REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE Mouloud MAMMERI DE TIZI-OUZOU FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DE GESTION DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES Mémoire En vue de l’obtention du diplôme De magister en Sciences Economiques Option: Economie et Finance Internationales Thème 71 Dynamique de Pintég io.. , S. v. p next page régionale au sein de I avancées, limites et Dirigé par : Mr Selim OUALIKENE Réalisé par : Mr Tarik SADOUDI Devant le jury composé de: Président : Mr Rapporteur : Mr Examinateurs : Mr Mr
Brahim GUENDOUZI, maitre de conférences classe A. UMMTO. Selim OUALIKENE, maître de conférences classe A, IJMMTO. Ali HAMMOUTENE, maître de conférences classe A, EHEC, Alger trouvent ici l’expression de ma sincère gratitude pour avoir eu l’amabilité de lire et d’évaluer mon travail. Pour finir, un amical et chaleureux remerciement est adressé ? l’ensemble de mes amis et à ma famille, en guise de reconnaissance pour leur patience et leurs encouragements continuels.
Jamais un aussi long effort ne serait possible sans leur soutien. Qu’aucun d’entre eux ne se sentent oublié. LISTE DES ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS AELE Association européenne de libre échange AUE Acte unique européen BCE Banque centrale européenne CECA Communauté européenne du charbon et de l’acier CED Communauté européenne de défense CEE Communauté économique euro éenne 2 71 chapitre . 11 L’Europe et l’intégration économique SECTION 1 : 12 • Rétrospective de l’intégration SECTION 2 31 europeenne .
Conclusion du chapitre … 59 CHAPITRE Il : Organisation et fonctionnement de l’Union 61 partie — Européenne Introduction du chapitre SECTION 1 : Le système institutionnel europeen SECTION 2 : Financement et budget de l’Union 60 Européenne — Conclusion de la première 80 03 IOS SECONDE PARTIE : Union Européenne entre puissance et décadence Introduction à la seconde partie CHAPITRE III : L’Union Européenne dans le monde SECTION 1 : L’Union Européenne et ses aires . 07 109 economiques . 110 SECTION 2 : L’Union Européenne à l’heure de la . 138 crise Conclusion du chapitre III . 3 71 164 CHAPITRE IV : L’intégration européenne : une Union inachevée . 166 SECTION 1 : Les imperfections structurelles de l’Union . 167 SECTION 2 : ntégration européenne : quelles finalités pour quels projets . • 188 Conclusion de la seconde partie . CONCLUSION GENERALE . 216 BIBLIOGRAPHIE 222 LISTE DES ILLUSTRATIONS 25 ANNEXES — 228 TABLE DES MATIERES 233 4 71 212 . 14 dans des processus de réconciliation et de rapprochement, particulièrement au niveau économique et commercial. La signature des accords du GATTI dans le but de favoriser les échanges des biens marchands, par une réduction massive des droits de douanes, ou encore la création du Fond Monétaire International (le FMI) dans le but d’harmoniser et de garantir la pérennité du système financier international, constituent sans doute un nouveau souffle dans les relations économiques multilatérales.
Devant l’urgence d’opérer une rupture définitive avec les réflexes ationalistes2 et les politiques protectionnistes de l’entre-deux-guerres, les puissances occidentales et notamment les Etats unis d’Amérique et la Grande Bretagne, ont considéré que la mise en place d’un cadre unique de réflexions et dactions au niveau international serait susceptible de promouvoir l’ouverture des marché et la concrétisation du multilatéralisme commercial.
La création d’organisations supranationales, ouvertes à l’ensemble des pays de la planète, se veut alors comme une réponse décisive aux désordres politiques et économiques qu- caractérisent les relations internationales de l’époque. Néanmoins, les avancées les plus significatives en termes de coopération entre Etats souverains, se sont réalisées principalement au niveau des régions. En effet, nous assistons depuis quelques années à l’émergence de diverses organisations régionales à vocation commerciale et économique.
Plusieurs accords ont été signés entre pays afin de se regrouper sous de grands espaces, dont les formes peuvent aller d’une simple coopération secto S 71 une profonde union économique dont les décisions et les actions influencent considérablement les structures économique des Etats membres. Dans la pratique, et malgré leur évidente prolifération, beaucoup de ces accords régionaux se limitent à des rapprochements superficiels, n’engageant les Etats membres qu’? travers des zones de libre échange ou d’union douanière.
La nature relativement peu contraignante de ces deux configurations économiques interétatiques, incite les différents pays à sy engager, en acceptant de faire un minimum de concisions 3 contre des avantages potentiellement plus élevés. Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, signé en 1947 par 25 pays Le repli sur soi des vaincus de la premier guerre, notamment celui e l’Allemagne, est souvent évoqué pour expliquer les motifs du déclenchement de la seconde guerre mondiale, d’où le souci des alliés d’imposer le libre-échange. Les exigences des zones de libre échange sont souvent satisfaites avant même que les Etats aient décidés de se rapprocher, du fait notamment de l’adhésion de la grande majorité des pays à l’OMC (1 53 pays membres en 2011 ! ) 2 Introduction générale Le manque de dynamisme est é alement cité comme étant l’une des plus erandes nationales peu dynamiques, s’ajoute une passivité politique singulièrement préjudiciable à la réussite de rlJMA. L’impulsion ationale capitale à ce genre d’intégration, fait ostentatoirement défaut aux arabes.
