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textes dates Théorie + illustration « De la non-violence » Septembre Texte 1 : L’usage du baladeur Octobre Texte 2: Le tabac et le lait maternel Novembre Texte 3 : La famille Décembre : en guise de révision L’électroniq Texte 4 : Janvier Texte 5 : L’utilisation Février Texte 6 : ca BD africai Mars Texte 7 . Avril Texte 8 : Mai 0 p g La valeur éducative des images Le silence Texte 9 : La fin de l’enfance Juin : en guise de révision d’être incompris est finalement une épreuve plus grave que celle d’être blessé. ès longtemps on a confondu la non-violence avec le pacifisme êlant, et le pacifisme – bêlant ou non – avec la lâcheté. La non- violence semblait le contraire même du courage alors qu’elle exige plus de courage que n’en requiert la violence. D’abord parce que nous avons des tendances à l’agressivité et la violence satisfait en nous bien des désirs viscéraux. Ensuite parce que la violence entraîne une pluie de médailles et l’estime de tous. La violence, hélas, c’est très flatteur. Les héros des films de violence plaisent au public et séduisent les femmes et les jeunes. Ce sont des « héros » au sens propre du mot.

Tandis que la non-violence ntraîne encore le mépris et aussi des risques plus grands que la violence, puisqu’on est désarmé. L’un des grands moments de l’histoire du monde et qui a décidé de l’histoire de l’Inde s’est joué au moment de la « Marche du Les Anglais refusaient que les Hindous puisent de l’eau de mer pour la faire évaporer et se procurer ainsi du sel sans payer de droits. Gandhi a senti que c’était là une injustice et, de plus, un symbole, et il a décidé que tel jour, à telle heure, sur telle plage, des Hindous iraient puiser de l’eau de mer et il en a prévenu les Autorités.

Ils étaient donc là, des centaines d’Hindous, en rang, vec des récipients. Carmée britannique aussi était là, avec des matraques. A rheure dite, le premier rang dest ébranlé pour aller puiser de l’eau dans la mer et les soldats ont abattu tous les hommes de ce premier rang. A ce moment-là s’est joué le sort de la libération de l’Inde… Le second rang 20 hommes de ce premier rang. A ce moment-là s’est Joué le sort de la libération de l’Inde… Le second rang allait-il comprendre la leçon du matraquage et reculer ?

Le deuxième rang a fait un pas en avant et il n’a pas été matraqué. Voilà l’exemple de la non-violence. Texte 1: L’usage du baladeur L’usage du baladeur est dorénavant répandu. Cet appareil est essentiellement composé de deux écouteurs reliés à un lecteur CD portatif. Les écouteurs se placent sur les oreilles et le lecteur se porte à volonté en bandoulière ou dans la poche. Ainsi conçu, le baladeur permet d’écouter la musique en circuit fermé. I plaît énormément à nos contemporains pour trois raisons essentielles.

L’appareil permet d’abord de s’isoler, de ne pas entendre ce qui se dit ou se produit à rextérieur. On est seul avec l’émission de son choix. Le baladeur évite encore l’ennui, ors d’un déplacement assez long, d’une attente dans un lieu publique ou d’un moment de désœuvrement. Il tient compagnie. Enfin, il correspond à une mode donnant à ceux qui le portent l’impression d’être « branchés Si apprécié soit-il, ce petit engin a cependant des effets négatifs. Son port prolongé réduit d’abord les capacités auditives.

Après deux heures d’écoute, il faut un certain temps à l’oreille pour retrouver ses capacités normales. De même le baladeur réduit l’ensemble des réflexes, qu’ils soient visuels, auditifs ou moteurs. De façon générale, on réagit moins vite et de façon moins déquate quand on porte cet a areil. Cela est particulièrement dangereux en ville ou sur sur la route. Quel sera alors l’avenir du baladeur ? Sera-t-il interdit pour cause de danger ou utilisé plus raisonnablement ? la réponse est sans doute dans la sagesse des utilisateurs mais aussi dans l’évolution de la mode.

Texte 2 : Le tabac et le lait maternel Jérôme, onze jours, est hospitalisé dans un service de pédiatrie : bien que né à terme, de bonne taille, de bon poids, il présente, depuis le retour au domicile de sa mère, des malaises préoccupants, avec arrêts urvenant après les le lait maternel. Un patient interrogatoire de la maman et des analyses diverses approfondies ne permettent d’identifier aucune présence médicamenteuse suspecte mais font découvrir des doses importantes de nicotine dans le lait de la mère, puis dans les urines de Fenfant.

