Critique cinématographique – Mort d’un cycliste

CRITIQUE CINEMATOGRAPHIQUE « MORT D’UN CYCLISTE » Un film de Juan Antonio Bardem PRÉAMBULE « Muerte de un ciclista » ; Mort d’un cycliste est un film espagnol en noir et blanc de 1952, réalisé par Juan Antonio Bardem. Cest un film dramatique sur la mort, le remords, le péché, le sentiment de culpabilité avec Lucia Rose, Alberto Closas, Otello Toso. L’histoire est celle de et de Juan, professeu virée en voiture écra fuite.

A la suite de ce apparaitre chez Mari or7 ‘un t un riche industriel a nts, qui lors d’une ‘cy tte et prennent la ns différentes vont La situation politique de cette période est une dictature militaire eposant sur le respect des principes traditionnels et sur un anticommunisme violent, dirigée par Francisco Franco. Dans ce régime, la liberté d’expression était évidemment restreinte par une censure extrêmement active. Juan Antonio Bardem membre du parti communiste espagnol, luttera contre la censure en dénonçant la situation sociale espagnole, notamment par le biais du cinéma.

ANALYSE un accident dissimulé La première séquence annonce le sujet du film. Une voiture cycliste de dos, puis le choc, hors champ, avec une voiture qui diverge sur le bas-côté. La musique grave et énergique accentue e caractère terrible de cette situation. La prise de vue de l’accident m’a quelque peu déçue, car en ayant lu le résumé du film, je savais que l’accident était l’élément déclencheur, il méritait alors à mes yeux, plus d’importance. Finalement, l’accident semble presque anodin, c’est peut-être d’ailleurs pour cette raison que Juan Antonio Bardem a décidé de présenter cette scène de cette façon.

Une inégalité des classes Au plan suivant, la scène est filmée depuis le point de vue du cycliste, la caméra saislt en contre-plongée un couple qui descend de la voiture. L’homme, Juan s’approche pour porter secours, la emme, Marie-José reste en retrait. Le cycliste vit encore, mais la femme interpelle Juan, à deux reprises. Par cette injonction, l’homme retourne à sa voiture et abandonne le blessé à son sort. Lors de cette séquence, on ne comprend pas pourquoi la femme ne souhaite pas porter secours ce cycliste qu’elle a renversé. Dès le début du film, on remarque alors la froideur de cette femme.

Cette séquence nous implique directement dans la situation, elle nous révèle la puissance de la bourgeoisie face à la classe ouvrière ; le poids de la bourgeoisie écrasant la classe ouvrière. Cette séquence annonce la tension qui sera présente tout au long du film. Juan Antonio Bardem p PAG » rif 7 séquence annonce la tension qui sera présente tout au long du film. Juan Antonio Bardem présente clairement tout au long du film une comparaison entre la bourgeolsie et la classe ouvrière, notamment par la différence de décor entre ces deux mondes.

La présence de l’art, et de la musique, notamment avec le piano, représente la bourgeoisie de cette époque. De nombreux éléments exposent bien la différence entre ces deux classes. A contrario des soirées mondaines, des costumes et robes de ocktails, du piano, de l’art, on constate la présence de bâtiments dégradés dans les quartiers de la classe populaire, le logement exigu de la voisine du cycliste, la présence de beaucoup d’enfants et d’animaux, totalement absent du « paysage « bourgeois.

Par ces éléments, le réalisateur a voulu mettre en évidence les grandes inégalités sociales de cette époque dans le but de d’exposer le caractère hautain et égolSte de la bourgeoisie. Mise en scène d’un chantage Au cours de l’histoire, Marie-José et Juan vont être confrontés à un maitre chanteur : le personnage de Rafa. On ne sait pas éellement ce qu’il sait, mais il porte constamment des allusions pertinentes semants le doute dans les têtes des deux amants. Il finira par menacer le couple de dire « ce qu’il sait » à l’époux de Marie-José.

Plusieurs éléments appuient ce chantage, par exemple une scène montre Rafa au piano en train d’intimider Marie-José, il soulign PAGF3C,F7 chantage, par exemple une scène montre Rafa au piano en train d’intimider Marie-José, il souligne la pression et l’angoisse par le son d’une touche du piano qu’il répète obstinément. Plus tard dans l’histoire, Rafa met ses menaces à exécutlon lors d’une oirée mondaine, il se dirige vers le riche époux de Marie-José pour lui avouer ce qu’il sait. Dans cette séquence, une intrigue forte se fait ressentir par la mise en place d’un jeu de regard entre Juan, sa maîtresse, le mari et Rafa.

