Amonky Dea2

SOMMAIRE p AG ES DEDICACE…. REMERCIEMENT…. 4 INTRODUCTION…. — — — PREMIERE PARTIE : LA PRESENTATION DU SUJET ET LA JUSTIFICATION DU CORPUS…. — ………….. 8 CHARPITRE 1: PRESENTATION DU SUJET… CHARPITRE 11: LAJUSTIFICATION DU p g ….. … 24 26 CORPUS…. DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE…….. OF SI EPTS CHARPITRE 1: DEFINIT CONCEPTS. 20 CHARPITRE 11: L’APPROCHE METHODOLOGIQUE.. TROISIEME PARTIE : L’ORIENTATION GLOBALE…. … 25 CHARPITRE : LES GRANS AXES DE CHARPITRE Il : LES PERSPECTIVES… CONCLUSION. 46 BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE DE LA Nous disons merci :

Au professeur ZIGUI KOLEA PAULIN pour son indulgence et de ses conseils A l’ensemble de nos enseignants pour nous avoir faire bénéficier de leurs savoirs durant toutes ces années Aux familles, Ettien, Lath, et Noé pour leur soutient financier et spirituel A mademoiselle Loukou Amoin Sidoine pour sa disponibilité et ses prieres A tous les gendarmes du camp commando de koumassi. Nous ne saurions clore ce volet, sans toute fois rendre un vibrant hommage à notre maître docteur IBO LYDIE. Maitre, que serions nous devenu si vous n’aviez été ? Vous, qui avez bien voulu guider os premiers pas dans le domaine privilégier de la recherche.

Vous, qui avez toujours su nous motiver et décupler notre envie d’apprendre et d’aller toujours plus loin, par vos directives et conseils. Merci a vous et que Dieu vous bénisse une multitude de fois et vous comble de joie. C’est à partir du XIXe siècle que le roman français va s’enrichir, s’illustrer, et se diversifier considérablement dans ses productions et dans les thèmes qu’il aborde. La littérature parvient donc ? réaliser de profondes transformations qui assouplissent les règles rigides de l’écriture. Dès lors, la liberté imprégnée au mouvement des nouvelles écritures, engendre la création du roman nouveau.

Avec ce renouvellement, il y a un foisonnement de courants littéraires notamment le romantisme, le réalisme, le naturalisme qui s’évertuent à exprimer le besoin de justice et d’égalité de la population. Les auteurs de ces courants littéraires fondent leur esthétique tant sur leur imagination débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque I débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque donc le roman est le plus approprié pour révéler la réalité sociale et politique dans toute sa dureté.

Plusieurs thèmes sont abordés pour fustiger « les plaies sociales Au titre de ces thèmes s’inscrit notamment la représentation qui retient notre attention par sa pertinence dans les sujets qui porte sur la critique des mœurs. Dans le domaine théâtral, en peinture, en poésie, comme dans le roman, la représentation a pour but de mettre devant les yeux ou de rendre présent à l’esprit ce dont elle parle. Et elle illustre bien les sujets dont traite le roman de cette époque là. C’est dans un tel contexte que nous choisissons de faire l’analyse de l’œuvre de Stendhal.

En effet, fhumanité stendhalienne est constituée d’une diversité de personnage qu’il rassemble pour peindre l’ensemble de la vie parisienne, milanaise et de la vie de campagne respectivement pour ce qui est de notre corpus constitué par Le Rouge et le noir (en 1830) et La Chartreuse de Parme (1839). A l’instar de ces pairs tel qu’Honoré de Balzac, père de la comédie humaine avec le réalisme, l’œuvre de Stendhal est une peinture acerbe de la société française et milanaise au niveau politique et social. Stendhal donne libre cours à rexpresslon des sentiments qui raniment.

L’essentiel de sa création romanesque s’incruste fortement dans la société qu’il évoque objectivement, dans toutes ses formes de dérapages et de perversions. Par ailleurs, Stendhal cherche à jouer le rôle d’un révélateur de travers que cachent les apparences de la vie sociale. En outre, en tant que maître à penser de son époque, les apparences de la vie sociale. En outre, en tant que maitre ? penser de son époque, il est aussi un témoin privilégié, qui se voit investi d’une mission sacrée, celle d’être un dénonciateur es tares sociales ; il apparait donc comme un observateur de la vie quotidienne.

