Vie Politique

Vie Politique Française Plan général Chapitre 1. Genèse et structuratlon dun espace de compétition politique moderne (4 h) Chapitre 2. De 1789 à 1870 : le temps des expériences politiques et parlementaires or 122 Sni* to View Chapitre 3. La IIIème R publique et l’enracinement d’un ordre politique républicain (4 Chapitre 4. La IVème République, une nouvelle République ? (3 h) Chapitre 5. La Vème République (1958-1969) : une République gaullienne ? (4 h) Editions du Seuil, 1994.

Jean-Louis Quermonne, Nicholas Wahl, La France présidentielle : l’influence du suffrage niversel sur la vie politlque, paris, presses de la Fondation nationale des Sciences Politiques, 1995. René Rémond, La République souveraine : la vie politique en France (1879-1939), Paris, Pocket, 2002. Jean-François Sirinelli et alii, Dictionnaire historique de la vie politique française au XXe siècle, Paris, PLIE 2003. Jean-François Sirinelli (dlr. ), La France de 1914 à nos jours, paris, PUE 2004. Michel Verpeaux (dir. , Institutions et vie politique sous la Vème République (4ème édition). Paris, La Documentation française, 2012. NB : des documents seront régulièrement postés sur Jalon (ENT u portail unice. fr). Consultez régulièrement cet espace qui vous est dédié, afin de télécharger des documents, des chronologies, etc. Détail du Plan D’introduction Introduction. La vie politique en France : un intitulé aux nombreuses implications. 1. La vie politique en France : un enseignement de Science politique A. Objectifs généraux B.

Objectifs pédagogiques 3 termes : polity, Policy, politics l’ordre des activités politiques d’autres ordres objectivés – c’est-à-dire dotés d’une ‘consistance’ propre, crédités de caractéristiques durables et spécifiques » (J. Lagroye, B. François et F. Sawicki) « La vie quotidienne maintient le citoyen à distance du pouvoir et le place en relation d’altérité. Au contraire, le moment de l’élection autorise un contact direct : mais celui-ci n’est possible qu’à échéance régulière selon les règles que fixent les institutions » (Frédéric Bon). C. La politique, entre transversalité et autonomie… 3.

La politique, une activité concurrentielle La démocratie est « le système Institutionnel aboutissant à des décisions politiques, dans lequel des individus acquièrent le pouvoir de statuer sur ces décisions à l’issue ‘une lutte concurrentielle portant sur les votes du peuple » (Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, Paris, Payot, 1951) « Comme au jeu d’échecs, toute action accomplie dans une relative indépendance représente un coup sur l’échiquier social, qui déclenche infailliblement un contrecoup d’un autre ind iquier social, il s’apit en Bernard Voutat, « Entre histoire et sociologie : l’hybridation de la science politique », in Yves Délaye, Bernard Voutat (dir. ), Faire de la science politique, paris, Belin, 2002, pp. 7-24.

Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la ociologie politique, Bruxelles, de Boeck Éditions, pp. 10-11. Brigitte Ga-lti, « Parler en politiste de la vie politique. Entre chronique et concept in Pierre Favre, Jean-Baptiste Lagavre (dir. ), Enseigner la science politique, Paris, L’Harmattan, 1998, pp. 175-202. ‘espace politique in Jacques Lagroye, Bastien François, Frédéric Sawicki, Sociologie politique, Paris, Presses de Sciences Po et Dalloz, 2012, pp. 113-141 en particulier. Max Weber, Le savant et le politique, Paris, La Découverte, 2003. Introduction : La vie politique en France : un C’est un cours de science politique.

Il falt appel à des éléments ‘histoire et utilise un vocabulaire spécifique (en commun avec les sociologues. Ce cours revient sur l’histoire des républiques en France pour comprendre les phénomènes actuels. Ni juriste, ni politicien, ni journaliste. Pour les politistes et les sociologues, seuls les actes, les manières de faire, sont des éléments à étudier. Le droit qui s’intéresse à ce qui est dit a donc une vislon très différente de la vie politique. Ici ce qui nous intéresse c’est l’usage du droit par des acteurs spécifiques (hommes politiques, juristes cito ens groupes sociaux). Le droit, comme production, olitistes ne sont pas uniquement guidés par la raison politique ou juridique, ils sont influencés par des facteurs sociaux.

