Ensuite, nous essayons ci-dessous de faire un synthèse sur la variation linguistique ; tout comme il n’existe point d’individu qui ne maîtrise qu’une seule variété de langue. Le phénomène de la diversité des usages au sein d’une même langue, dans le processus social de la communication est évident et il se manifeste sur plusieurs plans : géolinguistique (ou géographique), temporel, social, et situationnel. B.
Typologie de la Variation Linguistique Les sociolinguistes s’intéressent essentiellement aux usagers et l’usage de la langue et proposent les différents classements pour présenter ette variation comme sult: Variation selon les usagers Avec William Labov, le père de l’approche variationnelle en sociolinguistique, nous distingueons quatre types de variation: a. Variation diachronique, c’est l’évolution de la langue par rapport 20F 13 entre oral et écrit’. 2. Variation selon l’usage a. Le registre soutenu (ou encore soigné, recherché, élaboré, châtié, cultivé… b. Le registre standard (ou non marqué ou encore courant, commun, usuel) c. Le registre familier (ou encore relâché, spontané, ordinaire) d. Le registre vulgaire. Ensuite, la variation (selon les usagers ou selon l’usage) se anifeste à tous les niveaux de la langue: – phonique – morphologigue – syntaxique, et – lexicale. C. Quelques Manifestations de la Variation Lexicale 1. Le Jargon D’après le dictionnaire de Petit Robert, le jargon est la façon de s’exprimer propre à une profession, une activité, difficilement compréhensible pour le profane.
On parle par exemple du jargon des linguistes ou des médecins. e but ici est de se faire comprendre de ses collègues d’une même spécialité sans qu’il soit forcement question de dissimulation ou de secret. 2. L’Argot Les dictionnaires font remonter le mot argot à 1628 avec un premler sens e « corporation, confrérie de voleurs ». Certains linguistes estiment que 30F 13 musique (rap) – des productions graphiques, tags, et graffitis – une façon de danser – certains sports (basket, boxe… des choix vestimentaires, et – la forme linguistique 3. Le Verlan C’est une forme d’argot qui consiste en l’inversion des syllabes d’un mot, parfois accompagnée d’élision. Exemple: feum (femme) turevoi (voiture) valnacar (carnaval), etc. Ill. DIGLOSSIE A. Définition du concept de diglossie 1. Au début, le terme de « diglossie » est un néologisme, qui signifie bilinguisme en langue grecque avant d’être utilisé par le linguiste William MARÇAIS en 1930 dans sa « Diglossie arabe ».
II définit que la diglossie est une situation linguistique où se trouvent deux systèmes linguistiques coexistent sur un territoire donné pour des raisons historiques et du statut socio-politique inférieur. Donc, selon lui, situation diglossique est généralement une situation conflictuelle car ce phénomène se rencontre lorsque les langues en contant ont des fonctions différentes, par exemple une langue « formelle » et une langue « privée » qui causent l’apparaition de variétés « hautes » et « basses » de la langue. 2. Selon un linguiste améri 3 .