Cette volonté constante de rendre compte des réalités de son temps, et au- delà le souci de critiquer les travers au prix de sa notoriété fonde l’intérêt que nous lui portons. C’est ainsi que nous avons jugé nécessaire de nous interroger sur l’univers de la création romanesque en analysant la question de « La représentation du héros déchu dans Le Rouge et le Noir et la Chartreuse de Parme de Stendhal » Ainsi libellé, le sujet pose précisément le problème de la représentation de la déchéance de deux différents héros dans a société française et milanaise en proie à des changements.

Comment la représentation est-elle pertinente dans la peinture de cette déchéance ? Comment la base matérielle qui charpente la trame de ces romans est-elle vécue par les lecteurs à travers la représentation ? Ces questions sont aussi essentielles qu’elles démontrent l’influence de la représentation sur le lecteur et nous mène également à la problématique de la réception. Ne se voit-il pas substitué à ces héros ? Nous essaierons de fournir des éléments de réponses ? ces interrogations par le biais des trois sections qui seront entionnées ci-dessous et qui formeront l’architecture de notre travail.

Ainsi donc, nous préciserons l’objet de notre étude à travers la justification de notre sujet. Une élucidation des motivations et les raisons du choix du sujet seront faites. Ensuite, nous présenterons le corpus et le 4 OF SI motivations et les raisons du choix du suet seront faites. Ensuite, nous présenterons le corpus et les méthodes d’approche. A ce niveau, nous nous adonnerons à une analyse du corpus choisi. La troisième et dernière partie du travail sera pour nous l’occasion de faire une étude globale de notre travail.

Nous nous intéresserons tout d’abord aux grands axes de recherches de la thèse ; suivra ensuite l’évocation des perspectives d’analyse de la thèse. Afin nous terminerons notre projet bien entendu par la proposition d’un plan provisoire de la thèse. PRESENTATION DU SUJET ET JUSTIFICATION DU CORPUS Cette première partie de notre travail nous permettra de présenter le thème d’étude et d’apporter les éclaircissements ? son appréhension. Le premier chapitre s’attellera à présenter le sujet.

Quant au second, il s’appesantira sur la justification du corpus. CHAPITRE I : LA PRESENTATION DU SUJET Représenter (représentation) vient du latin representare qui veut dire rendre présent. C’est en 1898 qu’Emile Durkheim évoqua pour la première fois la notion de représentations qu’il appelait collective à travers l’étude des textes de religions et de mythes. Pour lui « les mes de représentation réalité sui generis ; elle a ses caractères propres qu’on ne retrouve pas, ou qu’on ne retrouve pas sous la même forme dans le reste de l’univers.

Les représentations qui l’expriment ont donc un tout autre contenu que les représentations purement individuelles et l’on peut être assuré par avance que les premiers joutent quelque chose aux secondes »2. A travers cette distinction, il montre que la représentation est une vaste classe des formes mentales (sciences, religions, mythes, espace temps) d’opinion et de savoirs. Et que les représentations qui sont faites de cette vaste classe varient d’un individu à un autre. A la suite d’Emile Durkheim, c’est avec le psychologue Serge Moscovici que le concept trouve un regain d’intérêts avec la représentation sociale.

Dans son ouvrage La psychanalyse, son image et son public, il s’attache à montrer « comment la nouvelle héorie scientifique ou politique est diffusée dans une culture donnée, comment elle est transformé au cours de ce processus et comment elle change à son tour la vision que le gens ont d’eux-mêmes et du monde dans lequel ils vivent « 3. Autrement dit, pour s’approprier de nouvelles connaissances, l’on intègre de nouvelles notions aux schémas de la pensée préexistante qui influencent ses attitudes et ses comportements tout en lui donnant une nouvelle version de son monde.

Ceci pour dire que l’on pourrait expliquer les phénomènes à partir des représentations et des actions qu’elles autorisent. Outre ces deux là, il faut ajouter que de nombreux chercheurs se sont intéressés au concept. Ainsi des anthropologues tels que Laplantine, des sociologues comme Bourdieu, des historiens comme Jean Claude Ar 6 OF SI anthropologues tels que Laplantine, des sociologues comme Bourdieu, des historiens comme Jean Claude Ariès ainsi que Duby ; des psychosociologues comme Robert Farr et Denise Jodelet ont évoqué cette question. II faut dire également que la représentation a intéressé plusieurs autres domaines.