Le chercheur en science polltique n’aime pas utiliser l’expression « le législateur car cette formule tend à donner le sentiment que les législateurs parlent d’une même voix, qu’il ny a pas de conflits d’intérêts et car, les législateurs sont avant tout des élus, donc des individus sélectionnés par des partis, puis choisis par des citoyens. Si le politiste s’intéresse à ce qui se fait, le juriste pense le droit comme quelque chose de déjà là, d’Intangible. our le polltiste, le droit c’est le produit de négociations, un enjeu de débat. Nous allons partir à la découverte de faits, d’évènements, de discours et aussi d’usages (notamment du droit). 1. La vie politique en France : un enseignement de Science Politique. A. Objectifs généraux. Ce cours doit permettre d’étoffer les connaissances des institutions, historiques, mais aussi de découvrir la science politique. Analyse précise et argumentée des évolutions de la politique en France, mais aussi sociale.

Il faut réfléchir aussi sur les évolutions des courants de pensées, des modes de participation es citoyens. On peut identifier plusieurs objectifs outre celul de connalssance Découvrir une discipline qui a ses ra res courants de pensée. Découvrir des thèmes fon portants pour citoyens dans l’espace public. Par le détour de l’histoire des clés de compréhension seront données. Ce cours permet aussi d’acquérir un fond de culture générale. B. Objectifs pédagogiques. Nous allons étudier plus de 2 siècles de vie politique, le fil rouge étant l’installation de la vie politique en France. Le terme politique, est un terme très complexe qui renvoie à des définitions différentes. ur les polltistes, on distingue Le politique : on peut l’entendre comme l’instance préposée au maintien de la cohésion sociale. Renvoie au terme Anglais « Polity ». Il se présente comme un ensemble de forces institutionnalisées qui inter agissent (les assemblées, le président, le 1 er ministre), elles peuvent renvoyer à l’expression « champ politique » selon. C’est une régulation sociale qui se traduit par la mise en place de politiques La politique : cela renvoie à la scène politique, sur laquelle vont s’affronter une série d’acteurs, qul ont comme caractéristique d’être en compétition our la conquête et l’exercice du pouvoir.

Il y a donc possiblement des spectateurs de cette scène, les citoyens, qui selon certaines conditions, deviennent acteurs de la vie politique, quand pouvoir peut utiliser la violence En Anglais, c’est le terme de « Politics La politique, fait appel des mécanismes de compétition, qui dit polltique, dit concurrence (également entre représentants et représentés, parfois les citoyens ont envie de prendre possession du pouvoir). Qui dit politique, dit lutte de pouvoir. Les politiques : ce sont les actions, les décisions prises, les programmes appliqués ui assurent la régulation sociale à l’intérieur des sociétés. Expression « politiques publiques » (de défense, économiques, de lutte contre le chômage… ). Renvoie au terme Anglais « Policy Nous allons éviter la personnification de la vie politique. On tente de poser un regard sociologlque. La compétition politique débute à compter du XIXème siècle.

Les règles de la compétition ont évoluées au cours des siècles, et leurs usages se sont aussi modifiés au cours des différents régimes. Les évolutions de la vie sociologique ne sont pas liées au hasard, ce sont des processus, qui ermettent d’identifier les éléments contemporains. C’est par exemple la professionnalisatlon de la vie politique. De nos jours, la vie de leur activité politique. Le phénomène de nationalisation de la vie politique, révèle que les enjeux sont pratiquement identiques qu’il s’agisse d’élection municipale ou nationale. On s’intéressera aussi à la de la vie politique. II va soubresauts sociaux et politiques. 2.

