Avalard Alice, Davila Mariana, Loko Ann Jenn’fer, Martin Jeanne, Rieth Juliette Le graffiti est-il toujours un art rebelle ? la marge de la société ? Participants UE Méthodologie – M université Paris-Oue Année 2014-2015 Sommaire l. Théorie . 4 Pré-enquête et méthode or 121 Tableau récapitulatif des Mots Clés tirés du pré- entretien : 24 3) Matériel. 4) procédure. 5) Résultats . 25 a) Résultats descriptifs. • • • Tableau 2, représentant les pourcentages de la question 2 « Le graffiti est reconnu comme un art par la population ? ? en fonction des effectifs de chaque score de 6 Graphique 1, en secteur illustrant les réponses en pourcentages tirés du Tableau 2, de la question 2 « Le raffiti est reconnu comme un art par la *GF’ 71 Le graffiti est de plus en plus accepté dans nos mœurs ? » 27 Histogramme 1, illustrant la proportion homme/femme ayant répondu au questionnaire . 28 Histogramme 2, représentant l’effectif des différentes réponses selon les tranches d’âge Diagramme de corrélation — b) Résultats relatifs ? l’hypothèse — 2 VI.
Conclusion généra le VII. Références bibliographiques 33 VIII. Annexes 1) Retranscription des entretiens 29 30 31 34 ortant sur la façon de percevoir, de penser, de sentir et d’agir. » (Leyens & Yzerblt, 1997) établies par une certaine communauté. Elles donnent une référence sur les conduites et les attitudes acceptables ou condamnables. Elles permettent une harmonie et une stabilité permettant le bon déroulement du fait de vivre ensemble. Il y a une majorité qui décide et qui définit les marges de manœuvre.
Mais si tel est le fonctionnement de la société, on peut être amenés à se demander d’où vient le changement, l’innovation ? Nous posons cette question car la dissidence n’est acceptee que dans de très rares cas. La force de la pensée unanime est si importante, que l’Eglise catholique se prémunit de son influence lors des commissions visant à étudier la canonisation d’une personne. Un des membres de ces commissions a pour mission de mettre en évidence toutes les raisons qui iraient à l’encontre de la canonisation.
C’est ici, que la dissidence est en quelque sorte souhaitée, et même indispensable au processus. Le membre a un nom bien connu : « l’avocat du diable ». (Leyens & Yzerbit, 1997, p. 221). Dans la plupart des cas, les déviants sont exclus, car le bon fonctionnement du groupe repose aussi sur runiformité. Comme nous l’expliquent Leyens & Yzerbit (p. 222), si le dissident ne réintègre pas le groupe, les frontières seront modifiées afin de l’exclure. À ce propos, ils citent l’expérience de Schatcher (1951) où des grou es doivent légiférer sur le sort des certains délinquants.
Troi des certains délinquants. Trois compères ont des rôles bien définis : l’un doit suivre totalement l’avis du groupe, le deuxième doit se montrer très sévère, et éventuellement se ranger à l’avis de la majorité. Et le dernier est nettement intransigeant. Les membres du groupe essaient tous d’influencer les « dissidents » , elui qui se range à l’avis du groupe sera accueilli à nouveau, par contre, le troisième compère, décidément intransigeant, finira par être même ignoré par certains groupes.
Nous nous demandons alors, la société est-elle fixée à jamais ? pour S. Moscovici la conformité ne l’emporte pas systématiquement… « … et le style comportemental de la minorité est un facteur décisif. » pour réussir à innover. Entre autres, la fidélité à ses convictions est une condition indispensable pour vaincre le poids de la majorité. Leyens & Yzerbit notent également qu’une consistance dans le temps et un onsensus au sein de la minorité sont nécessalres ; si en plus, la minorité fait preuve de sacrifice, cela lui fera gagner encore plus de crédibilité.
Le style comportemental dressé par les chercheurs nous rappelle fortement le chemin parcouru par les graffeurs depuis leur début, dans les années 1970. Aujourd’hui la percée dans la société et même dans le marché de l’art par les artistes graffeurs est remarquable, si on regarde la voie qu’ils se sont frayés, jusqu’à se faire exposer dans les plus hauts lieux de l’expression artistique, comme par exemple à la Fondation Cartier sion artistique acceptée n 2009. 1 Est-ce pour aut en 2009. 1 Est-ce pour autant une expression artistique acceptée par la société ?
Qu’en est-il du vandalisme ? De la propriété privée ? Dans un article de Kelling & Wilson paru dans The Atlantic (Mars 1 982), ils exposent leur « Broken Window Theory » : une fenêtre brisée ouvre la voie à d’autres « fenêtres brisées » et à la criminalité en générale. Ils estiment qu’un environnement non soigné, et laissé pour compte, induit encore plus de vandalisme. Le graffiti est inclu dans cette dégradation des biens. C’est en effet le sentiment d’impunité qui avorise le passage à la délinquance…
Nous les voyons tous les jours dans les grandes villes, à l’angle d’une rue, sur les quais des gares, ces fresques colorées qui ne laissent pas tout le monde indifférent. Pourquoi sont-elles là ? Qui les a faites ? Est-ce légal de colorer ainsi un mur qui fait partie de l’espace urbain ? On les qualifie de graffs, de tags mais finalement ces termes restent plutôt flous. C’est avec ces difficultés à définir ces peintures urbaines que nous avons décidé de faire la distinction entre les graffs sur les murs illégaux et les graffs s’inscrivant dans le street art.