Les travaux de Herzlich et de Laplantine dans le domaine médical ne nous dirons pas le contraire. Au niveau de la culture, c’est Donud Kaes qui s’est illustré. Dans l’approche de la représentation, nous avons les recherches de Herzberg Mausner et de Snyderman sur la représentation de la vie professionnelle. Nous le remarquons, la représentation a suscité beaucoup d’intérêt chez plusieurs chercheurs en littérature. Mais eest Louis Marin qui lui donne ses lettres de noblesse. En effet, la représentation fut son thème de prédilection et il s’y est attaché dans toutes ses recherches.

Avec lui, la représentation est ? l’œuvre dans toute son efficacité. Pour ce faire, il utilise les textes omme miroir dans lesquels les images d’une époque, d’un auteur ou d’une thématique sont réfléchies en permettant ainsi l’analyse rigoureuse de l’interprète. C’est pourquoi il assure que « les miroirs ont puissance de vérité par la rigueur de leur procès de représentation des choses et des êtres. Des miroirs sottises en représentation au miroir d’un beau livre des images reflétées à la surface reflétante qui seule à puissance de plaire et de charmer par sa beauté propre »4.

A travers cette citation, il nous montre que l’efficacité de l’image tiendrait moins à ce qu’elle représente, ? l’idée qu’elle met en visualité qu’à ce qui se présente, en elle et par elle de beauté. La repr OF SI met en visualité qu’à ce qui se présente, en elle et par elle de beauté. La représentation lui permet donc non seulement de définir une méthodologie de recherche extrêmement rigoureuse, mais également d’aboutir aussi à des résultats interprétatifs, tout à fait décisifs en ce qui concerne l’analyse des œuvres, qu’elles appartiennent à la peinture, à la littérature où à la philosophie.

Nous convenons avec lui, lorsqu’il se demande : « Qu’est ce que eprésenter sinon porter en présence un objet absent, le porter en présence comme absent, maitriser sa perte, sa mort par et dans sa représentation et, du même coup, dominer le déplaisir ou l’angoisse de son absence dans le plaisir d’une présence qui tient lieu et dans cette appropriation différée par référence et reconnaissance transitives opérer le mouvement réfléchi de constitution du sujet propre, du sujet théorique ? ?5. En d’autres termes, il montre ici la puissance, l’importance et l’utilité de la représentation car elle nous permet de rendre sensible ou résent un objet absent ou perdu au moyen d’une image et savourer par la même occasion tout le plaisir de le retrouver. Mieux encore, elle permet à toute personne de réaménager la réalité dans le sens de ses désirs afin d’établir la cohérence de ses représentations.

Et il a la réponse à sa question. En effet, il affirme juste après « répondre à ces questions, c’est donner à une représentation le statut juridique d’un jugement vrai par lequel le sujet théorique s’approprie en toute légitimité l’être dans son représentant et s’approprie ou s’identifie lui-même »6.

Comme pour justifier sa réponse, il démontre également par ses dires le rôle plus que primordial de la re pour justifier sa réponse, il démontre également par ses dires le rôle plus que primordial de la représentation qui étale sans équivoque la relation intime entre le représentant et le sujet représenté. Comme si rien n’était et avec une facilité déconcertante le représentant se substitue en toute égalité ? l’objet ou à l’image propre. La représentation offre alors une approche fine que S.

Moscovici appelle « le sens commun »7 et « c’est à la fois par l’importance u problème auquel elle s’attaque et par la subtilité de ses pouvoirs d’analyse que la notion de la représentation prend pied dans les sciences humaines »8 Avec cette citation, il démontre l’efficacité de la représentation qui par son pouvoir d’analyse nous remet en idée ou en mémoire toutes sortes de situations complexes à telle enseigne qu’elle fait partie intégrante de notre vie. Car la représentation construite par une personne est son lien, son rapport le plus intime avec l’organisation et l’environnement dans lequel elle se situe.

