Commentaire Conte de Rimbaud Le poème Conte de Rimbaud appartient au recueil des Illuminations parut en 1875. Le poème se situe entre la cinquième partie de Enfance et le poème parade. Nous sommes face à un style de poème en prose, style que Rimbaud adopte depuis sont recueil d’Une saison en enfer. Conte est un poème racontant l’histoire d’un Prince insatisfait qui détruit tout ce qui fait partie de son quotidien. Comment l’auteur à travers ce poème montre l’impossibilité du poète à s’échapper de la réalité?
Nous allons analyser d’abord avec le poè genre du conte, ensu ersonnage du princ org ements, tout parodie du rs du poète par le la voyance. Le titre du poème annonce un genre littéraire qu’une lecture d’ensemble,semble confirmer, nous sommes face un univers composé de personnages issus de conte de fées comme le prince ou encore le génie, des lieux conventionnels tels que le « palais » ou « les toits d’or ». Ensuite toujours dans l’univers du conte nous avons des personnages qui n’en font en réalité qu’un seul, comme dans le conte Les fées de Perrault, dans le poème, le prince et le génie sont le même personnage.
Nous avons un pologue classique dans lequel il y a une situation initiale avec des phrases à l’imparfait « Il prévoyait d’étonnante révolution en amour », ensuite des péripéties au passé simple « Toutes les femmes qui l’avaient connu furent assassinées » et n nous avons la dernière phrase du poème, elle a les allures d’une maxime, par la présence du présent de vérité générale mais aussi par l’apparition du « notre » qui s’adresse au lectorat que l’on retrouve à la fin de conte ou de fable.
Les ressemblances entre le poème et le conte se retrouvent aussi au niveau des thèmes qui sont abordés. Nous retrouvons un côté féerique dans le poème qui s’affirme par son champ lexical, de plus le Prince et le Génie sont des personnages qui appartiennent au conte de fées, d’ailleurs le Génie est celui qui exauce les VŒUX et si nous nous référons aux contes des Mille et une nuit, il est souvent représenté sortant d’une lampe magique, enfin toujours pour marquer le côté meNeilleux, les personnages assassinés par le prince réapparaissent.
Rimbaud reprend les éléments du conte en les détournant. Tout d’abord, nous avons les personnages qui sont décalés, nous vons le prince qui est un antihéros, il se perd dans la violence et la tyrannie. De plus, nous sommes face à un personnage puéril, le verbe « vexé » donne une tonalité ironique au texte, le personnage devient capricieux, en effet ce mot connote un certain orgueil voir un désir enfantin.
Ensuite la première phrase casse complètement avec l’image d’un souverain considéré comme bon par l’oxymore » des générosités vulgaires », il considère comme inutile les concepts commun à la morale comme l’amour, le respect des lois, la tolérance etc En générale les contes ettent en scène un prince vouant son amour à une princesse et respectant les mœurs ainsi que les lois, dans le poème n prince vouant son amour a une princesse et respectant les mœurs ainsi que les lois, dans le poème nous apprenons que le prince à plusieurs femmes qu’il n’hésite pas à sacrifié pour son plaisir, nous pouvons voir ici une référence au conte des Mille et une nuit ou le sultan tue chaque soir les femmes avec qui il se marient. Rimbaud fait donc un blâme des contes considérés ‘communs’. Ainsi , le Prince capricieux finit par assassiner « toutes es femmes qui l’avaient connu », « tous ceux qui le suivaient » , il égorge « les bêtes de luxe » et fait « flamber les palais » . De plus le rythme est saccadé comme si la structure nous faisait ressentir l’essoufflement du prince qui se bat, assassine et brûle. Nous avons donc l’impression d’être dans une parodie de conte sous des images macabres.
Nous sommes face à un personnage motivé par son insatisfaction, la phrase « II prévoyait d’étonnante révolution en amour, cette complaisance agrémentée de ciel et de luxe » expose les motivations du Prince et permet à Rimbaud d’aborder eux thèmes : le refus de l’amour conventionnel, l’appel à une révolution du statut des femmes dans la société. La première proposition « prévoyait d’étonnante révolution en amour » sonne comme prophétique, Rimbaud refuse les relations conventionnelles, il annonce que l’amour est à « réinventer ». Nous arrivons au stade de la fusion amoureuse notamment grâce au chiasme « Le Prince était le Génie, le Génie était le Prince », cette fusion amoureuse pourrait être la quête d’amour dans laquelle ce lance le Prince et donc un amour entre deux homm
