Ben le marchant

Kant est un philosophe Allemand de la deuxième moitié du XVII siècle. Philosophe important bien que tardif (il commence à écrire de la philosophie passé 40 ans) il va marquer de façon definitive la pensée de son époque. Encore aujourd’hui il existe des courants de pensée dits « néo-kantien » qui s’inspirent de son oeuvre. L’oeuvre qui le fait connaître s’appelle La critique de la raison pure publié en 1782 puis co rigé et republié en 1787. C’est un ouvrage monumental, complexe, qui marquera la philosophie de façon définitive. La critique de la raison pure n’est pas ? roprement parlé un ouvrage d’épistémologie.

Le projet de Kant n’est pas de traiter de la connaissance scientifique en elle-même. L’objectif de la critique de la raison pure est de parler du rôle de la Wen next philosophie, et plus p ce que la philosophie ne peut pas prétendr or,. Swipelaviewne tp g la philosophie dans l’ taphysique. Qu’est re? Qu’est ce qu’elle le rôle spécifique de De David Hume, Kant va retenir l’idée que la métaphysique est un champ de Bataille et que depuis Platon, les philosophes n’ont jamais cessé de se contredire. La philosophie n’a pas avancé depuis Socrate lui-même.

Pour comprendre cet échec de la philosophie à pouvoir affir affirner quoique ce soit du monde, il faut prendre et la comparer avec les sciences qui elles ont su faire quelques progrès. En établissant pourquoi la physique par exemple a su progresser dans la connaissance, Kant entend bien analyser les causes de l’échec de la philosophie. Kant affirme donc que le rôle de la philosophie n’est pas d’examiner les connaissances en elles-mêmes, mais bien plutôt ce qui rend possible les connaissances. Cet examen des conditions de possibilité de la connaissance s’appelle dans un vocabulaire kantien la philosophie transcendantale.

Cette philosophie cherche à répondre à la question suivante : Que puis- je connaitre? Le texte ci dessous est tiré de la seconde préface à la Critique de la raison pure. « Quand GALILEE fit rouler ses sphères sur un plan incliné avec un degré d’accélération dû à la pesanteur déterminé selon sa volonté, quand TORRICELLI fit supporter à pair un poids qu’il savait lui-même d’avance être égal à celui d’une colonne d’eau ? lui connue, ou quand plus tard, STAHL transforma les métaux en chaux et la chaux en métal, en leur ôtant ou en lui restituant quelque chose, ce fut une révélation lumineuse pour tous les physiciens.

Ils comprirent que la raison ne voit que ce qu’elle produit elle-même d’après ses propres plans et qu’elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements, 2 plans et qu’elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements, suivant des lois immuables, qu’elle doit obliger la nature à répondre à ses questions et ne as se laisser conduire pour ainsi dire en laisse par elle; car autrement, faites a hasard et sans aucun plan tracé d’avance, nos observations ne se rattacheraient point à une loi nécessaire, chose que la raison demande et dont elle a besoin.

Il faut donc que La science tienne, ses principes qui seuls peuvent donner aux phénomènes concordant entre eux fautorité de lois, et de l’autre, l’expérimentation qu’elle a imaginée d’après ces principes, pour être instruite par elle, il est vrai, mais, au contraire, comme un juge en fonctions qui force les témoins à répondre aux uestions qu’il leur pose.

La Physique est donc ainsi redevable de la révolution si profitable opérée dans sa méthode uniquement à cette idée qu’elle doit chercher dans la nature – et non pas faussement imaginer en elle- conformément à ce que la raison y transporte elle-même, ce qu’il faut qu’elle apprenne et dont elle ne pourrait rien connaître par elle-même. C’est par là seulement que la Physique a trouvé tout d’abord la sûre voie d’une science, alors que depuis tant de siècles elle en était restée à de simples tâtonnements.  » 3