Sarah Messou 11134131 Français 345 L’Analyse des Personnages Féminins de Gabrielle Poulin et Natalie Sarraute Il est vrai que les personnages féminins dans les romans de Gabrielle Poulin et Natalie Sarraute ont beaucoup en commun.
Quand Isabelle et Florence Duchesnes toutes les deux la réalité que les autres veulent leur imposé, Natasha, elle cherche ? comprendre et interprété le plus objectivement possible le mal intérieur avec lequel ont toutes ont comm à un moment de leur e, Florence et Isabelle, aimer comme Natas or7 to nextÇEge abelle, et Natasha rdus quelque chose tité perdue comme qui ne peut nous er leur malaise et surtout briser les barri res qui leur sont imposés, ces héroïnes utilisent différentes méthodes pour mieux reconstitués leu propre réalité.
Tout au long de ce texte j’essaierai d’illustrer comment Isabelle, Florence et Natasha refusent l’identité qui leur ait imposé par autrui, l’effort qu’elles font pour se démarquer et se distancer des autres, le désir de se rapprocher des doubles rebelles, et l’attirance vers les jeux de miroirs. Isabelle/lsabeau : Le malaise identitaire.
Isabelle essaie de ne pas se laisser définir par l’image de la oupée de porcelaine fragile et bien pouponnée que Suzanne voudrait qu’elle arbore, Swlpe to vlew next page cependant dès le début du récit, il est évident que qu’Isabelle avant tout recherche son identité, elle chercher à reconstruire un passé qui a été effacé par Suzanne lors de son adoption.
Isabelle vit un malalse car celle-cl dès le départ est abandonnée par ses parents et par la suite est dérobée de son identité initiale car elle perd aussi le nom qui lui a été donnée à la naissance. Suzanne lui impose un nom qu’elle déconstruit tout au long du récit afin e lui ôter tout son pouvoir. En effet les multitudes d’Isabelle, et les jeux de miroir expriment l’ardent désir de révolte qu’Isabelle ressent. Isabelle refuse Videntité imposée par Suzanne en refusant cette notion de féminité que Suzanne voudrait qu’elle arbore.
Elle refuse d’être énergétique et bavarde, elle préfèrerait aller à la chasse avec son père et son frère que de rester à la maison avec Suzanne, et surtout elle préfère des couleurs plus sombres comme le noir, le gris ou le violet, des couleurs qui ne représentent pas une féminité évidente comme le rose. Isabelle s’éloigne aussi de Suzanne par la recherche d’une issue dans le monde scriptural. Isabelle se réfugie dans ses journaux où elle peut être elle même et librement s’exprimer sans avoir à se soucier du jugement de Suzanne.
Pour cette dernière l’écriture est un espace libre et sans danger où elle peut remettre en cause et rejeter cette réalité qui ne lul appartient pas. Isabelle se rapproche des doubles comme Grand-Maman, l’oncle PAG » rif 7 réalité qui ne lui appartient pas. Charles ou de ses tantes car elle s’identifie à eux. Elle perçoit en ux ce côté isolé et marglnal qu’elle même ressent quotidiennement. À la page 132, elle exprime son admiration pour Grand-Maman. « Grand-maman!
Douce et si fragile, grand-maman que je voudrais tant bercer, dont je me sens si proche, moi l’étrangère, le seule, ici, qui ne soit pas de son sang » Ce passage indique le constant malaise d’Isabelle, car même si on ne cesse de lui rappeler que depuis toujours elle fait partie de la famille, elle se sent toujours étrangère et marginalisée comme grand-maman qui affiche une certaine solitude au sein de sa amille à cause des différents écarts générationnels. Natasha : Retour dans le temps.
Natalie Sarraute rédige une autobiographie, où elle se sert d’un double nommé Natasha afin de raconter son histoire de la façon la plus objective possible. Natalie ici joue le rôle de la narratrice, tandis que Natalya représente le côté conscient, enfantin et innocent qui empêche le double de faussement interpréter les faits et de tout raconter avec exactitude. Quand une voix pousse à l’idéalisation de [‘enfant, l’autre ramène la narratrice à la lucidité.
Dans cet ouvrage, Phéroine éprouve une certaine brisure, car elle est déchirée entre la France et la Russie, tout comme elle l’est de ses deux parents divorcés. Très tôt, la petite se sent abandonnée, PAGF3C,F7 Russie, tout comme elle Pest de ses deux parents divorcés. Très tôt, la petite se sent abandonnée, mais elle n’arrive pas à l’exprimer, car elle a peur de la force des mots. Pour elle, prononcer les mots les fait exister. Elle voudrait faire exister une mère aimante, qui ne [‘abandonnera pas, une mère conforme ? toutes les autres mères.