La représentation evient donc un produit de l’esprit humain qui recrée en lui une image complexe de son environnement afin de mieux penser et agir sur celui-ci. Cest l’interface symbolique entre l’individu et son environnement perçu. Comme on le voit, la représentation est donc un concept fondamental, transdisciplinaire. Cest ce que confirme encore une fois Serge Moscovici quand il écrit que la représentation permet « d’étudier les comportements et les rapports sociaux sans les déformer ni les simplifier »9.

Outre la problématique de la représentation notre intérêt pour ce thème n’est pas fortuit car il ous permet d’aborder la question du héros tant dans sa dimens ce thème n’est pas fortuit car il nous permet d’aborder la question du héros tant dans sa dimension historique, que dans les différents aspects propre à l’œuvre de Stendhal. Ainsi donc le héros est à l’origine, le produit de l’union d’un dieu ou d’une déesse avec un être humain. Ce concept était très prisé dans la Grèce antique à cause des conditions désastreuses dans lesquelles les Grecs vivaient et aussi parce qu’ils pensaient que les dieux les persécutaient.

Ils adoraient donc leur héros : Héraclès, Hercule, Achille ou Persée pour ne citer que ceux là. Demi-dieu pour la plupart, ces héros se distinguaient par des faits d’arme de missions périlleuses réussies, des sauvetages des demoiselles en détresse et un courage hors du commun. De tous ces faits d’arme et de toutes ces histoires aussi vieilles que la civilisation, il faut retenir une chose essentielle qui va perdurer tout au long des mythologies héroïques : Le héros montre des aptitudes dès son enfance, sa naissance est marquée d’une pierre blanche dans l’histoire et son destin extraordinaire.

Au moyen âge également les chevaliers héros agissent à partir ‘une quête et plus leur naissance est prestigieuse et plus leur destinée est extraordinaire : nous citerons Merlin, fils du diable qui aura un destin tragique ainsi qu’Arthur, enfant d’un adultère mais fils de roi, connaître un destin également tragique mais auréolé de gloire. L’apparition du catholicisme fervent amène une autre sorte de héros ; les extatiques qui grâce à la vierge Marie deviennent des héros féminins. par exemple Marie-Madeleine est un véritable héroiSme en province et son mythe n’aura de cesse à s’étaler dans toute l’Europe cathol 0 OF SI

Amonky Dea2

SOMMAIRE p AG ES DEDICACE…. REMERCIEMENT…. 4 INTRODUCTION…. — — — PREMIERE PARTIE : LA PRESENTATION DU SUJET ET LA JUSTIFICATION DU CORPUS…. — ………….. 8 CHARPITRE 1: PRESENTATION DU SUJET… CHARPITRE 11: LAJUSTIFICATION DU p g ….. … 24 26 CORPUS…. DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE…….. OF SI EPTS CHARPITRE 1: DEFINIT CONCEPTS. 20 CHARPITRE 11: L’APPROCHE METHODOLOGIQUE.. TROISIEME PARTIE : L’ORIENTATION GLOBALE…. … 25 CHARPITRE : LES GRANS AXES DE CHARPITRE Il : LES PERSPECTIVES… CONCLUSION. 46 BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE DE LA Nous disons merci :

Au professeur ZIGUI KOLEA PAULIN pour son indulgence et de ses conseils A l’ensemble de nos enseignants pour nous avoir faire bénéficier de leurs savoirs durant toutes ces années Aux familles, Ettien, Lath, et Noé pour leur soutient financier et spirituel A mademoiselle Loukou Amoin Sidoine pour sa disponibilité et ses prieres A tous les gendarmes du camp commando de koumassi. Nous ne saurions clore ce volet, sans toute fois rendre un vibrant hommage à notre maître docteur IBO LYDIE. Maitre, que serions nous devenu si vous n’aviez été ? Vous, qui avez bien voulu guider os premiers pas dans le domaine privilégier de la recherche.

Vous, qui avez toujours su nous motiver et décupler notre envie d’apprendre et d’aller toujours plus loin, par vos directives et conseils. Merci a vous et que Dieu vous bénisse une multitude de fois et vous comble de joie. C’est à partir du XIXe siècle que le roman français va s’enrichir, s’illustrer, et se diversifier considérablement dans ses productions et dans les thèmes qu’il aborde. La littérature parvient donc ? réaliser de profondes transformations qui assouplissent les règles rigides de l’écriture. Dès lors, la liberté imprégnée au mouvement des nouvelles écritures, engendre la création du roman nouveau.

