L1 SVE RENNES (ETHOLOGIE)

CM SNER 18. 12. 11 L’homosexualité humaine 3 hypothèses • – liée à un déterminisme génétique – liée à des modifications hormonales • liée à des origines éthogénétiques 1) Homosexualité et déterminisme génétique Chez le rat, existence org Cl on a isolé des souc sh to View Chez l’homme, on Ob à l’homosexualité. té est plus fréquente chez les vrais jumeaux quand l’un d’entre eux est homosexuel. Des chercheurs ont affirmé avoir identifié un gène qui pourrait être impliqué dans le déterminisme de l’homosexualité, le gène GAY » pour le New York Time, 1991.

Le gène serait situé d’près ces chercheurs sur la région Xq28 du chromosome X. Même si des facteurs génétiques étaient impliqués, cela ne signifie pas un déterminisme génétique, mais une éventuelle prédisposition. Ou plutôt des effets indirects (codages psychologiques) qui augmentent la probabilité de devenir homosexuel. 2) Homosexualité et modifications hormonales maruuana. Les traitements hormonaux de [‘homosexualité ont toujours été un échec. Des injections de testostérone à des hommes homosexuels renforcent leur orientation. ‘est logique puisque la testostérone joue un rôle important ans la libido. Donc pas de relation claire entre hormone sexuelle et orientation sexuelle. 3) Homosexualité et origine éthogénétique ? L’une des découvertes les plus intéressantes de ces dernières années est que la testostérone masculinise le cerveau, donc oriente, en plus des caractères physiques, le comportement sexuel des animaux. Ainsi l’hypothalamus est différent selon le sexe, avec le noyau préoptique médian plus développé chez le mâle.

Cl 2 méthodes d’approche : le déterminisme biologique et l’influence éducationnelle. Déterminisme biologique ravaux de Dorner (1983) des rates stressées pendant la gestation donnent naissance ? des jeunes mâles très émotifs. ceux-ci, castrés à rage adulte, présentent des comportements homosexuels après infection d’hormone sexuelle. La femelle rate construit un nid qui protège les jeunes de la naissance Jusqu’au sevrage oreilles sont soudés, il ne Le jeune est immature : se pac;F9CFB niveau de l’hypothalamus n’est donc pas encore achevé. ltricial, nidicol Le cerveau d’une mère mammifère (primate humain inclus) est preparé par les hormones de la gestation en vue de lui permettre e manifester les sentiments maternels qui assureront les soins au nouveau-ne. Ces hormones (oestrogènes, ocytocine) induisent une cascade de changement dans le cerveau : Ces hormones agissent au niveau de l’hypothalamus et du système limbique (centre de la mémoire). Ces hormones : réduisent les réactions de stress, suscitent un comportement maternel préparent les circuits neuroendocrines qui commandent le processus de la naissance assurent la montée du lait et l’allaitement.

L’ocytocine augmentée par la stimulation du col de l’utérin, du vagin, du sein pendant l’accouchement. Elle est diminuée par la p ise d’éthanol, ce qui explique que l’alcool ait pu être utilisé autrefois comme homolytique en cas de menace d’accouchement prématuré. L’ocytocine réduit la pression sanguine et les taux de cortisol, augmente la tolérance à la douleur et diminue l’anxiété du 1er contact avec le nouveau-ne. L’ocytocine 0 fonction anti-stress.

Elle encourage ainsi le développement du comportement maternel. L’œstradiol et l’ocytocine intewiennent tous les deux dans les contractions utérines ce ui entraine l’expulsion du jeune. L’œstradiol, l’ocytocine et jeune font apparaître un eune font apparaître un comportement maternel. Si l’accouchement s’est bien passé, une relation privilégiée va se créer entre la mère et son enfant dans les 3h. A partir de ce moment la, là mère peut reconnaître son enfant parmi d’autres enfants (sélectivité). ne mere porteuse ne contact pas son enfant biologique, et l’enfant et directement mis en contact avec sa mère adoptive. Si l’accouchement s’est bien passé, l’ocytocine va agir sur le système limbique, ce qui va lui faire oublier les mauvais moments et se rappeler des bons moments, ce qui va mettre en place une mémoire sociale positive. Mais l’ocytocine est aussi impliquée dans la reconnaissance de l’autre, condition indlspensable à la formatlon du lien soclal. Les souris pour lesquelles le gène de [‘ocytocine a été invalidé sont frappées d’amnésie sociale.

L’injection d’ocytocine dans le cerveau restaure provisoirement leur capacité de reconnaissance sociale. En fait, l’ocytocine est impliquée dans toutes les formes d’attachement : l’amour, Pamour parental – filial et les relations amicales. La présence des jeunes augmentent chez la mère le comportement de construction du nid. Hors de la zone du nid : ultrasons de détresse émis par les eunes. mère inhibe les vocalisations et calme les jeunes. CILes signaux chimiques et tactiles assurent la permanence de la sécurité.

