termes manquants. Le mode d’insertion des citations dans le commentaire. Plan du paragraphe. Rédigez en une dizaine de lignes un autre paragraphe montrant que l’échange est également inacceptable parce qu’il défie la morale individuelle et sociale.

Séance 9 : Lecture analytique d’un extrait du monologue de Figaro (Le Mariage 20F 12 sociale. ( e Mariage de Figaro V, 3 de « Est-il rien de plus bizarre que ma destinée » à « on me supprime et me voilà derechef sans mploi. Trois objectifs sont assignés à cette séance ; un objectif formel : comprendre la fonction d’un monologue ; un objectif culturel : l’évolution de la figure du valet dans la comédie et un objectif technique : commenter un monologue (trouver des axes de lecture) Faire le plan détaillé du commentaire. Séance 10 : Commenter un texte de théâtre (4).

Texte : un extrait des Chaises de Ionesco. Après un repérage des différents registres mis en œuvre dans cette « farce tragique » (sous-titre de la pièce), proposition d’un plan de commentaire et rédaction d’une introduction. Rédigez l’introduction du commentaire de la séance 9 (monologue de Figaro) Séance 11 : Bilan de la séquence et synthèse sur la comédie et le registre comique. Séance 12 : Evaluation monologue d’Arnolphe Ecole des femmes Û retour accueil 30F 12 courses de chars, et cela explique l’allongement des jeux qui tendirent a occuper un nombre de jours de plus en plus considérable.

Cela eut pour résultat de provoquer la naissance d’un théâtre latin qui, en quelques générations de poètes, produisit toute une floraison d’œuvres remarquables. C’est pendant les jours les plus sombres de la seconde guerre punique ue Plaute composa presque tout son théâtre. Et il n’était pas alors le seul à écrire des comédies. Le Campanien Naevius, son ainé, en fit Jouer lui aussi un très grand nombre. Naevius et Plaute puisèrent dans le répertoire de la comédie grecque « nouvelle », dont les œuvres dataient de moins d’un siècle et continuaient ? être jouées dans les villes grecques.

Ces adaptations plaisaient, car elles mettaient en scène des types humains qui, valables pour la Grèce hellénistique, ne pétaient pas moins dans la Rome nouvelle, hellénisée, ouverte à tous les courants de la vie méditerranéenne. On y trouvait comme en Grèce des marchands enrichis, des courtisanes avides, des Jeunes gens désireux de profiter de la fortune paternelle, des esclaves fripons prêts à les y aider. Leurs aventures charmaient le public populaire.

Cette comédie, exempte d’allusions politiques, au contraire de ce qu’avait été l’ancienne comédie athénienne (celle d’Aristophane), convenait merveilleusement à Rome où les magistrats n’auraient pas toléré la liberté satirique permise au temps de Périclès. On n’aurait pas accepté non plus une peinture de la vraie vie sociale contemporaine, celle des familles romaines, qui était censée ?chapper a 4 2 vraie vie sociale contemporaine, celle des familles romaines, qui était censée échapper aux regards indiscrets.

Mais l’atmosphère purement grecque de cette comédie, où les noms des personnages, le lieu supposé de la scène, les allusions aux institutions et aux coutumes transportaient les spectateurs bien loin de Rome, servait d’excuse aux plus grandes audaces. Le monde de la comédie est alors en marge du monde réel, celui de la cité : cela suffit pour que ne se pose pas le problème de sa moralité. On rit, le public s’amuse (et, avec lui, les dieux) : le rire des jeux a atteint son but. Plaute e Soldat fanfaron (vers 191 av. J. C. ) Acte I, scène première, v. 1 à 31 PYRGOPOLINICE (sortant de chez lui, aux esclaves restés dans la maison). Faites briller mon bouclier ; que son éclat soit plus resplendissant que les rayons du soleil dans le ciel pur. Il faut, quand besoin en sera, dans le feu de la mêlée, que l’éclat de ses feux éblouisse les regards de Pennemi. Et toi, ma chère épée, console-toi, cesse de te lamenter, et ne perds point courage, s’il y a trop longtemps que je te porte OISIVe à mon côté, tandis que tu meurs d’envie de faire un hachis de nos adversaires. – mais où est Artotrogus ? Est-il là ? ARTOTROGUS. – Il est là aux côtés d’un héros fort et fortuné, et beau comme un roi et un guerrier…