Cette léthargie maghrébine est singulièrement illustrée par une absence de toute réunion officiellel des différents chefs d’Etats et de gouvernements entre avril 1994 et 2006. Sans vouloir stigmatiser le continent noir, la majorité des autres expériences africaines demeurent elles aussi, très peu significatives. En revanche, des succès ont pu être accomplis tout de même, dans certaines régions de la planète. L’exemple le plus manifeste de ces réussites est sans doute celui de l’Union Européenne.
Aujourd’hui l’Europe des vingt-sept s’impose nanimement comme l’intégration régionale la plus poussée et la mieux aboutie. C’est un espace de coopération atypique, une construction d’un nouveau genre, sans précédent historique. une puissance commerciale, financière et économique (son produit intérieur brut est de 16 298 milliards de $ contre 14 582 milliards de dollars pour les Etats Unis d’Amérique2). Elle est également un acteur majeur dans le maintien de la paix mondiale et le respect des droits de l’Homme.
La volonté publiquement affichée par les différentes autorités communautaires, de faire de l’Union Européenne un espace économique -et politique – es plus puissants du monde, se traduit par une implication de plus en plus évidente de l’Union Européenne dans les organisations internationales notamment au sujet des nouveaux enjeux mondia 71 processus de la mondialisation, lui confèrent un statut particulier dans les expériences d’intégration économique régionale.
Contrairement aux suppositions -légitimes- d’une éventuelle incompatibilité entre les intérêts régionaux d’une Europe unie envers et contre tous et les exigences agressives d’une ouverture à l’international habituellement très risquée, les réalités stratégiques de l’Union Européenne semblent concilier —temporairement certes, mais quand même – ces deux paradoxes.
Par ces nombreuses réussites, tant sur le plan intérieur qu’au niveau mondial, Robert Bernier, « réalités nationales et mondialisation », presses de l’université du Québec, 2006, p. 194 Comparaison faite à par8r des données de la banque mondiale2010 : http://donnees. banquemondiale. org/indicateur cette intégration atypique suscite bien souvent la curiosité, mais également l’admiration et des tentatives, pas toujours réussies, d’imitation et d’extrapolation.
Mais derrière ce portrait captivant d’un espace prospère et armonieux conçu dans une intégration réussie, se cache un voile d’interrogations et d’incompréhensions sur bien des points : Une construction ré ionale parfois boiteuse, suivant un cheminement pas 8 71 l’image de la Grèce, de l’Irlande et peut être bien du Portugal ou l’Espagne, confortent les doutes des eurosceptiques quant à la pérennité de cette Union hétérogène.
La tournure que prennent les événements économiques, politiques et sociaux du vieux continent, particulièrement depuis le printemps 201 0, dévoile avec beaucoup de vigueur, les latentes incohérences dans lesquelles s’est construite l’Europe Unie. Au-delà d’une conjoncture économico-sociale particulièrement menaçante pour la plupart des pays membres, ce n’est, ni plus ni moins, que l’intégrité de l’Union Européenne qui semble aujourd’hui en jeu.
L’intégration régionale en Europe est incontestablement confronté un tournant majeur de son histoire : Au moment même où cet espace commun réussissait à devenir la première zone économique mondiale et un pôle géopolitique incontournable, les turbulences économiques internationales conjuguées aux divergences internes pourraient remettre en doute les soixante années d’intégration. Assurément, cet nsemble d’Etats européens n’a jamais été aussi proche de la fission qu’en ce moment.
Problématique : Depuis le début des années 1950, une dynamique intégratrice très forte caractérise les pays de l’Europe. Circonscrite à son origine à une minorité d’Etats vulnérables et particulièrement fragilisés par les désastres de la seconde guerre mondiale, cette tendence au rapprochement entre voisins s’est vite ropagée vers d’autre pays du vieux continent, tout 9 71 Cependant, et sur bien des points, l’Union Européenne présente un certain nombre dincohérences et de faiblesses, susceptibles de lui être fatales.
Devant l’évidente contradiction d’une intégration à deux visages, aussi complexe fun que l’autre, notre réflexion se veut une exploration des rouages de cette Union Européenne, qui pose à l’évidence plus de questions qu’elle en apporte de solutions.
Dans ce modeste travail, il sera question de clarifier, un temps soit peu, la complexité de cette intégration économique régionale atypique, en essayant de revenir en détail, sur les avancées concrètes de l’Union Européenne, de voir ses succès et son approfondissement continuel, mais sans oublier pour autant de souligner systématiquement ses limites, ses aiblesses et ses paradoxes, qui sont loin d’être anodins pour un processus d’intégration qui compte pas moins de vingt-sept Etats membres.
Ainsi, nous apporterons quelques éléments de réponses aux nombreuses interrogations que pose cette Union, particulièrement celles qui définissent ce que sera l’Europe de demain : Quelles en sont les enjeux et les réalités de cette intégration régionale après plus de soixante années d’Europe Unie ? Quelles perspectives et quelles finalités pour l’Union Européenne ? Au regard de son antériorité et de son degré très avancé d’approfondissement, ID 11