Mélissa Frengu Patil Kassabian Groupe 4 PSYCHOLOGIE ET SEXUALITÉ (350-331-83) Pub Travail écrit Travail présenté à : Lyne Ouellette or 12 Sni* to View Collège de Bois-de-30ulogne Département de Psychologie 10 avril 2015 La violence dans le couple (au secondaire, au cégep) est une problématique vécue au Québec au sujet de la psychologie psychologiquement, le plus difficile à saisir, ou sexuellement d’un jeune envers l’autre. Donc, la violence connue par la société se trouve dans la partie non subtile et la violence moins connue par la société, la problématique, est dans la partie subtile.
LA VIOLENCE NON SUBTILE La violence verbale Injurier; Insulter; Crier des noms; Hurler des ordres; Sacrer après l’autre; Lui dire des paroles vulgaires. 2 La violence physique Dominer; Agresser; Faire peur; Gifler; Bousculer; Donner un coup de poing, de pied; Frapper avec un objet; Retenir l’autre contre son gré; Saisir par les bras, le cou ou toute autre partie du corps3 LA VIOLENCE SUBTILE La violence psychologique Humilier; Rabaisser,’ Dévaloriser; Niaiser; Contrôler; Isoler l’autre; Faire des menaces; Imposer à l’autre son point de vue et/ou ses goûts, valeurs, désirs; nt chères; Porter atteinte aux person
PAGF 19 psychologique que la violence physique, car il ne laisse pas des traces visibles, d’où la raison pour laquelle ce type de violence est plus subtile pour la société. La violence psychologique peut durer des années sans que la personne sache. De plus, de nombreuses phrases dites par des gens sont connues comme de la violence. « Je sais mieux que toi ce qui est bon pour toi » « Je préfère que tu ne le fasses pas sans moi » « Ce n’est pas mon problème » « Tu me prends pour un (e) imbécile ? » « N’importe quoi… » « De quoi t’as peur? » « Si tu franchis cette porte… » « Tas qu’à partir! ? ? Ce n’est pas ma faute « 6 « pas question que je sorte avec toi si tu t’habilles comme ça. » « Si tu m’aimes, tu vas le faire. »7 STATISTIQUES «Les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont celles présentant le plus grand risque d’être tuées par le conjoint ou Hami intime (Statistique Canada 2000). Cest dans cette catégorie d’âge qu’on retrouve le deuxième plus haut taux de signalement d’affaires de violence conjugale à la police (Ministere de la Sécurité publique, La violence conjugale : statistiques «Les Canadiens plus jeunes étaient davantage susceptibles de déclarer avoir été victimes de violence conjugale que les
Canadiens plus âgés. En effet, les personnes de 25 à 34 ans étaient proportionnellement trois fois plus nombreuses que les personnes de 45 ans et plus à mentionner avoir été agressées physiquement ou sexuellement par leur conjoint (Statistique Canada, La violence familiale au La violence conjugale chez les jeunes est un prob ème très grave pou 19 familiale au Canada). »9 La violence conjugale chez les jeunes est un problème très grave pour plusieurs raisons. Selon Vancouver Coastal Health Authority, la violence peut nuire au sentiment d’identité, à la dignité et à l’amour propre de quelqu’un. Ces jeunes vont se sentir invisibles et insignifiantes dans la société. Cela va faire diminuer leur estime de soi et la confiance en soi des personnes qui en sont victimes. De plus, ces derniers vont avoir des problèmes de sécurité et de croissance. « L’estime de soi est liée ? l’attachement et à l’appréciation que les autres nous témoignent. Savoir que quelqu’un nous apprécie augmente notre sentiment d’appartenance ou notre sentiment d’être socialement intégré dans une relation et renforce alors restime de sol (Beaumeister et Leary, 1995). ?1 1 Malheureusement, les jeunes qui vivent la iolence conjugale ne vont pas se sentir appréciés ni socialement intégrés, ce qui est un problème grave et lourd de conséquences. Finalement, ces jeunes peuvent finir à avoir des troubles comportementaux, cognitifs et émotionnels et peuvent mener ? un suicide. Pour analyser les phénomènes de violences, plusieurs approches sont utiles : La première relève d’une approche psychologique (Freud, Jung, Fromm, Erik, Erickson, Lacan).
