Otto Dix, La guerre

Dossier H. D. A : Otto DIX . Triptyque La Guerre, Réalisé entre 1929-1932. Introduction : Présentation de La guerre d’Otto Dix : La Guerre est un tableau d’Otto DIX ( peintre expressionniste allemand ) peint entre 1 929 et 1932. Ce tableau est une représentation de la guerre et des champs de bataille dans lequel il dénonce les horreu laquelle il à participé dans une démarche travers son art les at (c’est-à-dire une œuv 6 p g diale guerre ? e œuvre s’inscrit té de transmettre ? bat .

Ce triptyque aux en bois que l’on peut replier ) composé de 4 panneaux , est principalement tilisé au XIème et XIIème siècle pour les peintures religieuses. Le panneau central mesure 204 x 204 cm et les panneaux de chaque côté mesurent 204 x 102 cm chacun. Le peintre a utilisé la technique ancestrale de la tempera ( technique ancienne ajoutant à la peinture à l’eau un agglutinant à base d’émulsion d’œuf ) également souvent utilisée pour les tableaux religieux.

Elle est actuellement visible à la galerie Neue Meister de Dresde en Allemagne Biographie d’Otto Dix Otto Dix est né en en 1891 à Untermhaus en Allemagne , d’un père ouvrier et d’une ancienne poète ( se passionnant pour la usique et la peinture ) recevant une éducation artistique de sa part . Entre 1905 et 1909, il est apprenti du peintre Carl Senff et premiers paysages . Il reçoit alors une bourse d’étude qui lu permet d’intégrer l’école des arts appliqués de Dresde , dans laquelle il va étudier de 1909 à 1914 .

Il s’essaiera d’abord au cubisme ( courant artistiques né au début du XXème siècle,dans lequel les suets sont représenter sous des fores géométriques ) puis au futurisme ( recherche de l’expression picturale du mouvement) et enfin au dadaïsme ( mouvement intellectuel et artistique ) Lors de la ère guerre mondiale il s’engage enthousiaste dans l’artillerie de campagne allemande et restera soldat pendant quatre ans Il reçoit la croix de fer mais ressort de cette guerre vivant , mais traumatisé gardant de nombreuses images d’horreurs qu’il tente d’exorciser en peignant .

Il seras un des représentant de l’expressionnisme allemand . Il décide de peindre les horreurs de la guerre, notamment des « gueules cassées » les infirmes estropiés par la guerre . Les peintures d’Otto abordent souvent des thèmes lugubres comme la mort, la vieillesse, la prostitution t la violence *Quand les nazis arrivent au pouvoir, ils qualifient Otto Dix d’artiste dégénérés et est renvoyé de son poste de professeur à l’académie de Dresde et menacé prison et de camp d’internement .

Débute alors son émigration intérieure vers le sud-ouest de l’Allemagne . En 1938 , il est faussement accusé de complot contre Hitler et est enfermé pendant deux semaines par la Gestapo . II est engagé de force dans l’armée pour la seconde guerre mondiale de 1944 à 1945 mais se fait capturer pa IE dans Parmée pour la seconde guerre mondiale de 1944 à 1945 ais se fait capturer par les troupes françaises. Il est relâché en 1946.

A son retour, il continue de peindre en utilisant notamment des allégories religieuses () Il décède en 1969 d’un infarctus. Contexte historiques : La Guerre a été peinte entre 1929 et 1932. Il présente une image plus réaliste et encore plus sombre de la guerre que ce qu’il avait pu peindre auparavant. Ce tableau est donc peint durant la République de Weimar qui a tendance à glorifier l’héroiÉme des soldats durant la 1ère guerre mondiale .

Alors que la population commence à oublier les horreur qu’elle a vécues, Otto Dix en épeint une image crue non pas pour choquer mais plus pour témoigner et rappeler la réalité de la guerre , cette guerre est une guerre exceptionnelle de par le nombre de soldats engagé ( 60 millions ) et de par le bilan humain effroyable ( 9 millions de morts et 20 millions de blessés ) Cette guerre est donc une guerre totale qui à marqué les esprits de l’Europe dans sa chair ( Europe changée et bouleversée ) .

Mouvement pictural : L’expressionnisme allemand ‘expressionnisme est apparut en Europe au XXéme siècle , c’est une représentations souvent fondés sur des Images ngoissantes , le peintre déforme la réalité et la stylise pour atteindre une certaine intensité expressive . Ce qui est frappant dans les tableaux expressionnistes est le plus souvent la force et la violence qui s’en dégagent .

Les œuvres de l’artiste illustrent l’horreur des combats , les gueules cassées d’anciens solda dégagent . Les œuvres de l’artiste illustrent l’horreur des combats , les gueules cassées d’anciens soldats réduits ? la mendicité et la misère morale des prostituées , victimes d’un ordre social déboussolé . L’expressionnisme est le reflet e la vision pessimiste des peintres sur leurs époques .

