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NOTIONS – LES TEXTES LE TYPE ET LE GENRE D’UN TEXTE LE TYPE . Le type narratif 2. Le type descriptif Le type argumentatif. 3. Le texte explicatif 4. Le texte injonctif 5. Les genres littéraires Les genres non littéraires. LE TON D’UN TEXTE 1. Le ton comique 2. Le ton ironique 3. Le ton tragique 4. Le ton pathétique 5. Le ton lyrique 6. Le ton épique 8 p g Repérer le ton utilisé par l’auteur LES REPERES D’UN TEXTE DE ROMAN 1. Le schéma narratif Le choix du point de vue La focalisation externe La focalisation interne La focalisation zéro La narration et la description Le récit et le discours Situer un roman

L’AUTEUR, LE NARRATEUR, LE PERSONNAGE 1. L’auteur 2. Le narrateur La gradation Les figures d’opposition L’antithèse L’oxymore L’EFFET DES FIGURES DE STYLE QUELQUES FIGURES DE STYLE 2/3 LA COMPARAISON 1. Le procédé de la comparaison 2. La fonction de la comparaison D La fonction évaluative Û La fonction poétique La fonction explicative QUELQUES FIGURES DE STYLE 3/3 LA METAPHORE 1. Le procédé de la métaphore 2. La fonction de la métaphore LI La fonction explicative D La fonction poétique Û La fonction évaluative IDENTIFIER LE TYPE DE METAPHORE LA METAPHORE FILEE 1.

Le procédé de la métaphore filée . Le repérage de la métaphore filée Chaque type de texte correspond a une intention principale de l’auteur : raconter, montrer, informer ou expliquer, chercher ? convaincre texte et s’impliquer en utilisant le première personne : « je ». 4. Le texte explicatif ‘auteur cherche à faire comprendre quelque chose. II peut vouloir transmettre des informations utiles à la compréhension Le texte utilise un vocabulaire spécialisé et présente des informations logiques. Le texte reste neutre : l’énonciateur se manifeste rarement. 5.

Le texte injonctif L’auteur donne des ordres, fixe une marche à suivre. Le texte contient des temps et des modes qui expriment l’ordre, le conseil ou finterdiction : impératif, infinitif, indicatif futur. LE GENRE On peut distinguer les genres littéraires des genres non littéraires. e genre romanesque C’est une œuvre d’imagination constituée par un récit. Il raconte au lecteur les aventures, les sentiments d’un héros. Cest le narrateur qui organise la succession des événements constituant l’intrigue e genre poétique Ce genre regroupe les poèmes en vers et les poèmes en prose.

Le poème peut adopter une forme régulière ou, au contraire libre. Il évoque des sentiments, des émotions par le jeu sur les sons, les rythmes, les images. Le genre théâtral C’est une œuvre écrite pour être jouée. Le texte est composé de répliques au discours direct. L’auteur a’oute des didascalies, c’est à dire des précisions sur la 3 OF professionnelle : règlement intérieur ; notice de montage, mode d’emploi. L’article de presse Il rend compte d’un événement en répondant aux questions : qui, où, quand, quoi, comment.

La mise en page en colonnes, les titres et les intertitres favorisent la lecture et mettent en évidence l’essentiel de l’information. La lettre Cette forme de communication écrite est utilisée dans les relations professionnelles et personnelles. Dans une situation professionnelle, la lettre doit respecter des normes de présentation et d’organisation. Le ton d’un texte déclenche une émotion : il peut faire rire, sourire, émouvoir, enthousiasmer, révolter, attrister… Le ton est donné par un certain nombre de procédés caractéristiques. Le ton comique provoque ramusement. Il cherche à faire rire et parfois à ridiculiser.

Le comique joue sur la fantaisie verbale, l’effet de surprise ou le raisonnement par l’absurde. Le ton ironique dénonce au second degré quelque chose d’inacceptable. Il se moque et critique de façon indirecte. L’ironie est un signe de complicité entre l’auteur et le lecteur. Le ton traeique suscite un de la conviction ton lyrique Le ton lyrique crée entre l’auteur et le lecteur le même état émotionnel. Il évoque de manière exaltée ou méditative des sentiments intimes communs à tous les hommes. Le ton épique donne aux êtres et aux événements une dimension qui les dépasse.

Ce caractère extraordinaire, surhumain symbolise les valeurs d’un groupe. Le ton choisi par l’auteur peut être comique, ironique, tragique, athétique, lyrique ou épique. Certains textes peuvent mêler plusieurs tonalités. e ton utilisé Les procédés à repérer Comique Jeux de mots, de sonorités, répétitions, énumérations, comparaisons amusantes, noms inventés ou déformés, exagérations, propos absurdes, langue familière. « Etant donné deux points A et B situés à égale distance l’un de l’autre, comment faire pour déplacer B, sans que A s’en aperçoive ? ? (Jean Tardieu) Iromque Antiphrases, juxtapositions, exagérations, atténuations déconcertantes, mots à valeur négative ou trop positive, périphrases appellations Insolites. ? Bon appétit, Messieurs, ô ministres intègres Serviteurs dévoués qui pill » (Victor Hugo) ponctuation expressive ( ? , l), langue soutenue…. « Ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! » (Charles Baudelaire) Epique Termes collectifs, hyperboles, gradations, métaphores, personnification des forces naturelle, intervention du merveilleux. ? La déroute, géante à la face effarée Qui, pale, épouvantant les plus fiers bataillons » (Victor Hugo) Le roman est un genre qui associe des types de textes variés : la narration, la description, le dialogue A partir d’une situation initiale, un événement déclencheur (D) rovoque de multiples rebondissements ou péripéties (P). Le roman se termine par une situation finale, après un retour ? l’équilibre (E). Situation D n D Pl P2P3 initiale finale 2. Le choix du point de vue Le lecteur découvre seulement ce qu’un témoin extérieur peut savoir de l’action et des personnages.

