Pour pouvoir répondre à cette question, nous verrons dans cet essai la relation entre l’emploi et la famille ainsi que son volution au cours des dernières années. Nous examinerons les facteurs qui amplifient ce conflit de nos jours et les raisons qul ont poussées l’arrivée des emplois et des horaires atypiques. Enfin, nous vous pro La relation entre l’em Elle a été vu de différ s de solutions. 7 p g r s été présente. années, mais à ce jour, il est évident que cette relation est interdépendante. Cette évidence est apparrue, plus particulièrement, depuis l’entrée des femmes sur le marché du travail. On pourrait aller un peu plus loin et dire que l’entrée des femmes sur le marché du travail a ontribué non seulement à révéler le lien emploi-famille, mais également à le modifier» (Tremblay, 2012). Effectivement, si on se penche sur l’évolution de la relation emploi-famille, on y retrouve selon l’auteure tremblay (2012) trois périodes. Ily a d’abord la période de l’agriculture et de la première industrialisa to next page industrialisation. La famille au complet travaillait à la ferme ou au magasin familiale. Tout était basé sur Pautorité du père.
C’était des familles de type agricole, concentrées sur la production et où il y avait un fort taux de fécondité. Le travail et la famille était usionnés. Ensuite, il y a le déclin de l’agriculture, l’industrialisation massive et la généralisation du salariat. Nous avons ici des familles ouvrières dont le nombre d’enfants par foyer diminu. Nous ne sommes plus concentré ici sur la production, mais sur le salaire. Le père doit quitter la maison, la famille pour aller travailler à l’extérieur. Les enfants ne travaille plus dans l’entreprise familiale non plus, car elle est devenu pratiquement inexistante.
Ily a ici une coupure entre l’emploi et la famille. Le père a maintenant la charge de fournir un revenu familial. La femme este majoritairement à la maison pour poursuivre les tâches domestiques et s’occuper des enfants. Pour celles qui travaillent, l’argent servira pour des dépenses non considérées dans le revenu familiale, pour des gâteries, des surplus (nourriture plus dispendieuse, vêtements… ) Enfin, il y a la période, où on se situe présentement, de la restructuration industrielle et la tertiarisation.
C’est une période de transformation autant au niveau de l’emploi que de la famille. La femme allant sur le marché du travail, la famille devient une famille à deux revenus. Ily a encore une diminution du ombre d’enfants dans la famille. Le fait que les femmes sont sur le marché du travail y joue un rôle. C’est à cette période que l’interdépendance entre la relati l,’ joue un rôle. C’est à cette période que l’interdépendance entre la relation emploi-famille est révélée. Les rapports sociaux dans la famille sont plus égaux et il y a un partâge des tâches dans la famille.
Ces rapports sociaux de sexes ont d’ailleurs transformé la famille depuis ces dernières années. Le modèle tradionnel familial commence à changer. Les hommes s’implique de plus en plus au travail non rémunéré (tâches domestiques et familiales) u’auparavant. Malgré cela, l’équilibre à ce niveau n’est clairement pas atteint. Les femmes continues à en faire plus que les hommes. Selon Statistique Canada (2010) «les femmes ont consacré en moyenne 50. 1 heures par semaine aux soin des enfants,soit plus du double que les hommes (24. 4 heures)».
Les femmes continues encore à faire plus d’heures de travail domestique comme les travaux ménager (ménage, souper, épicerie) et l’entretien du terrain et de la maison que les hommes, soit plus d’une fois et demi que les hommes (13. 8 heures par semaine pour les femmes et 8. 3 heures pour les hommes. Par contre, nous ne pouvons pas dire qu’il n’y a pas eu d’évolution. Si on regarde entre 1986 à 2005, nous constatons que les femmes font moins de travaux ménagers (2. 5 à 2. 1 heures par jour) alors que les hommes en font plus (0. 9 à 1. 4 heures par jours).
Les femmes ont augmenté leur temps de travail à Hextérieur tandis que les hommes en font moins. (Tremblay, 2012) Nous parlons aussi de rapports sociaux du sexe au niveau professionnel. «Les écarts persistants de salaires et de la situation relative à l’emploi montrent bien que le temps des femmes continue à être sous-évalué a situation relative à l’emploi montrent bien que le temps des femmes continue à être sous-évalué » (Kerry, 2000). Comme ce sont toujours les femmes, les mères, qui s’occuppent en majorité des tâches familiales et domestiques, elles ont moins de temps à consacrer au travail.
Elles doivent aller porter les enfants l’école ou au service de garde, elles restent à la maison quand les enfants sont malades, elles font moins d’heures supplémentaires parce qu’elles doivent aller chercher leurs enfants à l’école, elles doivent aller à des réunions de parents, elles assistent au réunions de condos, ect… Toutes ces raisons font en sorte qu’elles sont moins présentes dans leur milieu de travail et passent souvent ainsi à côté de certains avancements professionnels comme une promotion ou de l’avancement salarial.