Ainsi, on peut observer ici que celle-ci it un manque affectif, tout comme Isabelle qui n’a pas connu sa mère biologique. La relation entre Natalya est intéressante, car c’est un peu comme si elle essayait de combler le manque affectif ressenti en se rapprochant de son père. Tout les deux entretienne une relation tendre avec beaucoup de complicité où les non-dits leur sewent de langage. On peut observer que depuis qu’il s’est remarié, le père évite aussi une trop grande proximité avec Natalya.
Celle-ci semble le comprendre et sait que son père l’aime. Dans cette famille recomposée, Natalya doit trouver sa lace entre sa belle-mère, sa demi-sœur Hélène et son père. On peut comprendre que l’abandonnement de sa mère peut être difficile pour celle-ci mais elle fait ce qu’elle veut. Elle cherche tant bien que mal l’amour maternel qu’elle n’a pas reçu de sa mère auprès de sa belle-mère qui elle non plus ne sait pas trop comment l’aimer, mais si on ose croire que l’affection est présente.
Le refuge : L’importance des mots Natalie Sarraute, tout comme Florence et Isabelle s’intéresse à la portée des mots et leurs co Natalie Sarraute, tout comme Florence et Isabelle dintéresse ? a portée des mots et leurs conséquences. Elle fait beaucoup attention aux mots considérés banals des conversations. La petite Natalya accorde beaucoup d’importance aux mots et leur confère une certaine magie et puissance. Les mots ont une certaine matérialité qui la pousse à agir. Très jeune aussi, Natalya s’investit dans l’écriture. Elle essaie même d’écrire un roman.
Elle ressent les mats, et les cherche au plus profond de son âge. À un moment, Natalya essaie de faire dire à son père qu’il l’aime, pas pour elle même, mais juste pour pouvoir entendre les mots ? Je t’aime Les mots ont une telle importance pour elle qu’elle porte en elle les mots de sa mère comme « un paquet qu’elle (lui) a donné à emporter Florence Duchesne : s’oublier pour mieux se retrouver « Il n’y aurait jamais rien de commun entre la vieille madame Duchesne et la femme inconnue à elle-même qui avait reçu, dans le plus grand secret, la visite de chimères. ? (Couronne, P. 20) Je trouve ce passage très pertinent, car dès le début, Florence rejette le nom Duchesnes. Contrairement à Isabelle, elle ne joue pas avec le nom pour le déconstruire, mais elle le rejette omplètement car ce nom représente un passé qu’elle ne reconnait pas et une réalité qui n’est plus sienne. Florence se refugie aussi dans le silence, même si elle est consciente de tout ce qui se passe autour d’elle.
Elle a ses propres, qu’elle u si elle est consciente de tout ce qui se passe autour d’elle. Elle a ses propres, qu’elle utilise car elle refuse d’utiliser les mots que ses enfants et les infirmières veulent qu’elle apprenne. Florence ressent aussi le besoin de se distancer de ses enfants et de sa famille car ils représentent constamment la vie à laquelle lle a renoncé pour être mère et femme au foyer. Florence a renoncé à son grand amour et à l’art afin de s’occuper de sa famille.
Pendant longtemps, elle a mis son bonheur de côté par principe, elle représentait en effet l’image de la parfaite mère dévouée et de la femme soumise que la société normative voudrait qu’elle soit. Cette perte de mémoire lui permet en quelque sorte de tout reprendre à zéro, car Florence ne souhaite plus être cette femme que ces « inconnus » décrivent. Elle a beau les écouter et en apprendre un peu plus, mais pour elle, cette éalité n’est plus la sienne, et elle lui semble surtout bien lointaine.
Florence, ressent un rapprochement avec Lionel et Louise, car ils sont un peu les marginaux de la famille. Elle a l’impression de partager beaucoup plus de choses avec eux comme l’amour de l’art, et ce sentiment d’être différent des autres enfants. Ils ont aussi en commun le fait qu’Edgar Duchenes méprisait Part et qu’ils ont toujours eu l’impression de ne pas être compris et d’être méprisés. Il est clair que Florence a beaucoup souffert dans son passé et s’est énormément sacrifiée pour les autres. La ca