Les expressionnistes ont une vision pessimiste de leur époque hantée par la menace de la première guerre mondiale . Il : Un tableau narratif . Nous remarquons que ce tableau présente une organisation narrative forte , Otto Dix nous fait le récit de manière chronologique du départ des soldats à la guerre , de leur arrivée sur le champs de bataille et de leur sortie de l’enfer .

Ainsi chaque panneau va évoquer ces différentes étapes , la structure générale est donc une structure cyclique ( cette circularité est visible ? ravers les lignes de force , la présence de la roue , du squelette , et du tronc d’arbre , pour finir sa course avec le linceul qui se trouve au dessus des cadavres dans la prédelle ) ( cyclique = qul s produit selon un cycle , qui revient à des périodes régulière ) .

Cette structure fait aussi référence à la journée au front : la marche des soldats dans le brouillard vers le champ de bataille , les combats et la vision apocalyptique , le crépuscule et le retour des blessés pour enfin trouver le repos dans le sommeil . Je vais donc vous faire une étude de ce tableau en suivant sa omposition et en suivant donc cette circularité . Analyse panneau par panneau : Panneau de gauche : 1er plan : Les soldats sont de dos , nous n panneau par panneau : Panneau de gauche 1er plan .

Les soldats sont de dos , nous ne voyons donc pas leurs visage , mais nous savons qu’ils sont nombreux et qu’ils partent au combat . Cest soldats sont représenter comme un troupeau , car vue de dos ils sont tous semblables , et ils portent des vêtements , et des armements ne permettant pas de les distinguer . Ces soldats sont donc indifférenciés comme si leurs identités était sans importance . déshumanisation des individus pendant la guerre ) .

Les couleurs utilisé sont sombre ( gris ou marron ) et les soldats perdent leur humanité , ils avancent dans le brouillard inconscient du destin qui les attend . 2ème plan : Le ciel est orageux , obscur , et menaçant , les soldats ont écrasé par la fatalité arrivant sur eux , le rougeoiement du feu , du combat , et de la fumée qui s’en dégagent présente la réalité de la guerre . Présence de la roue qui signifie le début d’un cycle : un combat à mort qui est un éternel recommencement .

Sur ce coté-ci du triptyque la lumière vient de la gauche mais n très légère quantité . La couleur dominante et le brun de la terre des tranchées , unique environnement et horizon des poilus . une légère touche de rouge est utilisé pour représenter le ciel tourmenté sous lequel les soldats partent au front . Le gris marquent les soldats , leurs casque , leurs vêtements , leurs Le spectateur entre dans le tableau avec ces soldats armes ( même position que les soldats ) , et lentement assimile l’idée qu’ils sont semblables à des bêtes menées à l’abattoir .

Il ne f lentement assimile l’idée qu’ils sont semblables à des bêtes menées à l’abattoir . Il ne faut pas oublier que ce tableau peint 10 ans après la fin de la guerre s’adresse à des hommes et femmes pleinement conscient des atrocités de cette guerre et de ses conséquences . Sur ce panneau les lignes de force sont verticales , elles sont nombreuses , se brisent et s’entrechoquent entre elles , elle nous donnent une impression d’agressivité et nous rendent compte de l’atmosphère stressante et sans pitié qui règnent dans les tranchées .

Panneau central : Ensuite du panneau central se dégage une impression général de chaos et d’horreur . Ce champs de bataille représente une vision e l’enfer , de charniers humain et de barbarie 1er plan . Masse de corps en lambeau , c’est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoqué par la confusion des éléments et par les cadavres : amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés , surplombés par un cadavre aux yeux vides , à la peau parsemée de pustules , criblés de trou de balles, et en état de décomposition avancée .

Il représente une inversion des valeurs comme s’il poussait de la Terre l’acharnement que sa main tendue reste vide , sans aides et sans appels ; ce corps peut faire référence au corps du Christ crucifié ui se sacrifie : le soldat mort représenterait alors le sacrifice de ses hommes pour la patrie , mais le fait qu’il soit renversé nous fait nous interroger sur l’intérêt de ce sacrifice , était ce justifié ou pas .

Ensemble confus de chair de boue et de sang qui suscite le 6 OF IE sacrifice , était ce justifié ou pas . Ensemble confus de chair de boue et de sang qui suscite le dégout et l’effroi . La guerre détruit toutes formes de vie , la nature ne remplit plus sa fonction , elle ne génère plus la vie , mais la mort.

Ce personnage dégage une légère lueur d’espoir avec sa main tendue , même SI le destin e tout les soldats est tracés : la mort leur est assurés avec la faucheuse qui plane au dessus de eux , une guerre pleine de de sauvagerie , de barbarie , d’inhumanité , d’horreur , de snag et dinjustice leur est garantie , avec une mince chance de s’en sortir [ En référence avec ce tableau , Otto Dix s’inspire du triptyque du – retable d’Issenheim de Grunwald – peint en 1512-1516 , dont voici l’œuvre : ( triptyque = type de tableau religieux traditionnellement utilisé au Moyen Age et à la Renaissance pour raconter la mort du Christ , et donc représenter sa crucifixion . ) ] Au dessus de cet amas de viscères et de corps , il y à une absences de lignes directrice , cependant une seule ligne courbe • un squelette embroché sur une sorte de barre métallique pointe et désigne du doigt la mort , le combat et l’horreur , qui est en faite les soldats entassés mais surtout celui qui tend la main avec l’espoir d’obtenir de l’aide . Cette ligne fait référence à une faux et donc par la même occasion , à la faucheuse qui plane au dessus du combat .