Cet inégalité au niveau professionnel se réflète aussi par le fait qu’il existe encore de nos jours des emplois à prédominance féminine. Selon statistique Canada, en 2009, les femmes occupaient 87. 1 % des postes commes infirmiers et thérapeutes de la santé, 75. 5% des commis et autres employés administratifs, 65. 9% des enseignants et 56. 9% du personnel des ventes. Si nous egardons ces types d’emplois, ce ne sont pas les emplois les mieux rémunérés! Une autre transformation subie par la famille est le vieillissement de la population.
Les personnes qui travaillent présentement, doivent de plus en plus s’occuper de leurs parents vieillissants. «Comme les couples attendent de plus en plus longtemps pour fonder une famille» (Institut national de santé publique du Québec, 2005) ils se retrouvent donc à devoir s’occu 4 OF l,’ famille» (Institut national de santé publique du Québec, 2005) ils se retrouvent donc à devoir s’occuper de leurs enfants qui ont encore à la maison et d’une personne âgée de leur famille (parents ou grands-parents) en même temps.
Avant, quand venait l’âge de s’occuper de ses parents âgés, les enfants avaient déjà quittés la maison, ce qui faisait moins de responsabilitées. Cette réalité oblige plusieurs travailleurs à modifier leur horaire de travail, à diminuer leur heures, à changer de travail et/ou à diminuer leur revenus. «En moyenne, les femmes donnent 29 heures de soins mensuels à leur parent âgé alors que les hommes en donnent 13 heures» (Institut national de santé publique du Québec, 2005). Cet énoncé nous rappelle encore l’innégalité des rapports socaux de sexe!
Plusieurs facteurs accentuent la problématique de la conciliation travail-famille, dont les employés, la famille, l’emploi et l’environnement de travail (tremblay, 2012). La problématique n’est pas la même selon l’état civil de l’employé. es femmes qui n’ont pas de conjoint, mère monoparentale, et celle ayant un conjoint moins présent à cause de ses absence drues par le travail ou autre, ont plus de difficultés à concilier travail-famille. Elles ont plus de tâches à effectuer et subies par le fait même, plus de stress. Le fait que l’employé soit un homme ou une femme change l’ampleur du conflit emploi-famille.
Les hommes font plus de de travail rémunéré que les femmes. Par contre, la femme fait plus d’heure de travail non rémunéré, que l’homme. On croirait ici que les deux font un équilibre, mais non. La femme travail au total plus l’homme. On croirait ici que les deux font un équilibre, mais non. La femme travail au total plus d’heures que l’homme si on combine le travail rémunéré et non rémunéré. «Les mères effectueraient au total 3. 6 heures de travail de plus que leur conjoint par semaine» (Tremblay, 2012). Ce qui démontre, encore une fois, que l’équilibre n’est pas encore atteint a ce niveau. âge de l’employé est aussi un facteur important. Les employés entre 25 et 44 ans sont plus spécialement touché par le conflit parce que c’est l’âge moyen des parents avec des enfants à la maison. L’employé a aussi sa propre personnalité. Une personne ayant des problèmes de stress a plus de difficulté à jongler avec la conciliation travail-famille. Sa façon de se débrouiller, d’être positive ou pessimiste, de réfléchir, de s’impliquer, ses faiblesses ou forces psychologiques…. tout son être est impliqué dans ce onflit et fait que ce dernier sera facilité ou non.
L’importance que l’employé accorde à sa famille est un facteur. Plus la personne accorde d’importance à sa famille, plus il y risque d’avoir de conflit travail-famille. Si la personne n’éprouve aucun engagement envers sa famille, il ny aura pas de conflit du tout. Même raisonnement, mais inversement au niveau du travail. Plus l’employé accorde d’importance à son travail, plus il risque d’avoir en problème de conflit travail-famille. ’employé peut par contre, ressentir un engagement égal entre travail et famille, ce qui, encore là, diminue le risque de conflit.
Le revenu est une caractéristique importante pour l’employé. Personne ne peut se passer d’un revenu et c’est une d 6 OF l,’ caractéristique importante pour l’employé. Personne ne peut se passer d’un revenu et c’est une des raisons, sinon la raison, principales du travail. Un revenu familial élevé permet de diminuer le conflit travail-famille, car en ayant plus d’argent, les gens peuvent ainsi améliorer la conciliation en ayant une personne qui fait le ménage à la maison par exemple, ou en pouvant se payer des soupers tout fait chez le traiteur.
Le revenu est encore aujourd’hui plus élevé chez les hommes que chez les emmes. Enfin, le conflit peut être plus ou moins Important selon le stade d’avancement dans la carrière de l’employé. Plus celui-ci veut progresser dans sa carrière, plus il va devoir passer de temps à travailler. L’employé ayant des enfants peut compter sur l’aide de son conjoit s’il est en couple (si ce dernier veut, s’il le peut aussi), mais sinon, il est assez difficile pour une personne seule avec enfants de travailler plus. Ce sont souvent les femmes qui se retrouvent dans ces situations.
