En effet, Robert Étienne réunit et compare les écrits de cinq uteurs Antiques : Ni Dion Cassius afin de quête d’un personna Cé , p g o ni sans opinions polit César a t-il été tué ? 2) Résumé des évènements e, Plutarque, Appien, question. Ils sont en nt pas sans préjugés ourquoi et par qui Nous allons faire un résumé commun et neutre des évènements aux cinq histoires relatant son ascension au pouvoir et ceux qui se sont déroulés le jour de son assassinat. Tout d’abord, nous allons identifier et relever les éléments importants qui marquèrent l’ascension au pouvoir de César.
Il est Issu d’une famille aristocratique ancienne et devint membre u « parti populaire », un mouvement s’opposant à l’aristocratie ancienne et prestigieuse incarnée par Sylla. Il contracta de nombreux prêts afin de se constituer d Sv. ‘ipe to de nombreux alliés. Il se fit ainsi attribuer le proconsulat de la Gaule Transalpine. Son commandement militaire était vaste et cela lui laissait de nombreuses possibilités. Lors de la guerre en Gaule, malgré les révoltes et quelques difficultés il finit par assujettir l’espace gaulois. Mais cette guerre paraissait contraire aux règles présidant les conflits.
En effet, les Romains rocédaient toujours en pensant mener une guerre juste. Dans le cas présent, le problème que visait clairement le Sénat était clairement la puissance nouvelle du proconsul, qu’il fallait abattre. Ne se laissant pas contraindre il marcha alors sur Rome, passa le Rubicon et inaugura une nouvelle guerre civile à Rome. Vainqueur de Pompée, il rentra à Rome où il devint dictateur. C. Cassius, Marcus Brutus… tous auparavant étaient partisans de Pompée et avaient combattu contre César. Après la défaite de leur chef Pompée, tombés au pouvoir de son rival, ils passèrent leur vie ans une sécurité complète.
Beaucoup même, malgré les soins de César à ne jamais blesser l’amour-propre de personne, lui en voulaient de ce qu’ils lui devaient la vie. Leur ancienne haine étouffant en eux tout sentiment de gratitude leur rappelait sans cesse non pas les bienfaits dont César les avait comblés après leur avoir sauvé la vie, mais tous les biens qu’ils avaient perdus après leur défaite. Plusieurs décrets exaspéraient encore plus les ennemis de César, par exemple, un décret enlevait au peuple le droit de nommer les magistrats, pour transférer 2
César, par exemple, un décret enlevait au peuple le droit de nommer les magistrats, pour transférer à César ce pouvoir. Ensuite, l’affaire des Lupercales (cérémonie annuelle organisée à la mi du mois de février en Ihonneur du dieu des troupeaux Faunus), le 15 février -44, est un événement majeur car, de l commença la conjuration. Dans un premier temps à la cérémonie, César assis sur un siège d’or sur la tribune aux Rostres (tribune élevée où les magistrats prononcent leurs discours) fut forcé de porter un diadème.
César ayant repoussé le diadème aux pplaudissements du peuple, Marc Antoine accourt en hâte pour remettre la couronne sur sa tête, qui l’arrachant de nouveau, la jette au milieu du peuple. À la vue de cet acte, ceux qui étaient au loin se mirent à applaudir mais ceux qui se trouvaient près de César lui criaient d’accepter et de ne point rejeter le don du peuple. es opinions sur ce point étaient partagées. En effet, quelques uns y voyaient avec indgnation la marque d’un pouvoir plus grand que ne comportait la république, tandis que les autres, pour être agréable à César, travaillaient avec zèle pour la lui faire accepter.
Dans un second temps, César faisait construire un forum d’une grandeur imposante. Pendant qu’il adjugeait les travaux aux artistes réunis, les Sénateurs s’avancèrent vers lui portant les nouveaux décrets. Mais pendant qu’ils s’approchaient, César assis continuait de s’entretenir d’affaires avec ceux qui se trouvaient côté de lui sans faire aucune attention 3 s’entretenir d’affaires avec ceux qui se trouvaient à côté de lui sans faire aucune attention au Sénat.
Les conjurés partageant leur ressentiment de cet affront, envenimèrent la haine même e ceux qui, en dehors du Sénat, étaient déjà irrités contre César. Ainsi, Cassius et Brutus les deux plus grands rivaux de Rome, s’unirent afin de conjurer contre César. Ils décidèrent que le Sénat se réunirait aux Ides de Mars dans la curie de Pompée. Enfin, nous allons évoquer les Ides de Mars. Elles correspondent au 15 mars, ce sont des festivités en l’honneur du dieu Mars. Des prodiges annoncèrent à César le meurtre se préparant.
