socratere

socratere INTRODUCTION a question ne se pose que si l’infraction à la loi est possible, donc dans le champ du droit et de la cité (c’est ce qui distingue les lois de la nature et lois de la cité. L’interdit n’est pas l’impossible, en raison de la prése liberté). D’un point de vue si • Ou bien c’est la loi e par définition la loi n r la volonté ou la 8 p g désobéissance, et ‘on lui désobéisse (le principe même de la loi, c’est précisément qu’on renonce à être juge, ce que traduit Pascal – Pensée n062, Le Guern – quand il dit qu’on doit obéir à la loi parce qu’elle est loi, non parce qu’elle est juste). ??? Ou bien c’est une instance supérieure qui autorise la désobéissance et cela revient à supprimer toute loi (puisque le principe même de la loi, c’est encore qu’on renonce à être juge. Par suite, du point de vue de l’obéissance qui lui est due [celui du citoyen vivant sous l’administration des lois] non du point de vue de sa source [le pouvoir législatif], la loi récuse par définition toute instance qui lui serait supérieure). Bref, si l’on est assujetti aux lois, on n’a pas le droit d’y désobéir, et SI l’on est au dessus des lois, on ny est pas assujetti, par suite, on ne peut pas parler de désobéissance.

Qu’est-ce que la philosophie ? la loi ? Aussi, faut-il toujours obéir ? développement, nous allons répondre à ces questions de marnere successrve. l. Définition La définition de la philosophie est une formule décrivant ce qu’est la philosophie. Elle répond à la question « Qu’est ce que la philosophie ? L’obtention dune telle définition et la spécification de son contenu sont en eux-mêmes des problèmes sur lesquels il existe des débats, au sein et hors de la philosophie.

La pluralité des formes prises par la réflexion philosophique au cours de l’histoire et les diverses conceptions oncurrentes de la philosophie ont conduit à s’interroger sur l’unité du domaine. Si l’on cite couramment l’étymologie du mot « philosophie » pour présenter la discipline, il n’existe pas à ce jour de définition précise et consensuelle de la philosophie. Mais si l’on peu retenir une définition c’est celle-ci, la philosophie est la recherche de la sagesse. Ensuite viens donc la question mais quelle est la définition de I bien la sagesse c’est le 2 8 philosopher.

La philosophie est une discipline intellectuelle qui utilise des méthodes qui se veulent rationnelles et critiques. Elle travaille avec des concepts abstraits et tente de définir de grands principes généraux et de répondre aux questions fondamentales de la vie et de la mort, du sens de l’existence, des valeurs individuelles et sociales, de la nature du langage ou de la connaissance et du rapport que nous avons avec les choses elles- mêmes. Dans notre société, nous suivons tous les mêmes règles, les mêmes lois…

La loi (du latin lex, legis, qui signifie loi) est une règle juridique suprême, générale et impersonnelle, ou l’ensemble formé de telles règles. Source du droit, la loi est ujourdhui typiquement prescrite par le parlement, représentant du peuple et donc titulaire du pouvoir législatif, le pouvoir d’édicter les lois. On parle parfois de législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l’auteur est le pouvoir exécutif.

Une loi est aussi quelque chose qui est obligatoire, pour lesquelles nous pouvons avoir une conséquence négative si nous ne la suivons pas. Une loi nous dit quoi, ou quoi ne pas, faire. Il nous dicte ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Les lois sont choisies par le Parlement par opposition au « règlement » qui est choisi par la communauté. La plupart du temps, ces lois sont justes. Elles nous protègent.

Nous croyons que Socrate a agis par amour de la justice et n’a pas fuit car il aimait trop la ville et a agis par amour de la justice et n’a pas fuit car il aimait trop la ville et car il croyait qu’il lui devait mais surtout il disait ne pas vouloir tenir une réputation d’homme prônant la justice. Il. Obéissance aux lois de la cité En obéissant à la loi, je n’obéis qu’à moi-même (Rousseau), contrat d’association. Le pacte n’est pas passé avec un tiers, mais avec le corps social tout entier. Cela fait voir, très clairement, que l’obéissance aux lois est liée à la notion d’égalité devant la loi.

Toute exception à la loi est formellement une rupture d’égalité. D’une manière générale, cela nous situe donc dans le champ d’un État démocratiquement constitué. Les lois rappellent leur but. Elles ont donné la vie à Socrate et ont fait de lui un être humain possesseur de plusieurs biens. Elles ne forcent pas à rester contre notre gré.. nous ne sommes tenus qu’? un devoir de respect si nous vivons sous leur tutelle. Elles se présentent immédiatement comme protectrices de l’homme et surtout de ses biens.