Passer de la chronique politique à la « vie polltique en France » : la question de la politique. Brigitte Ga »lti souligne que le politiste choisit de faire un cours entre chronique et concept. La vie politique relève donc d’un récit historique. Elle utilise le terme « concept nous allons donc mobiliser des concepts, faire appel à une grille de lecture. Concept : catégorie d’analyse construite par le chercheur, et ces catégorles sont issues de l’observation de cas et la tentative de représentation de ces cas, l’objectif est d’atteindre une généralisation. Cela signifie aussi qu’on porte un regard critique, pour mener un examen objectif, raisonné des phénomènes et des situations politiques.

C’est par ce travail, que ce détour historique nous permet de comprendre la vie politique actuelle. Il faut rompre avec un sentiment d’incompétence par rapport à la politique, échapper à une vision fataliste, qui nous amènerait à penser que les citoyens ne peuvent pas agir sur la vie La vie politique française est marquée par les irruptions successives des citoyens sur la vie La vie politique Française est bien un cours qui consiste à faire un travail dhybridation entre sociologie et histoire. Le terme politique est complexe et difficile à appréhender. Plus complexe est d’enseigner la science politique. déclare s’intéresser beaucoup à la politique.

Il faut comprendre si cet intérêt est éparti de manière égale dans Pensemble des groupes sociaux. On constate que les hommes s’y intéressent plus que les femmes. On constate aussi que l’intérêt croit avec l’âge, on sy intéresse réellement après 35 ans. Les classes supérieures s’y intéressent plus que les classes populaires, et plus on s’élève en niveau de diplôme aussi. La variable la plus importante est la variable diplômée. Cette observation révèle que ce n’est pas parce qu’on ne s’intéresse pas à la polltique qu’on est incompétent. On constate que cet intérêt est tout d’abord intermittent et varie en fonction es contextes, des situations, de la publication de tel ou tel article.

Sans s’en rendre compte, les citoyens dans leurs discussions quotidiennes font appel à des référents politiques, ils prennent des positions politiques régulièrement. Il ne s’agit pas de dire que tout est politique, mais il faut garder ? l’esprit que la politique n’est pas exclusivement le fait des institutions ou des hommes politiques. B. La politique, des activités spécialisées… Il y a des activités qui ne semblent pas poser de difficultés en termes de codage politique. Exemple : les débats entre candidats à des élections ; les débats u sein du parlement ; les meetings politiques ; les élections (cette années 3 élections . municipales en mars, communautaire en mars et Européennes juin).

Cela signifie que la politique eut se décrire comme un ensemble d’activités spécialisées se rue parfois) qu implique certains types d’acteurs, qui se comportent suivant des codes, ils mobilisent certaines manières d’être et d’agir (le maire avec son écharpe tricolore). jacques Lagroye : « en ce sens, cette spécialisation tend ? différencier l’ordre des activités politiques d’autres ordres objectivés (observables) – c’est-à-dire dotés d’une consistance ropre, crédités de caractéristiques durables et spécifiques Frédéric Bon signale qu’en travaillant sur la politique, on peut dire que c’est un espace qui relève du sacré au sens où l’espace politique est séparé des autres activités de la vie quotidienne et au sens que dans les sociétés, la politique est valorisée.

Il signale que les citoyens, qu’on peut considérer comme des profanes (hors espace sacré), ne vont pénétrer dans l’espace politique que de manière codifiée et ponctuelle, en respectant une liturgie et des calendrier spécifiques : « la vie quotidienne maintient le cltoyen à distance du pouvoir et e place en relation d’altérité. Au contraire, le moment de l’élection autorise un contact direct, mais celui-ci n’est possible qu’à échéance régulière selon les règles que fixent les institutions Ainsi, même en démocratie, le citoyen n’est pas maitre à priori de son activité politique, il est invité à participer, à pénétrer dans l’espace politique, à condition qu’il respecte les règles et les codes qui lui sont imposées par ceux qui détiennent le monopole de la coercition. C’est peut-être pour cela qu’il est difficile pour le citoyen de « s’inviter » dans les débats politique. Parler, s’inform mande des OF