On ne sait pas ce qu’il est dit entre Rafa et le mari. Dans cette scène, j’ai ressenti la réelle envie d’entendre ce que racontait Rafa au mari, mais la présence d’une musique forte couvrait les voix de Rafa. En plus, de ce jeu de regard, la présence de gros plans, accentuants les visages terrifiés, et Irrités des personnages, rend la scène encore plus ppressante. Une fin inattendue A la fin du film, Juan décide de se livrer à la police, il entraîne avec lui Marie-José qui semble peu en accord avec cette décision.

Sur le chemin, ils s’arrêtent, Juan souhaite revenir sur les lieux du crime, Juan est sur le bas-côte, Marie-José est en retrait près de la voiture. Elle rentre dans la voiture. A ce moment précis du film, on imagine le drame. « Que ce passe-t-il dans sa tête ? » « A-t- elle l’idée de tuer Juan ? » Ce sentiment est transmis par le jeu de l’actrice qui semble effrayée et complétement troublée. Puis la caméra ransmis par le jeu de l’actrice qui semble effrayée et complétement troublée. Puis la caméra saisit le regard angoissant de la femme filmé en gros plan, un sentiment de confusion nous envahlt.

Elle met les mains sur le volant, Juan se déplace sur la route. Ce que l’on redoutait arrive, elle démarre la voiture et renverse Juan. Après cette action, j’ai constaté un gros silence, à la fois dans le film, mais aussi dans la salle. Pour ma part, ce silence a accentué l’air grave et sérieux de la scène. Malgré le doute antérieur concernant la mort de Juan, j’ai ressenti un sentiment e dégout pour le personnage de Marie-José. Je suppose que c’était exactement l’idée du réalisateur qui souha tait par cet acte, divulguer une fois de plus la lâcheté et l’égoiSme de la bourgeoisie de l’époque.

Après cette acte, Marie-José reprend la route, on l’imagine vouloir retrouver son mari. Elle expose une conduite agressive, accentuée par une musique grave et vive. Cette agressivité est également présente sur son visage. Puis, on perçoit une lumière au loin sur la route, il fait nuit, et il pleut. Un cycliste arrive dans le champ de vison, on pense directement à la mort du cycliste düe ? sa conduite agressive. Finalement, Marie-José perd le contrôle de la voiture en essayant d’éviter le cycliste, et tombe d’un pont.

Marie-José meurt. Le cycliste lui est troublé, après un moment de doute, il décide de fuir. Le film se term meurt. Le cycliste lui est troublé, après un moment de doute, il décide de fuir. Le film se termine sur le cycliste qui reprend sa route dans un état de confusion. Une musique de fin tragique survient, et le générique apparat. Cette fin qui nous ramène au début du film est particulièrement bien trouvée, elle nous montre le chaos dans lequel se trouvaient es personnages. Finalement, leur acte ne pouvait les emmener qu’à la mort.

Un esthétisme de qualité Tout au long du film, on remarque la volonté du réalisateur des soigner les transitions, cette esthétique permet l’enchainement rapide des séquences, et de faire le lien entre les scenes et ne laisse pas de temps mort au film. On constate aussi ? plusieurs reprises le choix de plans séquences, comme la scène où Juan évoque pour la première fois sa volonté de se livrer ? la police, il demande à une de ses élèves de transmettre une lettre au proviseur. Tout au long de ce plan séquence, Juan t l’élève dialoguent mais ils sont tous deux séparés par un grillage, et se déplacent le long de celui-ci.

Ce plan séquence évoque probablement les deux mondes qui séparent ces deux personnages, l’élève représenterai le bon et l’avenir, tandis que Juan, lui symboliserai le péché, la culpabilité et le présent. CONCLUSION Une envie de révolte Finalement, à la fin du film, on ressent un dégout profond pour le personnage de Marie-José, et par conséquent de film, on ressent un dégout profond pour le personnage de Marie- José, et par conséquent de la bourgeoisie. Je pense qu’à l’époque, e film avait dû bouleverser les consciences, et a peut-être participé à produire une envie de rébellion auprès des publics.

Pour cette raison je conseillerais la diffusion de ce film principalement auprès des jeunes adolescents, ou jeunes adultes, tout d’abord car il s’agit là d’un chef d’œuvre qui mérite d’être valorisé encore aujourd’hui. En effet, Festhétisme de ce film dévoile une idée de modernité pour l’époque. De plus, ce film incite à prendre parti, il représente alors une idée de changement pour l’époque. Enfin, comme il expose les représentations de a société espagnole des années 50, il fait partie intégrante de l’histoire du cinéma, et a par conséquent son importance au sein de la société actuelle.

La restauration de ce film présente à mes yeux une réelle cohérence, puisqu’elle vise à la mise en valeur, la protection et la diffusion de cette œuvre du cinéma espagnole. Aujourd’hui, grâce à cette analyse, je pense que j’accorderai plus d’importance à la diffusion et à la transmission de ces films restaurés puisqu’ils dévoilent en général un esthétisme et une qualité de film indéniable et permettent également une sauvegarde de l’histoire et du patrimoine.