Comme le soulignera plusieurs siècles plus tard, Marx, les lois sont au service de la propriété et ? ce titre elles visent non pas la Justice mais l’intérêt d’une certaine classe sociale qu’il qualifiera de bourgeoise. ly a un contrat qui est passé entre les citoyens et la Cité. Ce contrat est à tout moment rétractable. Rien ne peut forcer ? rester dans la Cité. Mais rejeter le contrat c’est alors devenir étranger, extérieur … la loi se présente dès lors comme ce qui rassemble, autour d’un intérêt commun. Si elles introduisent cet intérêt commun c’est justemen 4 OF qui rassemble, autour dun intérêt commun.

Si elles introduisent cet intérêt commun c’est justement parce que les hommes sont plutôt portés spontanément à l’inverse. Animés d’un naturel égoïste ils ont plutôt tendance à oublier les autres… on ne peut forcer les hommes à rester contre leur gré…. Aristote considèrera que l’homme qui vit hors la Cité ne peut être qu’un Dieu ou une bête. Platon au contraire laisse la porte ouverte… On choisit d’être citoyen, ce qui suppose une liberté de choix… peut-être non réfléchie. Que faire alors si on est resté dans la Cité? Obéir répond la lois. Mais obéir n’est nullement un acte de soumission.

Il faut donc argumenter c’est à dire donner les raisons de son désaccord. La loi n’est pas parfaite et peut donner lieu à un conflit qu’on peut qualifier de conflit d’interprétation. Auss•, être juste, c’est respecter les droits positifs, c’est à dire les lois mais aussi les droits naturels. Au quotidien, on dirait simplement qu’une personne est juste quand elle se place contre l’injustice et défend l’égalité. Mais cette personne obéit-elle toujours aux lois? On peut alors, également se poser la question du rôle réel des lois : instaurer l’égalité dans une société ou simplement permettre la sécurité. es lois rappellent à Socrate qu’il préfère la mort à l’exil. Fidélité à Athènes ou à soi-même. Trahir la 101 c’est finalement se trahir soi-même, ne pas être fiable et sombrer dans un immoralisme qui n’est pas sans rappeler le personnage de Calliclès dans le Gorgias, personnage violent qui refuse la loi au nom d’un droit à la violenc Calliclès dans le Gorgias, personnage violent qui refuse la loi au nom d’un droit à la violence et du droit du plus fort. es lois certes sont des conventions.. cependant l’homme ne peut faire ce qu’il veut des conventions. La convention ne se confond pas avec l’arbitraire.

Il ne s’agit pas pour lui de subir ces conventions mais bien plutôt de les réfléchir afin de ne pas s’y soumettre aveuglément. Ainsi, obéir n’empêche pas l’exercice de la réflexion, ce qu’Alain appelait le droit de résistance. Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l’obéissance, il assure l’ordre ; par la résistance il assure la liberté. Et il est bien clair que l’ordre et la liberté ne sont point séparables, car le jeu es forces, c’est-à-dire la guerre privée, à toute minute, n’enferme aucune liberté ; c’est une vie animale, livrée à tous les hasards.

Donc les deux termes, ordre et liberté, sont bien loin d’être opposés ; j’aime mieux dire qu’ils sont corrélatifs. La liberté ne va pas sans l’ordre ; l’ordre ne vaut rien sans la liberté. Obéir en résistant, c’est tout le secret. Ce qui détruit l’obéissance est anarchie ; ce qui détruit la résistance est tyrannie. Ces deux maux s’appellent, car la tyrannie employant la force contre les opinions, les opinions, en retour, emploient la force ontre la tyrannie ; et inversement, quand la résistance devient désobéissance, les pouvoirs ont beau jeu pour écraser la résistance, et ainsi deviennent tyranniques.

Dès qu’un pouvoir use de force pour tuer la critique, il est tyrannique La liberté qu’accordent les lois est une libert 6 OF qu’accordent les lois est une liberté contrôlée certes, mais une liberté réelle n’est pensable que si elle s’associe à la contrainte, contrainte que la réflexion personnelle, la mienne, est seule en mesure de donner. La raison est contrainte, mais une contrainte qui libère des passions et impulsions. Notons aussi que l’amitié n’est pensable que si les lois sont suivies. L’engagement n’a de raison d’être que si la loi nous engage.

Ainsi le respect de la 101 est-il le premier de tous les engagements. En obéissant aux lois, même injustes, Socrate fait de toute évidence preuve de loyalisme. Loin d’être deux positions antagonistes, réalisme et idéalisme apparaissent comme deux attitudes possibles de la réflexion, deux manières d’aborder le même problème, et ces deux voies finissent par se rejoindre. C’est bien ce que l’on constate dans le Criton. La loi rend possible l’ordre social. Sans rdre, c’est la guerre de chacun contre chacun.

Car, comme le montrent amplement les guerres civiles, lorsqu’il n’y a pas d’autorité, les hommes sont capables des pires atrocités. Aussi peut-on penser que « l’homme est un loup pour l’homme » comme le rappelle Hobbes. II vaut donc mieux une mauvaise loi que pas de loi du tout. Même la tyrannie est préférable ? l’absence de loi. C’est que même si le tyran gouverne pour son bon plaisir, il maintient un certain ordre social. Obéir à un tyran n’est en aucun cas condamnable même si son ordre est immoral à nos yeux. Au contraire, la désobéissance à la loi au nom de la orale son ordre est immoral à nos yeux.