Si la toxicité du tabac pour les fœtus est bien connue, si l’on connaît bien aussi les effets de la fumée produite par les parents qui fument sur l’arbre respiratoire des enfants (otites, amygdalites, rhino-pharyngites deux fois plus fréquentes chez les enfants de parents fumeurs), on se méfie moins des risques d’intoxication d’un bébé par voies digestives. Pourtant, le passage de la nicotine dans le lait humain est un fait bien connu : la nicotine se solubilise dans les globules graisseux du lait, ce qul facilite son absorption par l’enfant.

Or, la nicotine agit sur les centres nenteux : sur celui de la respiration et sur le système nerveux sympathique (accélération cardiaque et hypertension d’abord, puis ralentissement cardiaque, hypotension et phases d’arrêts respiratoires possibles, ensuite). On peut même se demander, disent les médecins qui ont étudié le cas de Jérôme, si certains cas de «mort subite » non expliquée de nourrissons, ne elèveraient pas d’une étiologie de cet ordre. 0 honorée, elle a joui d’un grand prestige ; lorsque la société a ressenti les secousses brutales de l’époque contemporaine, la famille bourgeoise a été contestée. es écrits révolutionnaires des socialistes utopiques ou des premiers marxistes soulignent le lien profond qui unit la conception traditionnelle de la famille et la structure oppressive de la société en place. Les guerres mondiales, les crises économiques secouent le vieil édifice : des familles sont ébranlées , mais surtout les valeurs sur lesquelles elles reposent e résistent pas à l’épreuve des faits.

A la suite de Freud, la psychanalyse montre que la famille peut être un milieu traumatisant qui contraint, voire mutile l’enfant et suscite nombre de névroses dont souffrent les hommes du XXe siècle. La religion, l’autorité des parents sont contestées. La notion de propriété familiale, l’attachement à une « maison de famille » ont perdu de leur sens dans une France où l’on déménage en changeant de travail, où le séjour dans un appartement de grand ensemble est perçu comme provisoire.

La majorité à dix-huit ans, l’émancipation des ,jeunes, garçons et illes, le travail des femmes ont altéré la stabilité de la cellule familiale. Notre époque est-elle en train de chercher une nouvelle définition de la famille ? La « bande » apporte-t-elle aux adolescents des banlieues surpeuplées cette chaleur, cette complicité du cœur et de l’esprit qu’ils ne trouvent plus avec leurs parents ?

Déçus par des églises demeurées encore très assujetties au passé et à la tradition, rejetés par une société qui ne sait pas les comprendre et les accueillir, tenus à l’écart par un cadre économi 6 0 société qui ne sait pas les comprendre et les accueillir, tenus ? ‘écart par un cadre économique qui ne croit plus qu’en la réussite matérielle, les jeunes n’ont-ils pas le sentiment que la famille trop lourdement lestées de valeurs anciennes est en train de sombrer et que les sectes mystiques ou les communautés marginales peuvent leur apporter à la fois une certaine spiritualité, une chaleur affective, le réconfort du groupe et la possibilité de marcher en toute liberté sur le chemin dangereux mais exaltant d’une nouvelle morale pour une ère nouvelle ? La famille, J. Guichard, Larousse, Idéologies et Sociétés. Texte 4: ‘électronique renforce la solitude Tout au long de l’histoire, les jeux ont toujours été des témoins privilégiés de leur époque, et suivant l’imagination des créateurs, ils reflètent les évolutions techniques, économiques et sociales les plus importantes. Pour s’en tenir au seul vingtième siècle, tandis que le premier Meccano en 1901, symbolisait la révolution industrielle, et que les trains électri ues Hornby saluaient, dès la fin des années 30, la géné électrification, l’invention applications soient tournées vers les jeux.