Avec ce renouvellement, il y a un foisonnement de courants littéraires notamment le romantisme, le réalisme, le naturalisme qui s’évertuent à exprimer le besoin de justice et d’égalité de la population. Les auteurs de ces courants littéraires fondent leur esthétique tant sur leur imagination débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque I débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque donc le roman est le plus approprié pour révéler la réalité sociale et politique dans toute sa dureté.

Plusieurs thèmes sont abordés pour fustiger « les plaies sociales Au titre de ces thèmes s’inscrit notamment la représentation qui retient notre attention par sa pertinence dans les sujets qui porte sur la critique des mœurs. Dans le domaine théâtral, en peinture, en poésie, comme dans le roman, la représentation a pour but de mettre devant les yeux ou de rendre présent à l’esprit ce dont elle parle. Et elle illustre bien les sujets dont traite le roman de cette époque là. C’est dans un tel contexte que nous choisissons de faire l’analyse de l’œuvre de Stendhal.

En effet, fhumanité stendhalienne est constituée d’une diversité de personnage qu’il rassemble pour peindre l’ensemble de la vie parisienne, milanaise et de la vie de campagne respectivement pour ce qui est de notre corpus constitué par Le Rouge et le noir (en 1830) et La Chartreuse de Parme (1839). A l’instar de ces pairs tel qu’Honoré de Balzac, père de la comédie humaine avec le réalisme, l’œuvre de Stendhal est une peinture acerbe de la société française et milanaise au niveau politique et social. Stendhal donne libre cours à rexpresslon des sentiments qui raniment.

L’essentiel de sa création romanesque s’incruste fortement dans la société qu’il évoque objectivement, dans toutes ses formes de dérapages et de perversions. Par ailleurs, Stendhal cherche à jouer le rôle d’un révélateur de travers que cachent les apparences de la vie sociale. En outre, en tant que maître à penser de son époque, les apparences de la vie sociale. En outre, en tant que maitre ? penser de son époque, il est aussi un témoin privilégié, qui se voit investi d’une mission sacrée, celle d’être un dénonciateur es tares sociales ; il apparait donc comme un observateur de la vie quotidienne.

Cette volonté constante de rendre compte des réalités de son temps, et au- delà le souci de critiquer les travers au prix de sa notoriété fonde l’intérêt que nous lui portons. C’est ainsi que nous avons jugé nécessaire de nous interroger sur l’univers de la création romanesque en analysant la question de « La représentation du héros déchu dans Le Rouge et le Noir et la Chartreuse de Parme de Stendhal » Ainsi libellé, le sujet pose précisément le problème de la représentation de la déchéance de deux différents héros dans a société française et milanaise en proie à des changements.

Comment la représentation est-elle pertinente dans la peinture de cette déchéance ? Comment la base matérielle qui charpente la trame de ces romans est-elle vécue par les lecteurs à travers la représentation ? Ces questions sont aussi essentielles qu’elles démontrent l’influence de la représentation sur le lecteur et nous mène également à la problématique de la réception. Ne se voit-il pas substitué à ces héros ? Nous essaierons de fournir des éléments de réponses ? ces interrogations par le biais des trois sections qui seront entionnées ci-dessous et qui formeront l’architecture de notre travail.

Ainsi donc, nous préciserons l’objet de notre étude à travers la justification de notre sujet. Une élucidation des motivations et les raisons du choix du sujet seront faites. Ensuite, nous présenterons le corpus et le 4 OF SI motivations et les raisons du choix du suet seront faites. Ensuite, nous présenterons le corpus et les méthodes d’approche. A ce niveau, nous nous adonnerons à une analyse du corpus choisi. La troisième et dernière partie du travail sera pour nous l’occasion de faire une étude globale de notre travail.

Nous nous intéresserons tout d’abord aux grands axes de recherches de la thèse ; suivra ensuite l’évocation des perspectives d’analyse de la thèse. Afin nous terminerons notre projet bien entendu par la proposition d’un plan provisoire de la thèse. PRESENTATION DU SUJET ET JUSTIFICATION DU CORPUS Cette première partie de notre travail nous permettra de présenter le thème d’étude et d’apporter les éclaircissements ? son appréhension. Le premier chapitre s’attellera à présenter le sujet.