En ce qui concerne la famille, le nombre et l’âge des enfants peuvent accentuer le conflit travail-famille. Plus il y a d’enfants dans la famille et plus ils sont jeunes, plus la conciliation travail- famille risque d’être difficile. Le travail domestique et familiale se trouve à augmenter avec ces caractéristiques. À cette charge, il peut y avoir en plus celle d’une personne âgée de la famille, dû au vieilissement de la population. Le conflit vient encore d’augmenter. Le type de famille a aussi une grande Importance ici. Une famille biparentale a normalement plus de facilité avec la conciliation travail-famille.
Les con biparentale a normalement plus de facilité avec la conciliation travail-famille. Les conjoints peuvent s’entraider, s’épauler, se soutenir… la routine, la vie est moins stressante et beaucoup plus facile à deux, surtout si on ajoute à cela des enfants. Les familles monoparentales ont beaucoup plus de difficultés avec la conciliation travail-famille. Elles ont un revenus moins élevés, la personne (souvent une femme) est seule pour tout faire (travail domestique, familial, rémunéré), le stress s’en retrouve plus grand et cela peut aller jusqu’à la détresse psychologique.
La mère monoparental n’a pas l’appui du conjoint, tant moralement que pour les tâches, ce qui aide grandement ormalement pour la conciliation. Par contre, ce n’est pas parce qu’on en est en couple que tout fonctionne parfaitement non plus. Sil y a des conflits, que ce soit sur les tâches, les heures de travail, les enfants ou le couple lui-même, la conciliation travail- famille peut être problématique. L’emploi en lui-même joue un rôle important dans le conflit travail-famille. Certains secteurs d’activités peuvent être plus stressanrt que d’autres.
Par exemple, une étude a démontré que le secteur des institutions financières est plus stressant que celui de l’enseignement (55. 1% et 39. 3%) (Tremblay, 2012). s postes de niveau inférieurs, souvent plus occupé par des femmes, offrent un niveau de stress et de pression plus élevé que les postes de plus haut niveau. Plus le niveau de catégorie socioprofessionnel augmente, plus le niveau de responsabilité augmente. Les postes ayant plus de responsabilités demandent souvent plus d’heures de souvent plus d’heures de travail, ce qui complique la conciliation travail-famille. l_orsque les exigences de l’emploi ne concordent pas avec les capacités, les ressources et les besoins de l’employé» (Tremblay, 2012) il y a une possibilité d’un trop grand tress qui peut nuire à la conciliation. Un trop grand nombre d’heures travaillées, des heures supplémentaires, la surchage de travail, la différence entre le nombre d’heures que l’employé aimerait faire et ce qu’il fait sont tous des éléments qui peuvent nuire à la conciliation. Les femmes se sentent plus en sucharge de travaille que les hommes.
Les conditions de travail direct (mauvais traitement, sous-payé, insalubrité, harcelement… ) et indirect (temps de déplacement pour se rendre au travail) peuvent amplifier le problème travail- famille. Enfin, les horaires atypiques, moins standart, n’aident pas our la conciliation emploi-famille. En ayant de jeunes enfants, le fait d’avoir un horaire atypique (temps partiel, travail de soir, de nuit, de fin de semaine, horaire sur rotation) cause beaucoup de soucis (l’école, la garderie, gardienne, manque de temps pour les soupers, les devoirs… ).
La présence de pratiques d’équilibre emploi-famille dans l’entreprise permet de diminuer le conflit travail-famille. Ce ne sont pas toutes les entreprises qui offrent des mesures de conciliations, mais elles le devraient, car c’est «une solution gagnante pour de plus en plus d’entreprises et d’organisations oucieuses d’attirer et de fidéliser la main-d’eouvre nécessaire leur prospérité» (Comité de concertatio soucieuses d’attirer et de fidéliser la main-d’eouvre nécessaire à leur prospérité» (Comité de concertation conciliation travail famille de la MRC d’Arthabaska, s. . ). Ces mesures ont un effet positif sur les employés. Différentes mesures sont déjà existante comme Phoraire flexible, semaine de travail comprimé, le travail à la maison, les congés de maternité, de paternités et parentaux, l’ajout de service de garde au milieu de travail… Les mesures ont différentes d’une entreprise à une autre, selon la grandeur de l’entreprise, le nombre d’employés, le nombre de femmes y travaillant (il y a plus de mesures proposées dans les mileiux où il y a plus de femmes), la présence d’un syndicat ou non…
Il ne faut pas oublier par contre que certaines de ces mesures sont maintenant obligatoires, car elles ont été créées par PÉtat (comme les congés parentaux, de maternité et de paternités; le nombre maximum d’heure travaillé, ect. ). Cattitude des gens dans l’environnement de travail peut améliorer ou grossir le conflit. la base, ce sont les dirigeants qui mettent en place les mesure de conciliation de travail- famille.
C’est eux qui crés la vision de l’entreprise, qui donnent les valeurs qui veulent voir. Cattitude des supérieurs sert à véhiculer les concepts de l’entreprise. Le supérieur doit être ouvert aux demandes, doit être compréhensif et connaître ses employés. Un supérieur négatif, entrainera du stress et du mécontentement chez l’employé qui se traduira pas de l’absentéisme L’attitude du supérieur est le principal facteur concernant la conciliation travail- famille.