Après quelques années maigres marquées par le succès passager des « jeux vidéo » et ‘utilisation de l’électronique pour de simples effets spéciaux (notamment pour les effets sonores), une nouvelle génération est arrivée sur le marché, bouleversant une industrie quelque peu endormie. Mais si une fois de plus l’évolution technologique conduit à une modification du jeu lui-même, on peut se demander si elle ne va pas s’accompagner de transformations profondes au niveau de l’esprit de jeu et du comportement des joueurs, et préfigurer ainsi d’une certaine façon les relations entre individus dans la société de demain. Aujourd’hui, l’électronique dans le domaine des jeux « de ociété conduit en effet à l’élimination de tout aspect social.

Autrefois prétexte à réunions, rencontres, le jeu était un instrument de communication lié socialement à des espaces particuliers, ce que l’équivalent anglais parlour games – littéralement jeux de parloir – suggère bien. Historiquement, le salon de jeu aurait même été l’une des premières pièces ? recevoir une fonction déterminée : au dix-septième siècle, il n’ avait pas de salles à manger, mas déjà des salles de billard. Les jeux électroniques laissent l’homme face à la machine, face à lui- meme- L’électronique remplace en effet le plus souvent les adversaires ; et le jeu devient alors un combat où l’individu se retrouve face à un opposant patient.

Le jeu y perd beaucoup de ses charmes. Plus question d’essayer de tromper l’attention de l’adversaire. L’ordinateur restera insensible à tout bluff comme à toute tentative d’intimidation. Si sur le plan pédagogi restera insensible à tout bluff comme à toute tentative d’intimidation. Si sur le plan pédagogique les jeux électroniques offrent des perspectives intéressantes – notamment l’introduction des enfants dans une société informatisée – il reste qu’ils eprésentent également un appauvrissement culturel. Soumis aux exigences d’un vaste marché, les fabricants mondialisent leurs produits, sacrifiant ainsi les particularismes nationaux sur l’autel du commerce.

Ils risquent d’offrir aux enfants du monde entier les mêmes raisonnements, les mêmes associations d’idées, le même langage « fruste, codificateur et sommaire Texte 5 : Cutilisation du laser Pour certains, le mot « laser » sonne comme une promesse de miracle. Sans aller peut-être jusque là, il faut cependant admettre qu’il a révolutionné le traitement de maladies ou de simples problèmes » de peau, notamment en réduisant le risque de cicatrices ou en proposant des options de traitements qui ne laissent pas de traces. Ainsi, en esthétique, des résultats intéressants sont obtenus par certains lasers avec une atténuation du signe le plus évident du vieillissement : les rides.

Mais ce « surfaçage » n’est pas sans risques : des infections virales – comme Iherpès facial — bactériennes ou mycosiques peuvent en résulter. Des traces de dépigmentation permanente sur les peaux claires et dhyperpigmentation temporaire sur des peaux plus foncées pparaissent aussi parfois. ‘âge entraîne aussi les taches brunes sur la peau, favorisées par une exposition au sole e du laser aide à les les atténuer de manière notable et sans induire de cicatrices. Elle s’avère également efficace contre les taches de couperose. Cependant, cette solution doit toujours être comparée aux autres options possibles en termes de rapport de coût de d’efficacité. ujours dans le chapitre proprement esthétique, on propose également une épilation au laser. Elle est dite « permanente », ce qui signifie qu’elle empêche la repousse du poil pendant deux ans. De surcroît, ses résultats ne sont pas garantis à 100% : ils dépendent du type de poil, de la partie du corps traitée ou, encore, du moment du cycle où le poil est attaqué par le laser. Cette technique n’est pas accessible aux femmes enceintes, aux personnes souffrant d’épilepsie ou de diabète. De même, on conseille la prudence en cas d’atteintes d’eczéma ou d’irritation, même passagère, de la peau. En Belgique, aucune législation ne régit l’utilisation de ces lasers : médecins et esthéticiens les utilisent.

Mais les appareils les plus puissants se trouvent en général chez les praticiens. Enfin, un détatouage est possible via cet instrument. Les lasers utilisés précédemment pour ce faire nécessitaient une anesthésie locale ou même générale en fonction de la surface tatouée et ils laissaient malgré tout d’importantes cicatrices. Désormais, l’appareil usité fragmente les particules du tatouage en morceaux si petits qu’ils sont éliminés en petites croûtes. Si cette technique minimise les stigmates et ne demande aucune anesthésie, elle requiert plusieurs interventions, espacées d’un à deux mois. d’après Carine Maillard, Le Vif/L’Express, 1 9/9/2003 0 0