Figures De Style

Figures de style Accumulation : c’est une énumération de plus de trois éléments. Exemple : Hier, j’ai acheté du caviar, du champagne, des huitres et des toasts à beurrer. Allégorie : présentation d’une idée abstraite sous une forme concrète. Exemple : Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, noir squelette laissant passer le crépuscule. (allégorie de la mort) Allitération : répétitio consonnes). Consonnes gutturale claque, quille.

PACE 1 or E Sni* to View nantique (son de uitare, bague, bec, Consonnes labiales (se prononcent avec les I vres) : pomme, onne. Consonnes liquides en [I] : vole, luis, éclair.. „ exprime la fluidité, la rapidité. Consonne sifflantes en [s] • l’angoisse… Exemple : « qui sont ces serpents qui sfflent sur vos têtes ? » Consonnes nasales en [n] et [m] (se prononcent avec le nez). Exemple : « se mêle dans mon âme au chant des mariniers » Consonnes dentales en [dl et [t] (se prononcent avec la langue derrière les dents) : dentelle, dentition, datation…

Allitérations en [r] : bruit rauque, sentiment désagréable. Exemple : Ah ! traitre ! Tu mourras… Anadiplose : consiste à prendre le dernier mot ou groupe deb ot de la phrase précédente, comme premier de la suivante. Rome que j’adore Rome qui m’a vu naitre Reprise anaphorique : répétition d’un même mot ou d’une même expression au sein d’une même phrase. Exemple : Elle est belle, belle comme l’azur, belle comme le jour, belle comme le baiser. Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins.

Remarque : La reprise anaphorique insiste souvent sur tel ou tel aspect, ici, elle insiste sur la beauté de la femme. Antiphrase : apparaît quand on exprime le contraire de sa pensée, sans laisser aucun doute sur sa vérltable oplnion. Exemple : Ne vous gênez pas ! Antithèse : consiste en un rapprochement, à l’intérieur d’une structure syntaxique, de deux termes qui s’opposent afin de faire ressortir un paradoxe. En ce sens, l’antithèse se rapproche de l’oxymore. Exemple : Il a Pair vivace et maladif, c’était un homme mort qui vivait encore.

Assonance : répétition d’un même son vocalique (son de voyelles). Assonance en [on], [an] et [ou] : (voyelles dites sourdes ou sombres) la malheur, la noirceur… Assonance en [in] et [è] : (assonance claire) la gaieté. Assonance en [i], bruit strident, aigu et désagréable : l’angoisse.. Exemple : Elle se promenait gaie dans les blés et le soleil riait. Remarque : Ici, l’assonance en [é] exprime bien l’idée de bonheur, de légèreté, de frivolité. Il faut prononcer les phrases pour trouver les assonances, et les allitérations. Chiasme : consiste en un c léments dans une phrase pour mère la cendre.

II faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Comparaison : met en rapport le comparant et le comparé à raide d’un outil de comparaison comme « tel que « semblable à», « pareil ? Exemple : Elle est blonde comme le blé et son regard est pareil ? celui d’une statue. Remarque : Ne pas confondre routil de comparaison « comme » avec la tournure exclamative « comme elle est belle ! Euphémisme : atténuer le sens d’un mot en employant un autre mot ou une autre expression. Exemple : « s’éteindre » pour mourir Enumération : fait d’énumérer des éléments d’une description.

Exemple : Hier, au supermarché, j’ai acheté du pain, du jambon et des sodas. Remarque : Quand il y a plus de trois éléments, cela devient une accumulation. Formule restrictive en [ne… que] : construction de phrase réduisant le champ des possibles ou mettant en relief un aspect particulier du personnage. Exemple : Il n’a qu’un pantalon pour se changer (il a peu d’habits). Il n’a que la peau sur les os (il est d’une extrême maigreur). Gradation : fait de monter graduellement en intensité dans une phrase. Exemple : Elle est mignonne, jolie, belle, sublime, divine (gradation ascendante).

Elle est brillante, intelligente, futée, un peu stupide, bête, affligeante de bêtise (gradation descendante). Hyperbole : c’est une exagération. Exemple : Je meurs de fai soif, ie meurs d’ennui. (pour une chevelure rousse), galvaniser (pour une foule électrique). Hypotypose : scène tellement réaliste qu’on peut la décrire omme un tableau. Litote : on se sert d’une expression qui en dit peu pour suggérer davantage Exemple : Vas, je ne te hais point. Métaphore : met en rapport le comparant et le comparé sans outil de comparaison explicite.

Exemple : des cheveux d’or, des yeux azur. Métaphore filée : c’est une suite de métaphore que l’on retrouve en filigrane (tout au long) dans le texte, sur le même thème. Exemple : « Adolphe essaie de cacher l’ennui que lui donne ce torrent de paroles, qui commence à moitié chemin de son domicile et qui ne trouve pas de mer où se jeter Remarque : La métaphore filée fondée sur le torrent de paroles association du débit de l’eau avec celui des paroles) et finissant son Image sur le terme de mer s’étend ici sur une phrase seule.

Métonymie : consiste à désigner le tout par la partie. Exemple : Une bonne plume pour un bon écrivain. une tête pour quelqu’un d’intelligent. Des voiles pour un bateau. La jambe, le front, l’œil, la cheville ou les seins pour la femme en poésie. Oxymore : c’est le fait dassocier deux termes de sens opposés. Exemple : un clair-obscur, un jour noir, un clown triste. Remarque : on parle de formule oxymorique lorsque l’oxymore se retrouve dans une expression. Exemple : les fleurs du mal, le laisir ui tue.