Elle étudie et explore la dynamique inconsciente et l’influence des expériences de l’enfance sur le développement adulte. Elle se centre sur la compréhension t il vise à faire conscience de quelque chose. Elle souligne les faiblesses et les troubles de la personnalité présents chez le partenai 2 Elle soul’gne les faiblesses et les troubles de la personnalité présents chez le partenaire violent. « On ne se situe dans ce cas ni dans la maladie mentale, mais on trouve très souvent des tralts dysharmoniques » J. 2 Dans la théorie psychanalytique, il y a les trois structures de la personnalité : ÇA (inconscient), MOI (consciente), SURMOI (3 niveaux de conscience). Le moi cherche à atténuer l’anxiété créée par le Surmoi par l’utilisation es mécanismes de défense (partie inconsciente). Quand quelqu’un est victime de violence conjugale entre le couple, il a toujours recours à ces mécanismes pour que les souvenirs ou les images malheureuses n’atteignent pas la conscience, d’où on réalise le problème dont la majorité des gens en couple ne savent même pas qu’Ils subissent une violence psychologique.
Les personnes ont tendance à utiliser la rationalisation pour expliquer leur mauvaise situation, la dénégation pour nier ce qu’en effet est terrible, le déplacement pour expliquer leur comportement inadéquat et la projection pour mettre la faute ur Vautre (violence psychologique). De plus, l’idéalisation joue un rôle important ici, plus on perçoit notre partenaire comme un être parfait, moins on a de la chance de voir ce qu’il fait est grave et considéré comme violence.
Aussi, dans la perspective théorique, il y a la théorie de l’attachement de John Bowlby et Mary Ainsworth qui repose sur plusieurs concepts clés : le lien affectif, l’attachement et les comportements d’attachement. Selon John, les enfants naissent avec une propension naturelle à recherch PAGF s 9 comportements d’attachement. Selon John, les enfants naissent vec une propension naturelle à rechercher des liens émotionnels forts avec leurs parents. Un type particulier de lien affectif qui fait intervenir un sentiment de sécurité. our qu’un enfant fonctionne bien dans sa vie, elle a besoin de la disponibilité émotionnelle et de la réaction appropriée des parents. Si un enfant se trouve répétitivement dans une situation d’attachement non sécurisant, la colère que l’enfant détient va être exprimée par des comportements agressifs. En se basant sur cela, il y a un lien très fart qui s’établit entre la violence conjugale et son expérience omme un enfant rejeté ou négligé. ? partir d’expériences d’attachement non sécurisantes répétées, l’enfant risque de construire des représentations cognitives négatives de soi, des autres et des relations d’attachement. Les représentations cognitives développées dans l’enfance sont normalement stables dans le temps et deviennent, en général, des prototypes, qui déterminent le type de relations d’attachement développées ultérieurement. « II serait, dès lors, plausible de considérer la violence conjugale comme étant, en partie, la manifestation d’une dynamique d’attachement non sécurisante. ??13 La deuxième relève d’une approche cognitive (Skinner, Ellis). Elle considère que toute difficulté est liée à des pensées et à des comportements inadéquats qui ont été appris par renforcements. Elle se centre sur les mécanismes d’apprentissage et elle vise la modification de comportements par apprentissage lié à des renf elle vise la modification de comportements par apprentissage lié à des renforcements. Elle se repose sur le principe que si un comportement inadapté peut être appris, il peut aussi être désapprls, donc la violence conjugale peut être résolue avec le temps.
Selon cette école, les attitudes, les habitudes ainsi que les pensées négatives sont des réponses apprises et le meilleur moyen de s’en débarrasser est d’en apprendre de nouvelles qui sont constructives. Les gens ont tendance à répéter ce qu’ils ont subi ou vu, c’est-à-dire l’apprentissage et la manière d’être dans la vie d’un enfant qui vient d’une famille de violence conjugale va être énormément influencé. Les jeunes, dans la plupart du temps copie ou reproduit la violence observée dans leur propre famille ou dans leur entourage.
L’accent est mis sur le présent, la victime oit être capable a bien s’exprimer. En cours de thérapie, le psychologue aidera le client à prendre conscience de ses pensées et croyances et à les remplacer par des meilleures conduites et des jugements plus réalistes. La victime viendra à comprendre que ce qu’il est en train de vivre est inacceptable et cruel. La troisième relève d’une approche humaniste (Rogers, Berne, Peris, Glasser). Ça met l’accent sur le « ici et maintenant » et sur la responsabilité personnelle.