Le street art, « art de rue », en français, regroupe tous les mouvements crées justement dans la rue, à savoir hip hop, rap, graffiti etc… Dans un article de Aljazeera, il est définit comme « the political warning Sign that tends to appear and attract attention long before the activists actually hit the streets. » à traduire par « des signes d’avertissement politiques qui activists actually hit politiques qui ont tendance ? apparaitre et à attirer l’attention, bien avant que les activistes frappent dans les rues Le street art aurait donc une fonction politique.
Néanmoins toutes les représentations que nous ommes amenés à apercevoir n’ont pas forcément quelque chose à voir avec la politique. Le street art ou, art de rue est « un mouvement artistique contemporain. Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc… ? Le graffiti, étymologiquement « graphium » en latin, signifiant éraflure, du grec « graphein » voulant dire écrire, dessiner, peindre et de l’italien « graffito » : le stylet ; a été onnu à la base comme un acte de vandalisme il a émergé aux Etats unis dans les années 1970 puis en France en 1982-1983. Aujourd’hui nous en voyons partout, dans les médias, Pour l’ensemble des expositions actuellement en cours, http://streetart-paris. fr dans des musées, il y a même des expositions, des graffeurs reconnus comme des artistes comme Blek le Rat, Nick Walker, Banksy ou Jef Aérosol…
Des espaces urbains sont aménaeés spécialement s murales, comme dans semaines environ. Malgré toutes ces avancées, nous entendons toujours parler de vandalisme par exemple quand des équipes sont employées ar la SNCF pour démasquer ceux qul font des tags dans les gares ou dans les wagons. Nous allons donc bien distinguer les tags des graffitis. « Le tag est une production brève, en traits simples et d’une seule couleur, réalisant une signature ou un paraphe reproduit ? l’identique le plus grand nombre de fois possible sur tous les supports du mobilier urbain. ‘est un vecteur de message, servant à s’exprimer, à montrer son existence, à se représenter et à représenter son groupe (… ) e graff, quant à lui, se présente comme un tag agrémenté de formes graphiques plus complexes. ». La distinction est subtile, le tag serait onc une manière de marquer son territoire, son appartenance ? un groupe, son identité et de la reproduire le plus grand nombre de fois possible dans son entourage sous forme de lettres, de mots plus ou mons compréhensibles. Les graffitls seraient plus élaborés d’un point de vue artistique au niveau des formes, des techniques utilisées, des couleurs. état d’esprit diffère également dans le graffiti, dans la mesure où Hon sent que c’est plus ludique d’élaborer une fresque murale qu’une signature sur un mur. Cela n’empêche pas le fait que les graffitis peuvent être considérées comme des actes de vandalisme dans a mesure où les street artistes les produisent sur des murs qui ne sont pas prévus à cet effet. De plus, en France, le graffiti ou tag est considéré comme une « destruction prévus à cet effet. De plus, en France, le graffiti ou tag est considéré comme une « destruction, dégradation, détérioration volontaire d’un bien appartenant à autrul ». l est puni par la loi selon le degré du dommage considéré. Si le graffeur est pris en flagrant délit, il se verra remettre une contravention de 5ème classe (1 500€ minimum), si le dommage est considéré comme « léger » mais sera majoré s’il touche un ?difice public : Article R. 635-1 du Code Pénal. La peine peut atteindre 30 000€ et 2ans d’emprisonnement : « Sanction pénale des dégradations commises par voie d’inscription, de signe ou de dessins sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain » Article 322-1 et s du code Pénal.
Dans ce cas on considère les street artistes de marginaux, de vandales, et pourtant il existe des stages de graff pour les enfants ainsi que des expositions de street art dans les musées. Les graffitis sont ici normalisés et acceptés par le public. On trouve Ici un paradoxe ue nous voulons exploiter : le street art, et plus particulièrement le graff, est il toujours en marge de la société ? Avant de débuter nos recherches, nous étions presque persuadées qu’il ne l’était plus.
Cependant, au fil de notre avancée dans le dossier, nous nous sommes rendu 6 compte que ce n’était pas complètement le cas. C’est donc sur cette question que nous avons fondé les entretiens et les questionnaires. Il. Pré-enquête et méthode Le pré entretien a eu lieu n street artiste Normand entretien a eu lieu par Skype, où un street artiste Normand faisant parti de l’entourage d’une de nous, a été interrogé. Curieux de développer et de faire partager son art, il a répondu à ces questions qui nous semblaient essentielles pour former nos futurs entretiens.
Voici le guide entretien prévu pour cette pré-enquête : Peux-tu nous décrire ce qu’est le Street art ? Est-ce un art qui a besoin d’interactions pour être appris ? Pourquoi le Street art par rapport aux autres arts? Comment distingues-tu le Street art des autres arts ? Faut-il graffer sur un endroit interdit pour être graffeur Y a-t-il des « tendances » en graph ? On a l’impression que les gens commencent s’habituer au graff, qu’en penses-tu ? PAGF ID 91