C] Les émssions acoustlques intewiennent comme des signaux dénonçant l’inconfort et l’inquiétude. *Stimulation avec un pin PAGF interviennent comme des signaux dénonçant l’inconfort et l’inquiétude. *Stimulation avec un pinceau mouillé humidité de la langue et pression Sécrétion par le cerveau : BÊTA ENDORPHINE Cette endorphine modifie les effets sur l’organisme de 2 hormones : l’insuline et l’hormone de croissance. Sans contact maternels : BÊTA ENDORPHINE « d’inquiétude »

Ceci a débouché sur une application clinique chez l’homme : massage du dos, frotte la nuque développement pondéral et neurologique supérieur Inhibition de l’anxiété, de la peur ; bien être. Présence du jeune implique l’olfaction qui entraine une mémoire olfactive positive, l’olfaction va intéragir avec le bulbe olfactif qui va entrainer la noradrénergique (béta endorphine) qui intéragit avec la mpémoire olfactive positive. La béta endorphine maintien le comportement maternel. toilette des jeunes mâles et femelles anosmie de la mère (privation olfactive) Les mâles à l’âge adulte

Contre expérience : jeunes femelles (des jeunes femelles aspergées d’urine mâle sont nettoyées que celles qui ne le sont pas, d’où Purine des mâles contient quelque chose qui fait que la mère les nettoient plus, ces femelles auront à l’âge adulte un comportement homosexuel). Rôle de la mère ? Clphéromone mâle attractive ra ionate de dodécyte). chez la femelle. La POM du mâle qui a été nettoyé comme une femelle est entre celle d’une femelle et d’un mâle normal, et l’individu est homosexuel.

Le contact mère-jeune produits des effets biologiques importants pour le développement et la croissance des jeunes. La mère joue un rôle dans la maturation des structures neuronales (dimorphisme sexuel) chez les jeunes mammifères mâles. Et chez l’homme ? Enquête auprès de 1000 hommes nés entre 1934-1948. Plus grande fréquence d’homosexualité chez ceux qui sont nés pendant la guerre donc en période de stress (famine, bombardements). Parmi les homosexuels, on trouve une plus grande fréquence de sujets nés de mère ayant subi un traumatisme pendant la grossesse (viol).

Activité sexuelle (stimuli olfactif, tactiles, sonores) entraine dans le cortex frontal via les endorphines, sur l’hypothalamus es cotractions réflexes de l’appareil géntital et sur le système limbique une mini-crise d’épilepsie. Et c’est tout ce système qu’on appelle l’orgasme. L’orgasme agit sur [‘hypophyse via les endorphines, puis l’ocytocine agit sur le système limbique et crée une mémoire sociale positive, au négative si viol. L’hypophyse agit via l’ocytocine et LH sur rhypothalamus ce qui entraine l’inhibition transitoire de l’activité sexuelle.

Chez l’homme, à la naissance, le testicule se remet à sécréter de la testostérone. Chez le bébé de 2 mois, la sécrétion est élevée : 1 à 3 ng/ml lasma (équivalent à I sécrétion d’un adoles 2 mois, la sécrétion est élevée : 1 à 3 ng/ml plasma (équivalent à I sécrétion d’un adolescent de 14 à 18 ans en pleine puberté). Vers l’âge de 6 mois la sécrétion s’arrête. Une sécrétion insuffisante de testostérone chez le fœtus et le nouveau-né, entraîne une mauvaise masculinisation du cerveau. ‘homosexualité chez l’homme serait liée à une différenciation anormale de l’aire préoptique de l’hypothalamus. Observe que le noyau POM de ‘hypothalamus des homosexuels est plus petit que celui des hétérosexuels Il n’y a pas de différences pour les autres noyaux de la même zone. n Aucune de ces données n’explique les comportements homosexuels des femmes où l’on n’a jamais trouvé d’augmentation de la taille du POM de l’hypothalamus. *Influences génétiques et éducationnelles D travaux de Money et Hampson (1968) 1’orientation sexuelle est fondamentalement sous l’influence éducative des parents. ls s’appuient sur un certain nombre d’anomalies du développement que l’on regroupe sous le terme de syndromes surro-génitaux Ils ont étudié 3 cas cliniques. 1 er cas : « hyperplasie surrénalienne cangéntale (maladie de Wikins) : maladie métabolique héréditaire récessive affectant la synthèse du cortisol. Il en résulte une absence de feed back négatif sur les glandes surrénales et un excès de sécrétion d’hormones androgènes surrénaliens (dihydrotestostérone).

Elle est responsable du développement du pénis et du scrotum. C’est pourquoi cette fil (dihydrotestostérone). Elle est responsable du développement du pénis et du scrotum. C’est pourquoi cette fille possède une masculinisation de l’appareil génital externe plus ou moins marquée des fœtus féminins. Les enfants sont traités dès la aissance avec la cortisone, opérés et élevés comme des filles. Elles se considèrent comme des garçons, sont plus attirées par les jouets de garçons et sont peu attirées par les bébés. 5% de ces filles sont homosexuelles. 2ème cas : on a utilisé pendant quelques années des progestérones de synthèse pour maintenir des grossesses ? risque. On retrouve les effets androgénisant que dans le 1er cas. Le profil « garçon manqué » pourrait être associé à une androgénisation in utero de l’hypothalamus, mals en aucun cas on ne trouve de prédisposition à l’homosexualité. ème cas : mutation Tfm (testicule féminisant) où les récepteurs de la testostérone sont mutés.

Le fœtus se développe en fille, mais avec des testicules et de la testostérone circulante. Ces sujets ont été élevés en garçon ou en fille, quand les enfants ont été élevés en garçons, on a des sujets peu dominants, peu agressifs et pas leaders. Un traitement avec des hormones aestrogènes permet une puberté normale, sans menstruations. Une réorientation sexuelle peut être parfois effectuée : s’il y avait un micro pénis, la vaginoplastie permet une vie sexuelle normale, y compris l’orgasme.