Quant au second, il s’appesantira sur la justification du corpus. CHAPITRE I : LA PRESENTATION DU SUJET Représenter (représentation) vient du latin representare qui veut dire rendre présent. C’est en 1898 qu’Emile Durkheim évoqua pour la première fois la notion de représentations qu’il appelait collective à travers l’étude des textes de religions et de mythes. Pour lui « les mes de représentation réalité sui generis ; elle a ses caractères propres qu’on ne retrouve pas, ou qu’on ne retrouve pas sous la même forme dans le reste de l’univers.

Les représentations qui l’expriment ont donc un tout autre contenu que les représentations purement individuelles et l’on peut être assuré par avance que les premiers joutent quelque chose aux secondes »2. A travers cette distinction, il montre que la représentation est une vaste classe des formes mentales (sciences, religions, mythes, espace temps) d’opinion et de savoirs. Et que les représentations qui sont faites de cette vaste classe varient d’un individu à un autre. A la suite d’Emile Durkheim, c’est avec le psychologue Serge Moscovici que le concept trouve un regain d’intérêts avec la représentation sociale.

Dans son ouvrage La psychanalyse, son image et son public, il s’attache à montrer « comment la nouvelle héorie scientifique ou politique est diffusée dans une culture donnée, comment elle est transformé au cours de ce processus et comment elle change à son tour la vision que le gens ont d’eux-mêmes et du monde dans lequel ils vivent « 3. Autrement dit, pour s’approprier de nouvelles connaissances, l’on intègre de nouvelles notions aux schémas de la pensée préexistante qui influencent ses attitudes et ses comportements tout en lui donnant une nouvelle version de son monde.

Ceci pour dire que l’on pourrait expliquer les phénomènes à partir des représentations et des actions qu’elles autorisent. Outre ces deux là, il faut ajouter que de nombreux chercheurs se sont intéressés au concept. Ainsi des anthropologues tels que Laplantine, des sociologues comme Bourdieu, des historiens comme Jean Claude Ar 6 OF SI anthropologues tels que Laplantine, des sociologues comme Bourdieu, des historiens comme Jean Claude Ariès ainsi que Duby ; des psychosociologues comme Robert Farr et Denise Jodelet ont évoqué cette question. II faut dire également que la représentation a intéressé plusieurs autres domaines.

Les travaux de Herzlich et de Laplantine dans le domaine médical ne nous dirons pas le contraire. Au niveau de la culture, c’est Donud Kaes qui s’est illustré. Dans l’approche de la représentation, nous avons les recherches de Herzberg Mausner et de Snyderman sur la représentation de la vie professionnelle. Nous le remarquons, la représentation a suscité beaucoup d’intérêt chez plusieurs chercheurs en littérature. Mais eest Louis Marin qui lui donne ses lettres de noblesse. En effet, la représentation fut son thème de prédilection et il s’y est attaché dans toutes ses recherches.

Avec lui, la représentation est ? l’œuvre dans toute son efficacité. Pour ce faire, il utilise les textes omme miroir dans lesquels les images d’une époque, d’un auteur ou d’une thématique sont réfléchies en permettant ainsi l’analyse rigoureuse de l’interprète. C’est pourquoi il assure que « les miroirs ont puissance de vérité par la rigueur de leur procès de représentation des choses et des êtres. Des miroirs sottises en représentation au miroir d’un beau livre des images reflétées à la surface reflétante qui seule à puissance de plaire et de charmer par sa beauté propre »4.

A travers cette citation, il nous montre que l’efficacité de l’image tiendrait moins à ce qu’elle représente, ? l’idée qu’elle met en visualité qu’à ce qui se présente, en elle et par elle de beauté. La repr OF SI met en visualité qu’à ce qui se présente, en elle et par elle de beauté. La représentation lui permet donc non seulement de définir une méthodologie de recherche extrêmement rigoureuse, mais également d’aboutir aussi à des résultats interprétatifs, tout à fait décisifs en ce qui concerne l’analyse des œuvres, qu’elles appartiennent à la peinture, à la littérature où à la philosophie.