Au centre du tableau se trouve la seule présence humaine vivante : un homme couvert d’une couverture et d’un masque ? az , cette absence de regard renforce la déshumanisation d’une couverture et d’un masque à gaz cette absence de regard renforce la déshumanisation , il est lui même spectateur de la scène plutôt qu’acteur . Sur le panneau central , la lumière est très faible cependant on peut voir qu’elle provient principalement du ciel , en haut à gauche et éclaire une bande oblique . Otto Dix utilise sur ce panneau principalement des nuances de rouges , de brun et de gris . Le rouge est utilisé pour représenter tour à tour le ciel tourmenté sous lequel se trouve l’amas de viscères ensanglanté . L’artiste choisit le rouge parce que c’est une couleur organique ( celle du sang ) mais aussi pour sa valeur symbolique ; dans notre culture le rouge symbolise la violence et parfois la mort .

Le rouge est semblable à une fournaise il souligne l’horreur de la guerre son côtés dramatique , le sang que la guerre fait couler et la fureur humaine déchainée . Le gris marque les soldats , les armes Les couleurs sont sombres , ternes et sales comme l’est l’univers guerrier que dépeint Otto Dix : une guerre qui se déploie dans la boue et la crasse et qui repend la violence et la mort . Les lignes de forces sont d’abord verticales , ce qui nous donnent l’impression d’agressivité , et nous fait rendre compte de l’atmosphère stressante et sans pitié qui régnait dans les tranchées , puis elles sont oblique et joue aussi un rôle prédominant : bien que rythmant la composition , certaines sont plus particulière .

Les deux poutres qui retiennent le cadavre suspendu possèdent une direction montante mais elles sont pliées : elles Indique BOF IE retiennent le cadavre suspendu possèdent une direction montante mais elles sont pliées : elles indiquent donc l’échec ‘une quelconque élévation vers les cieux . On ne trouve aucune ligne permanentes de point de fuite , ce qui interdit toute impression de stabilité Panneau de droite . Puis sur le panneau de droite l’autoportrait d’Otto DIX apparait. Il se représente en « sauveur en homme seul, face à nous comme un « revenant » des Enfers en portant un blessé. Otto DIX se représente comme étant le symbole du « héros », du « sauveur » mais à l’apparence fantomatique, sans expression, avec l’Enfer en second plan.

Dans ce triptyque : c’est le seul qui fait face au spectateur et qui avance ; le seul aussi qui possède a capacité de voir et enfin, le seul qui ne porte pas l’uniforme complet du soldat : ni casque, ni masque, ni arme, ce « sauveur » avance à découvert ne craignant pas l’attaque ennemie et n’étant pas soucieux non plus de se défendre. La principale touche de lumière se trouve dans ce panneau-ci, dans lequel le peintre éclaire grâce à l’emploi de couleurs claires, le personnage du « sauveur Cet éclairage puissant guide notre regard de spectateur vers cette partie importante de l’image, peut être la plus importante pour l’artiste car elle est la seule à présenter une part d’espérance et de vie. Elle semble aussi arriver du bas à droite mais elle est plus vive sur le visage du soldat.

Elle forme, dans l’ensemble, une bande lumineuse qui traverse le tableau en déclinant. La lumière est artificielle et blafarde même si les scènes le tableau en déclinant. La lumière est artificielle et blafarde même si les scènes se déroulent en extérieur et que sa courbe peut rappeler celle du soleil car les points lumineux sont différents. On peut mettre cette « désorganisation » de la lumière en relation avec le chaos du champ de bataille et de la nature humaine qui se perd dans la violence de la guerre. Otto DIX utilise du rouge pour ce coté du panneau pour également représenter le ciel tourmenté sous lequel se trouve le feu du champ de bataille.

Les lignes de force sont d’abord horizontales, elles donnent donc une impression de calme et de tranquillité, puis les verticales sont plus agressives et rendent compte de l’atmosphère stressante et sans pitié qui régnait dans les tranchées, et enfin les obliques jouent aussi un rôle prédominant : le tronc d’arbre calciné penché vers la gauche induit un mouvement descendant, renforçant ainsi l’inclinaison des épaules du personnage pliant sur le poids u blessé qu’il soutient comme si un sein tombe dans un film érotique. . Prédelle Enfin sur la prédelle des corps sont allongés, à priori des cadavres de soldats représenté dans ce qui semble être un cercueil collectif. Les planches crées un effet de perspective qui renforce l’idée d’obscurité, de profondeur et de calme. II n’y a aucune trace de lumière dans cette partie du triptyque. Les couleurs sont plutôt brune et grise, le brun des planches, de la boue.. et le gris des vêtements des soldats, de leur visage tellement pale.. es lignes de force sont souvent horizontales pour le calme 0 6