FERGUSON (dans son Variétés apparentées Situations Suisse alémanique Haiti Grèce Pays arabes Variété Haute Variété Basse allemande standard (Hochdeutsch) dialecte alémanique « Schwyzertuutsch » français katharevousa arabe classique créole démotique dialectes arabes B. Critères linguistiques dans la situation de diglossie FERGUSON propose les principes différences linguistiques entre variétés apparentées au niveau de la grammaire et du lexique. 1. Grammaire Une des plus importantes différences entre la langue haute (H) et 3 âpil (B) âne (H) bourik (B) donner (H) bay (B)
H et B désignent la même réalité par des mots apparentés mais avec des modifications morpho-phonologiques plus ou moins grandes. Enfin, B et H étant utilisées pour des domaines complémentaires, termes techniques et savants n’auront pas d’équivalents en B de même que des termes pour désigner des objets familiers de la vie courante existeront exclusivement en B. C. Critères sociolinguistiques dans la situation de diglossie En principe, il y a 6 critères sociolinguistiques qui sont absolument déterminants pour caractériser une situation de diglossie, ce sont: 1. Les domaines d’emploi ou répartition des fonctions
C’est selon FERGUSON, une caractéristique essentielle de la diglossie. Dans un certain type de situations, on emploiera toujours H dans d’autres, toujours B. Les domaines d’emploi des variétés sont donc complémentaires. Pour illustrer cette répartition fonctionnelle de 6 3 (x) 2. Le prestige Dans ce cas, H est considé variété noble, première année de scolarisation. Et cette différence dans l’appropriation des variétés très importante car 3 est acquise sans grammaire explicite et H inculquée en termes de règles et de normes strictes à imiter, alors le sujet parlant plus à l’aise en B qu’en H. La standardisation Dans les situations de diglossie, les études grammaticales sont nombreuses sur la variété H car elle possède une norme fixée et relativement rigide pour la prononciation, la grammaire, le vocabulaire et l’orthographe, tandis que les études sur B sont quasiment inexistantes parce qu’il n’y a pas en B d’orthographe fixée (quand 3 est écrite et transcrite), B n’est pas codifiée et de nombreuses variations existent au niveau de la prononciation, de la grammaire et du vocabulaire et B est aussi affectée de variétés géographiques et/ sociales. 6.
La stabilité Selon FERGUSON, la relative stabilité des situations de diglossie dépend aux évolutions possibles qui auront Ilieu sous la pression d’événements socio-économiques et/ou socio-culturels: aphabétisation et scolarisation de masse, développement des communications, urbanisation, etc. Donc, il y a trois évolutions envisageables, ce le maintien de la diglossie (la situation de la Suisse alémanique généralement perçue comme une di lassie particulièrement stable); B3 puisque la démotique a été promue au rang de langue officielle, donc de plein exercice).
IV. BILINGUISME A. Définition du bilinguisme Selon J. HAMERS et M. Blanc dans leur ouvrage (Bilingualité et Bilinguisme), le bilinguisme est Fétat d’un individu ou d’une qui se réfère à la présence simultanée de deux langues chez un individu ou dans une communauté. A partir de la définition ci-dessus, on peut dire que le bilinguisme peut rapporter à des phénomènes concernant : un individu qui se sert de deux langues, une communauté où deux langues sont employées, des personnes qui parlent deux langues différentes.
Donc, le bilinguisme consiste, idéalement, la compétence de pouvoir s’exprimer et de penser sans difficulté dans deux langues avec un iveau de précision identique dans chacune d’elles. B. Différents types de bilinguisme par rapport de l’acquisition et de l’apprentissage de la langue, on connaît les différents types de bilinguisme comme suit : a. Le bilinguisme idéal, eest l’individu qui maitrise parfaitement des deux langues. b.
Le bilinguisme précoce, c’est l’individu qui acquiert des deux langues en milieu naturel d’une façon informelle avant la scolarité obligatoire a l’age de 5-6 ans. c. Le bilinguisme simultan ition qui s’est faite en pasSf, c’est l’individu qui comprend seulement Pune des deux langues maîtrisées. f. Le bilinguisme soustractif, lorsqu’une des langues n’est pas considérée au même niveau par l’entourage ce qui entraine une compétence limitée dans cette langue et une démotivation. C.
Bilinguisme dans un individu Le processus de Pacquisition des deux langues simultanées par individu peut se dérouler depuis l’enfance à l’âge de 3-5 ans en milieu naturel d’une façon informelle avant la scolarité obligatoire grâce, selon Noam Chomsky (le linguiste américain), au mécanisme de la langue et compétence possédés par l’enfant qui lui permettent d’être capable d’acquérir n’importe quelle langue. Et cela peut continuer pendant l’adolescence et l’adulte en milieu scolarité d’une façon formelle.