Au contraire, la désobéissance à la loi au nom de la morale sape toute autorité et conduit à la guerre civile qui est encore plus immorale. Néanmoins, obéir à certaines lois, c’est aussi agir de façon immorale. En effet, les lois sont instaurées pour rendre la VIe en société possible. Pour qu’elles le permettent sans être injustes, il est nécessaire qu’elles respectent chacun. Elles doivent permettre une vie digne. C’est pourquoi une loi n’est légitime que si et seulement si elle interdit que certains puissent en dominer d’autres. Comme Rousseau l’a ontré, la vie et la liberté sont des droits inaliénables.

Car, il n’y a pas de compensation possible à leur abandon. Obéir à une loi qui implique d’agir immoralement, c’est se transformer en une sorte d’instrument, c’est abdiquer sa responsabilité. Aussi est-il condamnable d’obéir à la loi lorsqu’elle prétend pouvoir ordonner de tuer ou de réduire en esclavage un homme, y compris soi- même. ly a donc une 101 supérieure à toutes les lois et qui légitime que puisse être condamnable robéissance à la loi. Elle présente d’abord le caractère qui rend valable toute loi, à savoir qu’elle doit ?tre valable pour tous.

Ensuite, elle stipule qu’aucune loi ne doit rendre possible la perte de la VIe et de la liberté de Pinnocent. C’est en ce sens qu’on peut même condamner des décisions de justice qui obéissent à la loi comme celle par laquelle Jean Valjean, dans le roman de Victor Hugo (1802-1885), ces misérables (1862) le condamné au bagne pour avoir volé du pain pour se nourrir alnsl que s BOF Les misérables (1862) le condamné au bagne pour avoir volé du pain pour se nourrir ainsi que sa famille affamée. Les lois sont nécessaires du a la présence du mal dans notre société.

Enfaite, le mal fait partie de la nature humaine, afin d’éviter le désarroi de l’équilibre de la société ainsi que les menaces a d’autres Individus il faut qu’il y ait des règles communes, dont une sanction sera imposée en cas de désobéissance. Ainsi, on peut dire qu’une « loi juridique n’est pas une loi au sens moral ». Les lois existent pour de nombreuses raisons; il ne faut pas oublier que nous sommes indirectement les créateurs de la loi, elles ont été faites par les humains pour les humains. Pour cette raison nous sommes moralement contraints à la respecter.

En plus, auparavant, les ommes se disputaient les uns avec les autres afin d’imposer leurs lois, la loi du plus fort. Mais cette méthode prônait la vengeance du celui qui était considère le plus faible et donc la continuation de la violence. Ainsi les lois proposent une manière de s’éloigner de ce passé violent propre de l’état naturel des humains. En obéissant on se soumet à une règle, une obligation, ou même une personne. Liberté et obéissance seraient donc incompatibles. La loi étant une exigence, une obligation, une chose sacrée son respect rend possible la paix dans la société, l’harmonie et la concorde.

Elle s’impose à tous et doit s’appliquer sans état d’âme pour éviter de faire prévaloir des intérêts personnels. Ill. Désobéissance aux lois de la cité Désobéir à la loi est, selon Socrate, un acte d’impiét Désobéir à la loi est, selon Socrate, un acte d’impiété. En effet, désobéir, c’est manquer de respect aux autres. Une société dans laquelle les lois sont foulées au pied, on assiste aux désordres, cela ouvre la voie à l’anarchie : c’est la loi de la jungle. Cependant, si chacun invoque la morale pour ne pas obéir à la loi, toutes les désobéissances deviendront légitimes.

Il est vrai que l’obéissance à la loi rend possible la vie en société et que ne pas y obéir en ce sens ne peut être condamnable. Toutefois, la morale exige que nous blâmions certaines lois. Si donc on obéit à des lois qui ne sont pas conformes à la loi dans son universalité et dans son exigence de rendre possible la vie et la liberté de tous les hommes, on est condamnable, c’est-à-dire punissable. Tout d’abord, la désobéissance à la loi ne doit intervenir qu’en dernier recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une revendication, une contestation.

La désobéissance est illégale par définition, mais est en principe non violente. Désobéir à la loi pour chercher son avantage est banal et compréhensible. Maisjustement c’est cela que la loi interdit. Et elle ne peut en aucun cas l’autoriser, et le contrevenant le sait. II s’agit alors d’une infraction qui relève de la bonne foi : on reconnaît que l’on n’aurait pas dû, on se fait prendre ou non, mais on se sait coupable, sans chercher autrement à se justifier. ‘ On est dans l’ordre de la fraude lorsque, tout en désobéissant ? la loi, on cherche ? donner rapparence 0 8