Le lecteur connaît les sentiments les ensées intérieures, les motivations des personna 6 OF les personnages. Elles sont écrites au discours direct, indirect ou indirect libre. Récit et discours sont souvent mêlés dans la même page. e genre romanesque s’est développé au XVIIIe siècle. Mais n peut dire que le XIXe siècle représente l’âge d’or du roman français grâce à Victor Hugo, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant et Emile Zola. Les siècles Les genres romanesques et les auteurs XVIIIe Le roman par lettres ou roman épistolaire apparaît.

Les personnages ‘s’échangent une correspondance qui constitue le roman Auteurs : Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Choderlos de Laclos XIXe Le XIXe est le grand siècle du roman. Plusieurs courants se dégagent : – le roman romantique qui exprime les états d’âme de Pauteur. Auteurs : François-René de Chateaubriand, Alphonse de Lamartine, Alfred de Vigny. – Le roman historique qui remet le passé au goût du jour. Auteurs : Alexandre Dumas, Victor Hugo. – Le roman réaliste et naturaliste qui vise à décrire fidèlement la société. Auteurs : Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Emile Zola.

XXe Durant la première moitié romanciers poursuivent le LE PERSONNAGE Pour qu’un lecteur suive l’intrigue, il faut qu’un narrateur organise le récit. Différents modes de narration permettent au lecteur de prendre connaissance de l’histoire racontée C’est celui qui écrit à une époque et en des lieux donnés, qui ppartient ou non à un courant littéraire… Il peut faire l’objet d’une enquête biographique. Il inscrit généralement son non ou son pseudonyme sur la première de couverture du livre. Il est distinct de l’auteur et raconte l’histoire. Le narrateur ne se contente pas de raconter les événements, il les organise.

Différents modes de narration (les façons de raconter) permettent au lecteur de prendre connaissance de l’histoire. Le narrateur personnage I peut raconter sa propre histoire à la première personne. II peut aussi être un personnage secondaire voire un simple témoin. Le narrateur qui raconte à la troisième personne Il n’est pas un personnage mais peut intervenir ponctuellement dans le cours du récit pour apporter, par exemple, des explications au lecteur. Le narrateur invisible Il est totalement extérieur à Phistoire racontée et la première personne n’apparaît jamais dans le récit 3.

Le personnage C’est un être de fiction. Mais comme tout être réel, il a une origine sociale, une famille, une activité un caractère. Le personnage parle, pense, agit et provo ions affectives chez le 8 OF paroles de ses personnages : le discours direct, le discours indirect, le discours indirect libre. 1. Le discours direct. Au discours direct, les paroles des personnages sont reprises telles qu’elles ont pu être prononcées On repère le discours direct à la présence d’un verbe de parole ou verbe déclaratif (« il a dit… , « II a annoncé… « II a déclaré… ») suivi de deux points et de guillemets. Les personnages parlent à la première personne et en général au présent, au passé composé et au futur. 2. Le discours indirect Au discours indirect, les paroles dun personnage sont rapportées par un autre personnage un témoin ou le narrateur. On repère le discours indirect à la présence d’un verbe de parole uivi d’une proposition introduite par que. Les pronoms sont ceux de la troisième personne et les temps sont l’imparfait et le passé simple.

Exemple : Elle lui dit : « continuez ainsi (discours direct) Elle lui dit qu’il devait continuer ainsi. (discours indirect) 3. Le discours indirect libre. Au discours indirect libre, les paroles rapportées présentent ? la fois des marques du discours direct et du discours indirect. es paroles rapportées ne sont pas introduites par un verbe de parole ou de pensée et ne sont pas inscrite dans une proposition subordonnée complétive (voir les exemples ci- dessus).

Le discours indirect libre est très souvent utilisé dans les monologues intérieurs car il permet d’entrer dans la vie intérieure et la conscience d’un personnage Il renseigne le lecteur sur les sentiments, les doutes et les certitudes du héros Parfois n indice comme u ué « il hésitait un 8 conjugué « il hésitait un participe présent ou passé, « il était gêné ou un adverbe marque le passage au discours indirect libre. LE POINT DE VUE OU FOCALISATION DANS UN RECIT Trois types de focalisation permettent à un romancier d’organiser son récit, en fonction du point de vue qu’il choisit d’utiliser. La focalisation externe Le narrateur est en position de témoin extérieur à l’action et aux personnages. Ce point de vue permet seulement de raconter les actions, les gestes et les dialogues des personnages. Il donne une impression d’objectivité, d’impartialité car la réalité décrite se limite à son apparence extérieure. Exemple : « Gaston ne battait pas les cartes. Il feuilletait les bords du paquet. » 2. La focalisation interne Le narrateur laisse percevoir les événements à travers le regard ou les pensées d’un personnage et d’un seul (récit à la première ersonne, et parfois à la troisième).

Le lecteur découvre tout de l’histoire à travers le regard, les pensées et les sensations de ce personnage. Ce point de vue peut donc créer une certaine complicité entre le lecteur et ce personnage auquel il peut s’identifier. du paquet, nerveusement et se demandait comment procéder. » 3. La focalisation zéro Le narrateur est omniscient. C’est à dire qu’il connaît tout des personnages et fait partager son savoir au lecteur. Il n’hésite pas à commenter ou à donner son o inion sur l’action. Ce point de vue permet aussi de pouv qui se passe au même 0 18