Nous convenons avec lui, lorsqu’il se demande : « Qu’est ce que eprésenter sinon porter en présence un objet absent, le porter en présence comme absent, maitriser sa perte, sa mort par et dans sa représentation et, du même coup, dominer le déplaisir ou l’angoisse de son absence dans le plaisir d’une présence qui tient lieu et dans cette appropriation différée par référence et reconnaissance transitives opérer le mouvement réfléchi de constitution du sujet propre, du sujet théorique ? ?5. En d’autres termes, il montre ici la puissance, l’importance et l’utilité de la représentation car elle nous permet de rendre sensible ou résent un objet absent ou perdu au moyen d’une image et savourer par la même occasion tout le plaisir de le retrouver. Mieux encore, elle permet à toute personne de réaménager la réalité dans le sens de ses désirs afin d’établir la cohérence de ses représentations.

Et il a la réponse à sa question. En effet, il affirme juste après « répondre à ces questions, c’est donner à une représentation le statut juridique d’un jugement vrai par lequel le sujet théorique s’approprie en toute légitimité l’être dans son représentant et s’approprie ou s’identifie lui-même »6.

Comme pour justifier sa réponse, il démontre également par ses dires le rôle plus que primordial de la re pour justifier sa réponse, il démontre également par ses dires le rôle plus que primordial de la représentation qui étale sans équivoque la relation intime entre le représentant et le sujet représenté. Comme si rien n’était et avec une facilité déconcertante le représentant se substitue en toute égalité ? l’objet ou à l’image propre. La représentation offre alors une approche fine que S.

Moscovici appelle « le sens commun »7 et « c’est à la fois par l’importance u problème auquel elle s’attaque et par la subtilité de ses pouvoirs d’analyse que la notion de la représentation prend pied dans les sciences humaines »8 Avec cette citation, il démontre l’efficacité de la représentation qui par son pouvoir d’analyse nous remet en idée ou en mémoire toutes sortes de situations complexes à telle enseigne qu’elle fait partie intégrante de notre vie. Car la représentation construite par une personne est son lien, son rapport le plus intime avec l’organisation et l’environnement dans lequel elle se situe.

La représentation evient donc un produit de l’esprit humain qui recrée en lui une image complexe de son environnement afin de mieux penser et agir sur celui-ci. Cest l’interface symbolique entre l’individu et son environnement perçu. Comme on le voit, la représentation est donc un concept fondamental, transdisciplinaire. Cest ce que confirme encore une fois Serge Moscovici quand il écrit que la représentation permet « d’étudier les comportements et les rapports sociaux sans les déformer ni les simplifier »9.

Outre la problématique de la représentation notre intérêt pour ce thème n’est pas fortuit car il ous permet d’aborder la question du héros tant dans sa dimens ce thème n’est pas fortuit car il nous permet d’aborder la question du héros tant dans sa dimension historique, que dans les différents aspects propre à l’œuvre de Stendhal. Ainsi donc le héros est à l’origine, le produit de l’union d’un dieu ou d’une déesse avec un être humain. Ce concept était très prisé dans la Grèce antique à cause des conditions désastreuses dans lesquelles les Grecs vivaient et aussi parce qu’ils pensaient que les dieux les persécutaient.

Ils adoraient donc leur héros : Héraclès, Hercule, Achille ou Persée pour ne citer que ceux là. Demi-dieu pour la plupart, ces héros se distinguaient par des faits d’arme de missions périlleuses réussies, des sauvetages des demoiselles en détresse et un courage hors du commun. De tous ces faits d’arme et de toutes ces histoires aussi vieilles que la civilisation, il faut retenir une chose essentielle qui va perdurer tout au long des mythologies héroïques : Le héros montre des aptitudes dès son enfance, sa naissance est marquée d’une pierre blanche dans l’histoire et son destin extraordinaire.

Au moyen âge également les chevaliers héros agissent à partir ‘une quête et plus leur naissance est prestigieuse et plus leur destinée est extraordinaire : nous citerons Merlin, fils du diable qui aura un destin tragique ainsi qu’Arthur, enfant d’un adultère mais fils de roi, connaître un destin également tragique mais auréolé de gloire. L’apparition du catholicisme fervent amène une autre sorte de héros ; les extatiques qui grâce à la vierge Marie deviennent des héros féminins. par exemple Marie-Madeleine est un véritable héroiSme en province et son mythe n’aura de cesse à s’étaler dans toute l’Europe cathol 0 OF SI