Tout d’abord, l’haruspice (il examine les entrailles d’un animal sacrifié pour en tirer des présages) Spurinna l’avertit « de prendre garde un péril qui ne serait pas reculé au-delà des Ides de Mars Ensuite, la nuit précédant les Ides de Mars, Calpurnia, la femme de César, fit des cauchemars. Elle rêva que leur maison s’écroulait et que son mari était percé de coups entre ses bras. En raison de ces mauvais présages et de sa mauvaise santé, car il souffrait aussi de l’épilepsie, il hésita longuement à se rendre au Sénat. Mais Decimus Brutus l’exhortait à venir et finalement il décida de s’y rendre.
Lorsqu’il sortit, quelqu’un lui tendit un billet dénonçant le complot mais il n’y prêta aucune attention. Il entra dans la curie et s’assit sur son siège. Les 23 conjurés l’entourèrent, pendant qu’un autre occupait Antoine dehors. Tilius Cimber sortit le poignard de sa toge et po 4 l’entourèrent, pendant qu’un autre occupait Antoine dehors. Tilius Cimber sortit le poignard de sa toge et porta le premier coup à l’épaule de César. Tous les conjurés voulaient participer au meurtre de César et ils se blessaient même entre eux. Brutus porta le coup final et César lui aurait dit : « Toi aussi, mon fils ! . puis César prit sa toge et s’enveloppa dedans. Il tomba devant la tatue de Pompée et succomba à ses 23 blessures. 3) L’histoire racontée par chaque auteur Nous allons à présent évoquer les différences qu’il y a entre chaque auteur. Nicolas de Damas est né vers -64 av. J-C. Bien qu’il ne fût pas témoin oculaire du drame des Ides de Mars, il a recueilli des sources et des informations proches de l’événement. Selon lui, César a été une victime innocente de son destin. Suétone est un écrivain latin qui a vécu pendant les Ier et IIème siècles ap. J-C. Il est l’auteur de la VIe des douze Césars.
Il puise toutes les sources possibles, notamment de ses devanciers omme Nicolas de Damas. Suétone, ayant obtenu un poste de confiance dans FÉtat par l’Empereur Hadrien, eut accès toutes les archives de l’Empire. Il enregistre impassiblement les évènements et quand il en vient au meurtre il n’utilise pas le moindre mot de pitié. Il décrit la scène comme un médecin lors d’une autopsie. Plutarque est un grec né vers 50 ap. J-C. Il recourt à des auteurs contemporains et est fidèle à une source anti césarienne. Il tient des propos contradictoires : il veut montrer l’isolem S anti césarienne.
II tient des propos contradictoires : il veut ontrer l’isolement de César face au peuple mais en même temps, dans la Vie de Brutus, il prend position pour César en ayant pitié de lui. Il reproche à Brutus d’être devenu le meurtrier de son libérateur (ndlr : César n’a jamais puni Brutus et l’a toujours pardonné). Appien est né vers 90-95 ap. J-C. Il appartient à l’aristocratie grecque d’Alexandrie. Il puise des sources d’inspirations diverses. Par exemple, tantôt il s’inspire d’une source donnant de César une interprétation républicaine, tantôt il veut nous faire partager sa version idyllique de la monarchie.
Ainsi, l’histoire d’Appien est une mosaïque de sources juxtaposées, il ne fait pas le choix et les associe étrangement, ce qui entraîne une explication chaotique des Ides de Mars. Dion Cassius né vers 163 ap. J-C est un sénateur qui appartient au milieu aisé de la bourgeoisie des villes grecques d’orient. Parti d’un jugement catégorique où il défend le régime monarchique, il nous présente aussi un César capable de répondre à un idéal démocratique et républicain. Mais pour expliquer l’assassinat du dictateur, il n’a pas mis en lumière les motivations profondes des uns et des autres.
Pour lui, la responsabilité vient surtout des conjurés. Il leur reproche l’envie, la haine. Il dénonce leurs motifs soi-disant généreux : ils prétendent être les libérateurs de Rome mais ils livrent la cité aux partis. Il accuse aussi les sénateurs d’avoir accordé à César des honneurs excessi livrent la cité aux partis. Il accuse aussi les sénateurs d’avoir accordé à César des honneurs excessifs par flatterie ou par provocation, sachant bien qu’ils provoqueraient la colère des Dieux. ) Conclusion Cinq auteurs et donc Césars : l’innocent César exécuté par les échants de Nicolas de Damas, le César de Suétone, tué à bon droit, le César Plutarquien écartelé entre la gloire et la clémence, celui d’Appien qui veut la royauté et mérite de disparaître, enfin celui de Dion Cassius, modèle d’idéal monarchique que des flatteurs ont perdu. Ils expliquent les Ides de Mars de façon chaotique, avec un manque de clarté. Ils les expliquent tantôt avec une interprétation religieuse (la fatalité, les divinités… ) tantôt avec une interprétation politique (la vengeance des sénateurs).