Mars, auprès de tes prouesses, n’oserait parler des siennes ni les leur comparer. PYRGOPOLINICE. – N’est-ce pas lui que je sauvai dans les plaines Charançoniennes, où commandait en chef Bumbomachidès Clutumistharidysarchldès, petit-fils de Neptune ? ARTOTROGU 2 Clutumistharidysarchidès, petit-fils de Neptune ? ARTOTROGUS. – Je m’en souviens; tu veux parler de ce guerrier aux armes d’or, dont tu dispersas d’un souffle les légions, comme le vent dissipe les feuilles ou le chaume des toits. PYRGOPOLINICE (d’un ton négligent). – peuh ! Tout cela n’est rien. ARTOTROGUS. Rien bien sûr, au prix de toutes les autres prouesses… (à part) que tu n’as jamais faites. (S’avançant sur la scène pour s’adresser au public) Si jamais on peut voir plus effronté menteur, fanfaron plus vaniteux que mon homme, je veux bien être à qui le trouvera, je m’engage à devenir son esclave. II n’y a qu’une chose : les olives confites qu’on mange chez lui sont furieusement bonnes. PYRGOPOLINICE. – Où es-tu ? ARTOTROGUS. – Me voici. Et dans l’Inde, par Pollux, te rappelles- tu cet éléphant ! Comment, d’un coup de poing, tu lui as cassé le ras ? PYRGOPOLINICE. – Comment, le bras ? ARTOTROGUS. Je voulais dire la cuisse. PYRGOPOLINICE. – Et j’avais frappé mollement. ARTOTROGUS. – Parbleu ! Si tu avais mis toute ta force, avec ton bras tu lui aurais traversé le cuir, le ventre et la mâchoire, à cet éléphant. corneille L’illusion comique Il, 2 v. 225 Il est vrai… ) au v. 252 que grâce, que beauté. ») Plaute La Marmite (vers 713-721) 6 2 vais en aveugle… Où vais-je, où suis-je, qui suis-je, je ne sais plus, j’ai la tête perdue… par pitié vous autres, je vous en prie, je vous en supplie, venez à mon secours : indiquez-moi [‘homme qui me a ravie. (Au public) Que dis-tu toi ?

Je veux t’en croire : tu as la figure d’un honnête homme. Quy a-t-il ? Pourquoi riez-vous ? Je vous connais tous. Je sais que les voleurs sont légions parmi vous ; ils ont beau se cacher sous des vêtements blanchis à la craie, et demeurer sagement assis tout comme de braves gens.. Hein, quoi ? Personne ne l’a, Tu m’assassines. Dis-moi, voyons : qui l’a ? Tu ne sais pas ? Ah, pauvre, pauvre malheureux ! Je suis mort. Molière L’Avare IV, 7 monologue d’Harpagon en entier Û retour séance 3 nulle part, non, pas même pour se pendre, s’il vous en prend l’envie ! Molière Le Misanthrope l, 1 v. 7 à 101 û retour séance 4 Séance 5 : lecture cursive complémentaire Labiche Le voyage de Monsieur perrichon l, 2 (1860) PERRICHON. – C’est le départ qui est laborieux… une fois que nous serons casés . Restez là, je vais prendre les billets… (Donnant son chapeau à Henriette) Tiens, garde-moi mon panama… (Au guichet) Trois premières pour Lyon ? L’EMPLOYE (brusquement). – Ce n’est pas ouvert ! Dans un quart d’heure ! PERRICHON (à remployé). – Ah ! pardon ! C’est la première fois que je voyage… (revenant à sa femme) Nous sommes en avance. MADAME PERRICHON. Là ! Quand je te disais que nous avions le temps…