Elle se centre sur l’expérimentation consciente du ressenti et elle vise à rendre la personne capable e vivre en respectant ses besoins, ses aspirations et ses valeurs. Le principal outil de changement qu’a une victime de violence conjugale est la relation théra 7 2 conjugale est la relation thérapeutique. La personne aurait le meilleur moyen pour résoudre son problème; en parlant avec un psychologue qui le comprend et l’accepte entièrement. Elle peut se concentrer sur le présent, c’est-à-dire elle peut exprimer son vécu actuel et chercher à trouver une solution.
Cela permettra ? la personne, de ce redécouvrir au complet, de mettre en valeurs ses propres morales et normes contrairement à ce que l’autre imposé sur lui. Il y a ce qu’on appelle le cercle vicieux : c’est le cycle de la violence conjugale entre un couple qui se reproduit plusieurs fois lors de la relatlon et s’accroitre avec le temps. Phase 1 : Climat de tension : L’agresseur a des accès de colère, menace l’autre personne du regard, fait peser de lourds silences.
La victime se sent inquiète, tente d’améliorer le climat, fait attention à ses propres gestes et paroles PHASE 2 : crise L’agresseur violente l’autre personne sur les plans verbale, psychologique, physique, sexuelle ou économique. La victime se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste. PHASE 3 : Justification L’agresseur trouve des excuses pour justifier son comportement. La victime tente de comprendre ses explications, raide à changer, doute de ses propres perceptions, se sent responsable de la situation.
PHASE 4 : Lune de miel L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide. « La victime lui donne une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes. »14 Pour arr 9 une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes. »14 pour arriver à complètement détruire ce cycle populaire t à améliorer la situation actuelle des gens et leur vécu, la communication est essentielle.
Premièrement, l’étape la plus difficile à affronter, c’est la reconnaissance et l’acceptation d’être une victime de violence conjugale entre un couple. Deuxièmement, si une fille ou un garçon vous dit qu’il est victime de violence conjugale, la chose la plus importante, c’est de leur croire. Après, c’est l’écouter avec l’esprit ouvert et essayer de comprendre la situation, rassurer la personne et donner du soutien. De plus, elle doit être consciente que ce n’est pas de sa faute, que la violence n’importe sous quelle forme qu’il se résente, ce n’est pas acceptable ni tolérable.
Ensuite, la chose intelligente à faire dans un cas comme cela est d’appeler et de communiquer avec la police ou un organisme de services sociaux pour que la victime puisse finalement trouver de l’aide et de ne pas se sentir seule dans le monde qui à faire face à une situation aussi affreuse. Une fois cela est réglé, la personne doit reprendre contrôle de sa propre vie et commencer à établir un plan pour un futur. En effet, pour que la personne ne soit pas une victime encore, elle doit réaliser un plan de défense d’avance pour ouvoir l’utiliser en cas d’urgence.
Aussi, sortir avec la famille et les amies mène à acquérir une estime de soi plus haute. Pour en trouver des moyens pour que les victimes de violence puissent se guérir, ils doivent a haute. Pour en trouver des moyens pour que les victimes de violence puissent se guérir, ils doivent avoir le droit de parler ? propos de leur situation courante, ils doivent être proposer des manières à se protéger physiquement et psychologlquement, faire quelque chose pour augmenter leur estime de soi et soit offerte un environnement plus sécurisant et agréable où il ne eront pas face à des dangers d’auparavant.
Quand on parle de violence conjugale entre un couple, la première chose qui vient à tête c’est la violence physique, parce que cela est le plus connu et le plus médiatisé. La violence sexuelle c’est la plus camouflée et la violence verbale c’est la plus banalisée15. Mais, ce à quoi la plupart des gens doivent accorder beaucoup d’importance est la violence psychologique, parce qu’il est le plus subtil. Voilà la raison pourquoi, pour la publicité, l’idée unique est de simplement démontrer ce que personne ne croirait considérer comme la violence conjugale.
L’idée est de mettre les gens au courant de ce qu’ils ne réalisent pas avec leurs propres yeux, c’est pour prévenir la problématique cernée. La publicité serait présentée sous forme de vidéo qui met simplement en évidence les mots qui blessent gravement les individus, mais qu’on croit qui sont justement des phrases qu’on emploie aux quotidiennes. Par exemple : « Ce n’est pas mon problème b, « Tu me prends pour un(e) imbécile ? « Je sais mieux que toi ce qul est bon pour toi etc. Médiagraphie « La violence conjugale c’est quoi au juste? » [http:// www. lagitee. ca/femmes-594-la-violence-c