Tu ne nous as pas laissés dé•euner ! PERRICHON. – Il vaut mieu ce ! on examine la gare ! 12 PERRICHON. – Ah çà ! Est-ce que vous allez continuer comme ça ? PERRICHON. – Quoi ? MADAME PERRICHON. – vous faites des phrases dans une gare ! PERRICHON. -Je ne fais pas de phrases… J’élève les idées de l’enfant. (Tirant de sa poche un petit carnet) Tiens ma fille, voici un carnet que j’ai acheté pour toi. HENRIETTE. – pour quoi faire ? PERRICHON. – Pour écrire d’un côté la dépense, et de Pautre les Impresslons. HENRIETTE. – Quelles impressions ? PERRICHON. Nos impressions de voyage ! Tu écriras, et moi je dicterai.

MADAME PERRICHON. – Comment ! Vous allez vous faire auteur ? présent ? PERRICHON. – Il ne s’agit pas de me faire auteur… mais il me semble qu’un homme du monde peut avoir des pensées et les recueillir sur un carnet ! MADAME PERRICHON. – Ce sera bien joli ! PERRICHON (à part). – Elle est comme ça, chaque fois qu’elle n’a pas pris son café ! Û retour séance 5 Séance 10 : Ionesco Les Chaises (éd. Gallimard, 1952) LE VIEUX à la Belle, très romantique. – De notre temps, la lune était un astre vivant, ah ! Oui, oui, si on avait osé, nous étions des nfants. Voulez-vous que nous rattrapions le temps perdu…

Peut- on encore ? Peut-on encore ? Ah ! Non, non, on ne peut plus. Le temps est passé aussi vite ue le train. Il a tracé des rails sur la peau. Vous croyez que hétique peut faire des devrait être ainsi… Hélas ! Hélas ! Nous avons tout perdu. Nous aurions pu être si heureux, je vous le dis ; nous aurions pu, nous aurions pu ; peut-être, des fleurs poussent sous la neige ! au photograveur. – Flatteur ! Coquin ! Ah ! Ah ! Je fais LA VIEILLE plus jeune que mon âge ? Vous êtes un petit apache ! Vous êtes excitant. LE VIEUX à la Belle. Voulez-vous être mon Yseult et moi votre Tristan ?

La beauté est dans les cœurs Comprenez-vous ? On aurait eu la Joie en partage, la beauté, l’éternité Pourquoi n’avons-nous pas osé ? Nous n’avons pas assez voulu… Nous avons tout perdu, perdu, perdu. au photograveur. – Oh ! non, Oh ! non, Oh ! là là, vous me donnez des frissons. Vous aussi, vous êtes chatouillé ? Chatouilleux ou chatouilleur ? J’ai un peu honte… (Elle rit) Aimez- vous mon jupon ? Préférez-vous cette jupe ? LE VIEUX à la Belle. – Une pauvre vie de maréchal des logis ! LA VIEILLE tourne la tête vers la première dame Invisible. Pour réparer des crêpes de Chine ?

Un œuf de bœuf, une heure de beurre, du suc gastrique. (Au photograveur) Vous avez des doigts adroits, ah… tout de mê-ê-ême oh-oh-oh-oh. LE VIEUX à la belle. – Ma noble compagne, Sémiramis, a remplacé ma mère. (Il se tourne vers le Colonel) Colonel, je vous l’avais pourtant bien dit, on prend la vérité où on la trouve. (Il se retourne vers la Belle) LA VIEILLE au photograveur. – Vous croyez vraiment, vraiment que l’on peut avoir des enfants à tout âge ? Des enfants de tout âge ? LE VIEUX à la Belle. – C’est bien ce qui m’a sauvé : la vie intérieure, un intérieur calme, 0 2